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Ohoettilto-5 (oho-et-til-to-5)
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3vid.Part.5:DébutDeVidéo 3 (32 pages environ.)

Pour lire ce qui est avant, cliquer ici.

 LA VIDÉO N° 3

TITRE PARTICULIER ET EXTÉRIEUR À LA VIDÉO 3, ET AUTRES ÉCRITS VISIBLES AVANT DE LA FAIRE DÉMARRER


Le titre particulier et extérieur à la vidéo 3 est : « Parts of the Being & Planes of Consciousness », Parties de l’Être & Plans de Conscience. Le mot Être est écrit au singulier.
Ça fait penser à la partie « Plans et parties de l’Être » qui est dans le tome 2 de Lettres sur le Yoga. Son mot « Être » est employé au singulier car il n’y a qu’un seul Être à l’intérieur duquel sont tous les plans de conscience et les êtres de chacun, et ce qui en est manifesté notamment sur Terre, c’est-à-dire notamment la terre, les métaux, les êtres unicellulaires, les végétaux, les animaux et les êtres humains de tous les temps. C’est pour cela que ça commence par la présentation de ce qui concerne l’Un dans lequel se déploie tout ce qui est dessous, qui est de plus en plus divisé, déformé, dense. ((Ce mot dense est employé car il est considéré plus expressif que le mot concret. Dans L’Agenda de Mère, tome 1, 4 novembre 58, p. 227, il y a ceci. « Les premiers formateurs avaient créé un désordre et une obscurité, une inconscience, et alors il y a eu une seconde "lignée" de formateurs, dit-on, pour réparer ce mal-là, et ceux-là (les dieux) sont descendus progressivement à travers des réalités de plus en plus – on ne peut pas dire denses, parce que ce n’est pas dense, on ne peut même pas dire plus matérielles puisque la matière telle que nous la connaissons n’existe pas sur ces plans –, à travers des substances de plus en plus concrètes. » (Fin de citation.) Peu après dans le même entretien, le mot « dense » est employé, dans le passage suivant des pages 231 et 232. « Le procédé occulte consiste à prendre conscience de ces divers états d’être intérieurs, ou corps subtils, et à en devenir suffisamment maître pour pouvoir les faire sortir l’un de l’autre successivement. Parce qu’il y a toute une échelle de subtilités croissantes, ou décroissantes suivant le sens ; et le procédé occulte consiste à faire sortir d’un corps plus dense un corps plus subtil, et ainsi de suite, jusqu’aux régions les plus éthérées. On s’en va par extériorisations successives, dans des corps ou des mondes de plus en plus subtils. » Fin de citation.))
Dans la vidéo 3, est-ce que le mot « Être » du titre désigne un seul Être à l’intérieur duquel est tout ? Le titre en deux parties fait penser que la réponse est négative. Si c’est le cas, ce n’est pas forcément un défaut car, par exemple, on peut choisir de présenter le sujet de manière pratique, en commençant par ce qui est déjà connu ou facilement connaissable, compréhensible, pour aller ensuite vers ce qui n’est pas encore communément connu, derrière, en-dessous et au-dessus. Pour savoir ce qui est dans la vidéo, lire ce qui suit et la regarder.

Sous le titre particulier et extérieur, la durée annoncée est de 75 minutes.

Après, il y a le paragraphe descriptif du contenu de la vidéo 3 que voici d’abord, tel qu’il est, en étant suivi par sa traduction en français. « This part gives a detailed exploration of the various psychological parts of our being and the planes of consciousness as explored and mapped by Sri Aurobindo and The Mother. A detailed understanding of the parts of our being is essential for practicing Integral Yoga. » Cette partie présente une exploration détaillée des différentes parties psychologiques de notre être et des plans de conscience explorés et cartographiés par Sri Aurobindo et La Mère. Une compréhension détaillée des parties de notre être est essentielle pour pratiquer le yoga intégral.
La partie en jeu est la vidéo 3.
Il n’aurait pas fallu placer de majuscule à l’article La qui est dans La Mère.
Il y a deux fois notre être alors qu’on aurait pu dire : l’être humain. Sri Aurobindo s’exprimait souvent en disant nous, notre, etc. mais, vu qui il était, ça n’a pas le même effet que lorsque c’est dit notamment par les auteurs des vidéos. Il n’y a pas à reprendre sa manière de s’exprimer qui aidait ses lecteurs à comprendre.

Par ailleurs, il n’est donc pas parlé d’un seul Être qui contient tout, mais de chacun des êtres humains. Dans le titre particulier Parties de l’Être & Plans de conscience, il n’aurait donc pas fallu placer une majuscule à Être : il y a erreur à en avoir mis une.
Ensuite, on se demande si la vidéo est composée de deux parties, la première concernant les parties de chaque être humain, la deuxième concernant les plans, et si les auteurs de la vidéo présentent les premières sans parler en même temps des deuxièmes qui seraient présentés après.
En outre, la première phrase du descriptif peut concerner des destinataires de la vidéo qui ne connaissent rien ou presque rien à tout ce qui relève de Sri Aurobindo et la Mère et qui n’ont pas l’intention de pratiquer le yoga intégral mais qui peuvent vouloir connaitre la conception de ces deux personnages (et ça peut leur être utile). La deuxième phrase est relative aux personnes qui pratiquent ou considèrent pratiquer le yoga intégral (chacun à sa mesure). Est-ce qu’il y a l’idée pas exprimée que la première phrase ne concerne aussi que ces individus ? Si oui, la présentation des Parties de l’Être & Plans de conscience ne serait pas effectuée en tant que telle mais serait placée dans le cadre du yoga intégral, adaptée à cela, et elle en serait donc forcément corrompue. Comme indiqué dans l’introduction générale aux trois vidéos, ces dernières sont placées dans ce cadre. Il est donc possible que ladite exploration détaillée qui est annoncée dans le paragraphe descriptif ne le soit pas autant qu’elle pourrait l’être.
D’après ce qui précède et globalement, la vidéo n° 3 concerne les éléments constitutifs d’un être humain, leurs fonctionnements et leurs relations, selon Sri Aurobindo et la Mère. Il est possible aussi qu’elle concerne une description de l’univers.

Sous le paragraphe descriptif, il y a l’image fixe qui peut être activée pour faire démarrer la vidéo. Il y a des écrits pareils à ceux des vidéo 1 et 2 mais avec ce qui est particulier à la vidéo 3. Il y a donc notamment « Evolution Fast-forward », Évolution accélérée, puis « Part 3 », Partie 3, et le début du titre particulier. Évolution accélérée exprime qu’il y a le cadre du yoga intégral.


GÉNÉRIQUE DU DÉBUT DE LA VIDÉO

Au début il y a le nom du groupe auteur : « Sopānam » avec, dessous, « Mediatrix » puis l’adresse 3w suivi par .sopanam.org . En arrière-plan apparaissent des particules blanches qui descendent, puis elles se retrouvent dans un faisceau de rayons blancs.
Ensuite apparait un écran partagé en deux moitiés horizontales, qui font penser à la mer et au ciel, bleus avec un peu de rose par-ci par-là, séparés par une ligne blanche brumeuse.
Aussitôt apparait en lettres capitales : « Evolution fast forward- Part 3 », Évolution accélérée - Partie 3.
Ensuite il y a le titre particulier à la vidéo 3 : « Parts of the Being & Planes of Consciousness » dont la traduction en sous-titrage est : « Les parties de l’être et les plans de conscience. » Il n’y a donc pas de majuscule au mot « être ». (La traduction améliore mais elle n’est pas fidèle.)
Il n’y a pas de date.


PRÉSENTATION À VENIR DU TEXTE ET DES ILLUSTRATIONS

Ci-après, des parties de la vidéo sont valorisées et, surtout, l’existence de trois grandes parties.
Sont utilisés le sous-titrage en français et parfois celui en anglais qui sont joints à la vidéo, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas générés automatiquement par Youtube avec de grandes erreurs involontaires. (Il y a des sous-titrages en d’autres langues.)


DÉBUT DU TEXTE ET DES ILLUSTRATIONS

Ici commence la première des trois grandes parties de la vidéo mais sans que ça soit indiqué dans la vidéo. Les deux autres grandes parties commencent par un titre affiché à l’écran.

Au moment 0 minute et 48 secondes (0:48) commence un zoom sur la lettre i de « Being » qui fait que, finalement, vers 0:56, il n’y a plus qu’elle, grande, au centre de l’écran avec, derrière elle, la silhouette d’un être humain. La lettre disparait graduellement en même temps que la silhouette se renforce.
À 1 minute et zéro seconde (1:00), elle est bien visible. L’être humain est debout, vu de face et en entier, schématisé. Il est bleu, nu, asexué, avec des sourcils noirs mais sans autres poils ou cheveux. Il a les yeux ouverts.

1:01. « Notre corps se compose de beaucoup de parties et de systèmes. Ceci est une vue objective. »
« Notre ». On aurait pu commencer par : Le corps humain.
On aurait pu dire seulement : de plusieurs parties et systèmes.
Sur l’illustration, sur l’être apparaissent, au moins notamment, le squelette puis les systèmes respiratoire, digestif, sanguin et nerveux.
Au lieu d’appeler cela « vue objective », on aurait pu parler du corps physique, du corps matériel, matériel physique.
1:21. Fin de cette illustration.

1:22. « Sri Aurobindo nous propose une vue subjective. Ceci est un schéma symbolique de nos parties psychologiques. »
Anglais du début : « Sri Aurobindo gives us a subjective view ». Sri Aurobindo nous donne une vue subjective.
Le verbe proposer ne convient pas. Donner est bien. On aurait pu dire aussi que Sri Aurobindo apporta cela.
Dans la réalité, ladite « vue objective » n’est pas remplacée par ladite « vue subjective ». Par ailleurs, il existait déjà des conceptions mais qui sont très inférieures à celle de Sri Aurobindo (cela étant écrit du point de vue de quelqu’un qui accepte l’apport de celui-ci). Dès le début de la vidéo 3, il y a un mauvais positionnement, il y a de l’embrouille.
On aurait pu écrire : Voici la conception des « parties psychologiques » d’un être humain selon Sri Aurobindo et la Mère, en un « schéma symbolique ». On aurait pu ajouter que c’est un schéma simplifié et qui contient peut-être des erreurs.
Sur l’illustration, l’humain est vu de trois-quarts avant et, à son œil droit apparait un globe oculaire, un gros œil qui commence à reculer en même temps que les deux yeux se ferment. Le gros œil fait penser aussi à une caméra ou à un projecteur car, autour de sa pupille noire, est un anneau grisâtre qui est en relief par rapport au blanc du globe. Le gros œil-projecteur qui recule sort du corps qui se met de profil, et il se place à environ trente ou quarante centimètres derrière au niveau du torse. Pendant ce temps, des couleurs et des formes mouvantes apparaissent sur l’être. En voici les descriptions qui ressemblent à celles de la vidéo 2 mais qui sont adaptées à ce qui est dans la vidéo 3.
Dans toute la tête et le cou descendent en plusieurs lignes des petites formes fluctuantes blanches à luminosité de couleur vert amande et qui deviennent des 0 et des 1 (du langage informatique). Il est probable qu’il fut voulu exprimer de l’activité mentale en indiquant toutes les zones qui correspondent au mental. Le choix de ces chiffres en lignes est mauvais car, comme déjà dit, ils représentent de l’activité programmée, de l’intelligence programmée, de la mécanique, c’est-à-dire l’absence de pensées, l’absence de réflexions.
Au tronc de l’humain, il n’y a rien sur une bande horizontale qui est en haut du torse sous le cou. Pourquoi ?
Pour le reste du tronc, il n’y a que sur son devant qu’il y a des signes représentatifs de ce qui, dans la vidéo 2, est appelé « conscience de surface », en plusieurs bandes superposées dans les limites ne sont pas précises, et qui débordent un peu du corps (donc, sur son devant).
Au torse, il y a des formes vertes mouvantes qui sont globalement horizontales, faisant penser à des mouvements de brume.
Au niveau de l’estomac, sont des formes horizontales mouvantes qui sont faites de jaune et d’orange, et elles contiennent des sortes d’éclairs blancs qui sont plutôt horizontaux ou en diagonale.
Au ventre il y a du rouge avec quelques petites parties plus claires, jaunâtres, et quelques petites parties sombres qui représentent des profondeurs, et ça fait penser à de la viande ou au moins à du sang, et tout ça est animé par un mouvement montant.
Dans toutes les cuisses, il y a des petites roues dentées qui tournent en des engrenages et il y a aussi du rouge. (Le bas des jambes n’est pas visible.)
Au torse, un très petit rond blanc apparait derrière le sternum, vers son centre, et vers le milieu de l’épaisseur du corps.
Le gros œil-projecteur qui est derrière l’être humain schématisé regarde, ce qui est exprimé par un faisceau de rayons lumineux qui s’élargit plus ou moins et qui est dirigé d’abord vers la tête, puis vers le centre, puis vers le bas, puis il remonte.
Selon le texte, toutes les « parties psychologiques » seraient ainsi montrées et c’est une erreur car il y en a d’autres. Mis à part le petit rond blanc et ce qu’il représente, les autres signes étaient, dans la vidéo 2, dits représenter la « conscience de surface ». Même sans s’occuper de ce qui est au-dessus ou en dessous, les parties dites intérieures ou subliminales ne sont donc pas montrées ou, au moins, ne semblent pas l’être, comme si elles n’existaient pas.

1:47. « Dans notre état de veille normal nous [n’] avons accès qu’à une infime partie de notre conscience. »
« notre ». On aurait pu dire : L’être humain, dans son état ordinaire de veille, n’a accès qu’à une infime partie de sa.
Il est exprimé que l’être humain, dans son état ordinaire de veille, n’est conscient que d’une infime partie de sa conscience, ou : est inconscient d’une grande partie de sa conscience. Dans une vidéo qui est adressée notamment à des personnes qui ne connaissent rien de Sri Aurobindo et de la Mère, est-ce qu’il est bien de dire cela, surtout dans son début ? Est-ce qu’il aurait fallu dire : L’être humain, dans son état ordinaire de veille, n’est conscient que d’une infime partie de la conscience qui est en lui ? Ou : que d’une infime partie de la conscience qui est déjà en lui ou qui pourrait lui être accessible par son développement ?

Sur l’illustration, une bande blanche apparait seulement sur tout le devant de l’être qui est de profil, n’englobant même pas toute la partie du tronc qui a des signes expressifs de parties. Le gros œil-projecteur disparait et la bande blanche clignote pour montrer que c’est d’elle qu’il est parlé. Il est exprimé que la bande blanche représente une « infime partie » de ce qui est représenté par des signes et qui, avant, avait été présenté comme étant « nos parties psychologiques », c’est-à-dire toutes celles-ci.
En combinant cela avec ce qui est dans la vidéo 2, il est exprimé que l’être humain, dans son état ordinaire de veille, n’a accès qu’à une infime partie de sa « conscience de surface ».
Mais est-ce qu’il faudrait ne pas combiner avec ce qui est dans la vidéo 2 ? Si oui, il y aurait erreur à produire des vidéos qui ont des parties qui traitent des mêmes sujets mais où les symboles employés auraient des significations différentes.
Dans la vidéo 3, est-ce que les parties de l’être qui ont des signes représentatifs mais qui ne sont pas recouvertes par la bande blanche clignotante représentent les parties dites intérieures ou subliminales ?
Si oui, le mental de ce genre serait représenté par des 0 et des 1 du langage informatique. Ces signes sont inadéquats à propos du mental de surface et ils le sont encore plus pour ce qui est intérieur ou subliminal !
Lorsqu’on cherche à comprendre la vidéo, on constate qu’il y a des incohérences et que, finalement, il est impossible de savoir ce qui est montré.

L’être ouvre les yeux.

1:59. « Mais grâce au yoga nous pouvons accéder à une étendue plus vaste : au-dessus, en-dessous et au-dedans. »
Il y a la confirmation qu’il était erroné d’exprimer, à partir du moment 1:22, que toutes les « parties psychologiques » étaient représentées.
La présentation des parties est mêlée avec la pratique du yoga intégral et c’est donc visible presque dès le début.
Puisque c’est celui-ci qui est censé être présenté, il aurait fallu mettre cet adjectif qualificatif : intégral, et pas seulement le mot « yoga ». (Peu importe ce qui existe dans certains autres yogas.)
On aurait pu dire : Mais la pratique du yoga intégral permet d’accéder, à la mesure de chacun, à une étendue etc.
Cela dit, il y a des individus qui ne pratiquent pas le yoga intégral ou un autre yoga et qui sortent de leur corps matériel en en ayant conscience, ou qui ont, même encore enfant, des rêves ou cauchemars importants annonçant la suite de leur vie, ou qui ont des perceptions tactiles au-delà du bout des doigts et qui apprennent à les utiliser, ou qui ont la perception d’un petit paquet d’énergie mouvante au sommet de la tête, ou qui ont des perceptions du psychique, ou des perceptions d’un corps subtil lorsque leurs mains sont posées au-dessus du corps matériel physique, etc. Il n’aurait pas fallu tout placer dans le cadre du yoga intégral.
Sur l’illustration, la bande blanche clignotante disparait ainsi que tous les signes représentatifs qui étaient avant. Sur l’être vu en entier de profil, d’autres parties sont représentées qui n’apparaissent pas dans l’ordre du texte.
D’abord, au bas de l’être, commence à apparaitre une forme verticale rouge dont le bout supérieur arrondi est au-dessus des genoux et dont la représentation du reste est dessous, l’autre bout s’élargissant en creux en étant flou, montrant que la forme s’étend au-delà de ce qui est représenté.
Puis commence à apparaitre une forme bleue qui est globalement horizontale, dont un bout arrondi englobe le bas du derrière du crâne, le cou, une partie de l’épaisseur du torse avec les bras, et le haut des fesses. L’autre bout est large, creusé, flou, et il semble montrer aussi que la forme s’étend au-delà de ce qui est représenté.
Puis commence à apparaitre une forme verticale de couleur jaune safran dont le bout inférieur arrondi est au-dessus de la tête, très près mais sans la toucher, et l’autre bout s’élargit en creux en étant flou, montrant que la forme s’étend au-delà de ce qui est représenté.
La couleur des trois formes s’intensifie et celles-ci clignotent en même temps.

2:15 « Il existe deux systèmes d’organisation de l’être et de ses parties. »
À la fin de cela, il est 2:21.

C’est une généralité qui correspond au sujet traité dans la vidéo 3 mais, dans une vidéo adressée notamment à des personnes qui ne connaissent rien de l’apport de Sri Aurobindo et la Mère, est-ce qu’il est bien de commencer par montrer la complexité avant de montrer ce qui est déjà connu ou facilement reconnaissable ?
Sur l’illustration, la caméra tourne et l’être est vu de face.
Les formes d’au-dessus et d’en dessous sont en la même position.
La bleue qui était derrière le corps devient une forme verticale bleue dont le bout inférieur arrondi passe au niveau du bas du sternum et dont l’autre bout s’élargit sans limite précise, montrant que la forme s’étend au-delà de ce qui est représenté. Elle disparait alors qu’apparait un disque horizontal de même couleur qui est placé au niveau du torse. Puis, le recouvrant partiellement apparait une forme verticale bleue ressemblant à la précédente mais son bas arrondi passe au milieu du sternum. En même temps commencent à apparaitre, autour du disque, des ondes violettes espacées de noir. Que comprendre ?
À ce milieu et centré apparait un rond blanc qui devient deux pointes blanches de flèche, l’une tournée vers le haut et qui commence à monter en étant précédée par une petite ligne ayant le même sens. L’autre pointe de flèche est tournée vers le bas et commence à descendre en étant aussi précédée par une petite ligne ayant le même sens.
Un rond blanc lumineux apparait au nombril et il semble représenter le chakra de ce niveau.
Les pointes de flèche continuent d’avancer, poussées par leur hampe blanche, et les petites lignes qui les précèdent se sont allongées. Lorsque les pointes arrivent, l’une au bas du nez, l’autre au-dessus du nombril, apparaissent un rond blanc lumineux au milieu du sternum et un autre sous le nombril. Vers ce moment, le disque horizontal disparait et il n’y a plus à ce sujet que les ondes violettes largement espacées de noir qui sont bien visibles. La ligne qui précède en haut s’est allongée jusqu’à sortir du haut de l’écran. Celle du bas est arrivée aux pieds.
Les pointes de flèches continuent d’avancer. L’une arrive au sommet du crâne, l’autre au rond blanc lumineux qui est sous le nombril. Un petit rond blanc lumineux apparait au cou et un autre au centre physique.
La pointe de flèche qui monte sort du haut du crâne et, peu après, entre dans la forme jaune safran qui est au-dessus.
La pointe de flèche qui descend est sous le centre physique.
Tout ça se passe en onze secondes environ et il est évidemment impossible de tout voir en ce bref temps, surtout lorsqu’on lit un sous-titrage. Et il y a aussi le problème de comprendre ce qui est vu. Même lorsque tout est vu, comme indiqué ci-dessus, il y a un problème de compréhension. Les auteurs de la vidéo firent ce passage pour eux-mêmes, pas pour les autres, et surtout pas pour des personnes qui ne connaissent rien ou presque rien de l’apport de Sri Aurobindo et la Mère. Ils ne surent pas communiquer. Ce passage de la vidéo n’est pas le seul à être ainsi.
On en dit ceci.
Le chakra du sommet de la tête n’est pas représenté en ce lieu et il est probable qu’il soit représenté trop haut. Aucun chakra n’est représenté sous le centre physique. Ce sont deux erreurs déjà placées plusieurs fois dans les vidéos 1 et 2.
Il est montré des ondes concentriques horizontales qui sont émises par le chakra du milieu du sternum mais ne sont pas montrées d’autres enveloppes que celle du corps matériel, dit corps grossier. (À ce moment, il n’est d’ailleurs pas dit que ce corps soit considéré comme une enveloppe.)

2:25. « Il y a un système vertical s’étendant au-dessus et en-dessous. »
Sur l’illustration, la pointe de flèche montante qui était entrée dans la forme jaune safran y devient une flamme blanche et, aussitôt, entre son bas et le bord arrondi de cette forme safran, apparait une autre flamme qui est jaune avec un liseré orange. En même temps, au front de l’être apparait un petit rond blanc lumineux. Qu’est-ce que ça représente sachant qu’il n’y a rien au sommet de la tête ? Est-ce que la flamme blanche représente le Moi individuel ? À ce sujet comme à d’autres, il n’est pas bien de montrer des éléments sans dire, avant ou en même temps, ce qu’ils représentent.
À peu près en même temps que l’apparition de la flamme blanche, la pointe de flèche qui descendait était arrivée un peu au-dessus du milieu des cuisses et s’y était arrêtée.
À 2:26, les ondes horizontales violettes disparaissent. La flamme blanche disparait en étant remplacée par la pointe de la flèche. La flamme jaune avec de la couleur orange est remplacée par un petit rond jaune lumineux qui est donc dans le bas de la forme verticale safran (qui est au-dessus de la tête sans la toucher) et il n’en touche pas le bord. Les petits ronds blancs sauf celui du sternum ont une taille réduite. Les formes verticales du dessus de l’être et du dessous ont l’intensité de leur couleur qui est très atténuée.
Puis réapparaissent la flamme blanche et celle qui est dessous, et tous les ronds blancs, alors que l’intensité de couleur des deux formes verticales revient.
Puis ça redevient comme avant, puis s’intensifie encore, et rediminue. Autrement dit, le dessin clignote pour montrer que c’est le « système vertical » dont il est en train d’être parlé.

2:33. « Il y a aussi un système concentrique. »
Sur l’illustration, le « système vertical » disparait et sont montrées seulement des ondes concentriques horizontales de couleur bleu-roi, largement espacées de noir, qui sont émises par le rond blanc du milieu du sternum de l’être humain schématisé.
Est-ce que la signification est que l’émetteur est le chakra de l’être émotif, ou le psychique ? Et que représentent précisément ces ondes ?
En tout cas, il y a la confirmation que les auteurs de la vidéo ne considèrent pas que, dans le « système concentrique », il y a d’autres enveloppes que celle du corps matériel, dit corps grossier. C’est une erreur.
Lettres sur le Yoga, tome 2, partie « Plans et parties de l’Être », sous-partie II, p. 23. « Il y a, en fait, deux systèmes simultanément actifs dans l’organisation de l’être et de ses parties : l’un est concentrique, série d’anneaux ou d’enveloppes dont le psychique est le centre ; l’autre est vertical, une montée et une descente, comme un escalier, une série de plans superposés ou le surmental-supramental est le nœud crucial du passage par-delà l’humain vers le Divin. »

2:40. « Ces deux systèmes opèrent simultanément. »
On aurait pu dire que « Ces deux systèmes » existent « simultanément » (et qu’ils ont donc des effets).
Sur l’illustration, en plus de ce qui précède, apparait un rayon vertical bleu-roi qui est un peu moins large que les épaules de l’être. Il contient une ligne centrale (qui correspond probablement à celle qui précédait les deux pointes de flèches et dont on ne sait pas ce qu’elle représente). Aussitôt apparaissent les deux formes verticales, celle safran d’au-dessus de la tête et celle rouge dont le haut recouvre les jambes à partir du dessus des genoux. Ensuite apparait la ligne verticale se terminant par deux pointes de flèches, sur laquelle sont les chakras représentés avec une lumière blanche au-dessus de la tête, dans la forme safran.
Puis la caméra recule et on voit finalement que le rayon vertical bleu-roi est nettement plus long que l’être humain schématisé, en haut et en bas, et que les deux extrémités sont jointes par des lignes courbées vers l’extérieur qui sont de la même couleur et qui font penser au champ magnétique de la Terre. Dedans passe un flux qui va de haut en bas. Au-dessus de la tête, il y a un rond blanc lumineux qui est un peu seulement plus petit que la moitié de la tête.

2:53. « Sur l’axe vertical, les domaines au-dessus sont supraconscients. Les domaines en-dessous sont subconscients et inconscients. »
Sur l’illustration, il y a un zoom vers la forme verticale safran qui est au-dessus de la tête. Dessus et écrit « Superconscient », Supraconscient. Puis la caméra descend et se retrouve face à la forme verticale d’en bas sur laquelle est écrit, au niveau des chevilles de l’être : « Subconscient », Subconscient, puis, plus bas où est écrit « Inconscient », Inconscient.

3:10. « Notre état de conscience normal n’est que la surface de la conscience. »
« Notre ». On aurait pu dire : L’état ordinaire de conscience de veille « n’est que la surface de la conscience » qui est déjà en l’être humain ou qui pourrait lui être accessible par son développement.
Sur l’illustration qui va avec ça, il n’y a plus que l’être humain schématisé, tourné vers la droite de l’écran.
Il a les signes qu’il y a sur l’illustration qui va avec le passage qui commence au moment 1:22, avec notamment des formes mouvantes, sauf que celles qui sont dans la tête sont désormais jaunes. Quelle est la différence de signification ? Ces signes représentent donc « la surface de la conscience » qui correspond à l’« état de conscience normal ».
Mais il y a aussi une bande blanche qui clignote sur le devant de l’être. Pour le tronc, elle recouvre les zones à signes mais pour la tête, le cou et les cuisses, elle ne recouvre que leur devant et ne va pas plus bas que les genoux. Autrement dit, elle ne recouvre pas tous les signes. Est-ce que c’est seulement ce qui est recouvert par la bande blanche qui correspond à « la surface de la conscience » ?
Que comprendre ?
Ce passage et son illustration semblent d’abord faire une répétition avec ceux qui commencent à 1:22 mais il y a de la différence qui est incompréhensible. Le spectateur n’est pas en train de suivre un déroulement cohérent mais il est brinqueballé par-ci par-là, égaré, et ça continue après.

3:21. « En arrière-plan de notre état de veille se trouvent les vastes domaines intérieurs subliminaux. »
Sur l’illustration, la ligne verticale d’avant réapparait, avec sa pointe de flèche qui est nettement plus haut que la tête, et celle qui est en bas, entre les deux cuisses, au-dessus du niveau de leur milieu. Le bas du corps n’est pas visible à partir du milieu des pieds. À l’œil droit de la tête se forme un gros œil-projecteur, qui recule, sort du corps, se retrouve au niveau du torse et il regarde le corps, l’éclaire par un rayon qui s’élargit. En même temps que l’œil-projecteur recule et arrive à sa position apparait une forme qui est globalement horizontale et qui ressemble à celle d’avant, avec un bout arrondi qui englobe le bas du derrière du crâne, le cou, une partie de l’épaisseur du torse avec les bras, et les fesses. L’autre bout est large, creusé, flou, semblant montrer que la forme s’étend au-delà de ce qui est représenté. Il y a plusieurs couleurs. La plus haute est jaune safran avec du bleu ciel à côté vers la tête. La plus basse est rouge avec du violet à côté vers les fesses. Au milieu, entre le gros œil-projecteur et le corps il y a du bleu ciel, et du noir derrière l’œil-projecteur et au-delà. Sur cette forme est écrit « Subliminal », Subliminal.
Puis le bleu ciel s’étend en croissant et devient plus intense, le jaune safran descend jusqu’à une ligne médiane horizontale alors que le dessous se remplit de rouge (et, devant l’être, est un peu de vert).
Puis toute cette forme globalement horizontale avec ses couleurs commence à tourner autour de l’être et, lorsqu’elle est perpendiculaire au spectateur, tournée vers lui, on voit que sa partie la plus éloignée du corps et la plus large est ronde. La forme continue de tourner et on comprend qu’elle a la forme d’un cône. Celui-ci se retrouve en position inverse puisque son bout arrondi est du côté du corps. Puis le cône, continuant de tourner d’abord vers le fond de l’écran, revient ensuite à son premier côté, en laissant derrière lui des bandes colorées qui sont globalement horizontales et qui sont, dit simplement, en haut : safran, au milieu ; vert clair, avec, dessous une bande verdâtre qui est une intermédiaire avec la bande d’en-dessous qui est rouge. Puis la forme globalement horizontale disparait, en laissant des bandes colorées aussi du côté gauche de l’écran, prolongeant les autres, toutes étant désormais en forme arrondie en bas, dont on comprend que ça correspond au bas d’une sphère.
Pendant ce temps, l’être s’est tourné pour être vu de dos, et le gros œil-projecteur est donc visible lui aussi de dos, vert. L’être est dans ces bandes puisqu’elles sont visibles sur lui. Il continue de tourner et se retrouve de profil, tourné vers la gauche, le gros œil-projecteur derrière lui, avec les bandes colorées formant un bas de sphère. Puis, l’être continue de tourner et se retrouve de face, le gros œil-projecteur, qui est derrière lui, n’étant plus visible. Il est 3:49.
Que comprendre à tout ça ?
Les « vastes domaines » « subliminaux » sont dits « intérieurs » mais il est montré surtout des signes extérieurs, avec aussi des couleurs sur le corps.
Le cône qui s’élargit fait penser au faisceau de rayons qui part du gros œil-projecteur et qui s’élargit plus ou moins.
Les bandes colorées font penser à des plans de conscience.
Puisqu’elles sont présentées à propos de subliminal, elles en feraient partie, et on ne sait pas encore ce qui est appelé ainsi, ce que les auteurs de la vidéo désignent par ce mot.
Puisque ces bandes ne sont pas présentées à propos des parties « de surface », il est exprimé que celles-ci ne feraient pas partie d’un plan de conscience. C’est une erreur et, pour le comprendre, il suffit de penser au corps physique grossier : il fait évidemment partie du plan physique.
Qu’est-ce que les auteurs de la vidéo désignent par le mot « subliminal » ? Il semble y avoir une incompréhension.

3:52. « Notre être vrai, l’âme, est au plus profond de notre être. »
« notre » et, notamment pour éviter des incompréhensions, on aurait pu écrire : L’élément essentiel de chaque être humain, qui « est au plus profond » de lui-même, est…
Par ailleurs, dans le développement fait dans la vidéo, est-il correct de parler de « l’âme » en disant que c’est « notre être vrai », sans parler de l’être psychique au sens de ce nom qui est celui de Sri Aurobindo et la Mère, et qui fut formé autour de ce qu’ils nomment âme au cours de l’évolution ?
Sur l’illustration, en même temps que l’illustration précédente disparait sauf l’être schématisé, bleu, apparaissent des ondes concentriques horizontales de couleur bleu-roi largement espacées de noir. Elles sont émises par le petit rond blanc qui est au milieu du sternum et qui, vu le texte, représente « l’âme ». (Il ne représente donc ni l’être psychique, ni le centre émotif.) Il y a un zoom sur ce rond qui apparait entouré d’une disque horizontal bleu clair où il y a aussi des ondes concentriques émises par le rond. Puis le zoom continue et apparait une forme horizontale blanche et des mouvements blancs énigmatiques. Puis la caméra recule et apparaissent des formes vertes mouvantes, qui sont globalement horizontales, faisant penser à des mouvements de brume.
Selon la vidéo 2, elles correspondent à de la « conscience de surface ».
Selon le texte de la vidéo 3 qui commence au moment 1:22, elles correspondent à toutes les « parties psychologiques » qui sont relatives à cette partie du corps physique mais il est certain que ce qui correspond à ce qui est dit intérieur ou subliminal n’est pas montré, comme si ça n’existait pas.
Selon le texte de la vidéo 3 qui commence au moment 3:21, il est certain que les auteurs de la vidéo sont dans la confusion intellectuelle à propos de ce qui est désigné par le mot « subliminal ».
Selon le texte de la vidéo 3 qui commence au moment 3:52 et qui est commenté ici, il est certain que les auteurs de la vidéo ignorent que, entre la « conscience de surface » et ce qui est « au plus profond », il y a ce qui est seulement profond et qui est la partie dite intérieure ou subliminale. C’est pour cela qu’ils ne la représentent jamais. Il en résulte que, pour le texte de la vidéo 3 qui commence à 1:47, lorsque la bande blanche ne recouvre pas tous les signes, c’est seulement par un défaut graphique car, selon les auteurs de la vidéo, elle devrait les recouvrir tous.

4:07. « Le système concentrique se compose »
Sur l’illustration qui correspond à ça, l’être humain, vu de trois-quarts avant, apparait avec les signes représentatifs des parties extérieures, avec le gros œil-projecteur derrière lui, avec des ronds blancs représentatifs de chakras (et, une fois de plus, il n’y en a pas au sommet de la tête), et il est dans des bandes colorées dont les centrales sont globalement horizontales. Au moment 4:08 il y a ceci.
Au-dessus de la tête il y a la forme verticale avec un bout arrondi au-dessus de la tête, qui est de couleur marron clair et, dans le bas de laquelle est un rond blanc qui a au-dessus de lui la flamme blanche.
Le bas de cette forme est dans une bande globalement horizontale, de couleur faisant penser à du safran mélangé de vert, dans laquelle est aussi l’espace entre la forme verticale et la tête, dont le haut de celle-ci est aussi dedans.
Le reste de la tête et le cou sont une bande safran.
Le tronc jusqu’au milieu du ventre est dans une bande vert clair et contient deux bandes minces horizontales au niveau du chakra dit « du cœur » et à celui du nombril. Il y a une autre bande mince bleue au bas de la bande verte.
Depuis le milieu du ventre jusque vers le milieu des cuisses, la bande qui est là n’est pas comme les autres car elle est limitée dans sa longueur, ayant une forme du genre soucoupe volante. Elle fait penser à du marron mélangé à du jaune.
Dessous, est du rouge.

4:10. « de l’extérieur, »
Il aurait fallu commencer par indiquer ce qui est au centre du « système concentrique ».
Sur l’illustration, toutes les zones colorées disparaissent et il ne reste que l’être qui a sur lui les signes qui représentent ses parties dites « extérieures » (ou « de surface »), et il a son gros œil-projecteur derrière. Une forme blanche apparait sur le devant jusqu’aux genoux, pour montrer de quoi il est parlé.

4:15. « de l’intérieur »
Sur l’illustration où l’être humain schématisé est désormais vu de profil, les zones colorées réapparaissent sur l’être et son gros œil-projecteur derrière lui, et elles bougent un peu. Il y a donc encore, comme pour la phrase qui commence au moment 3:21, l’erreur d’exprimer que les parties « de surface » ne feraient pas partie d’un plan de conscience alors que les parties dites « intérieures » en feraient partie.
Il y a aussi la ligne verticale à deux pointes de flèches sur laquelle sont des chakras sans celui du sommet de la tête, et avec une flamme jaune orangé dans le bas de la forme verticale qui est au-dessus de la tête, et avec la pointe de flèche en bas au-dessus du milieu des cuisses.
Objectivement, ce qui est « intérieur » n’est montré que par la ligne avec ses signes et par l’indication que des parties de plans de conscience sont dans l’être humain. C’est très insuffisant.
Par ailleurs, il y a les formes verticales à bout arrondi qui sont au-dessus de la tête et en dessous et qui sont hors-sujet car elles ne font pas partie du « système concentrique » mais du « système vertical ». Embrouille.

4:18. « et du plus profond. »
L’illustration précédente disparait mais il reste l’être humain schématisé. Il n’a plus un gros œil-projecteur derrière lui. Il a un rond blanc au sternum, qui clignote, qui a autour de lui, horizontalement, un disque à ondes serrées puis de grandes ondes couleur bleu-roi largement espacées de noir. Que comprendre ?
Dans cela, est-ce qu’il est montré le chakra dit « du cœur », ou le psychique, ou « l’âme » qui, peu avant, est dite être « au plus profond de notre être » ?

4:29. « Nous ne sommes pas conscients de l’intérieur et du plus profond, ni de ce qui est au-dessus et en dessous. Nous sommes seulement conscients de la surface. »
Il y a de la répétition avec ce qui est avant.
« Nous », deux fois. Objectivement, les auteurs disent qu’ils ne sont conscients de rien dans ce qui est indiqué dans l’avant-dernière phrase. Ils auraient pu dire : L’être humain ordinaire n’est pas conscient…. Il est conscient seulement de… Comme déjà dit, il n’y a pas à reprendre une manière de s’exprimer qu’avait parfois Sri Aurobindo, ce qui aidait ses lecteurs à comprendre.
Sur l’illustration, l’être est vu de face. Il a les signes plus ou moins visibles qui représentent ce qui est dit. Puis presque tous disparaissent et il ne reste que ceux qui représentent les parties extérieures de l’être. Une forme blanche allant seulement jusqu’aux genoux clignote. Lorsque l’être se retrouve de profil, la bande blanche clignotante n’est que sur le devant. Elle n’est donc pas sur le derrière de la tête où il y a aussi les signes, jaunes, représentatifs, dans cette vidéo 3, du mental de surface.
À partir d’ici, on renonce, au moins parfois, à comparer les séquences entre elles.

4:53. « Par un retournement intérieur, nous pouvons observer les mouvements de surface de notre conscience. »
L’anglais de ce début est : « By stepping inward », en entrant vers l’intérieur.
On aurait pu écrire : L’être humain, en allant vers son intérieur, peut observer…
On aurait pu écrire aussi : En prenant du recul, car le but est alors de regarder ce qui est à la surface, pas de regarder vers ce qui est plus profond.
Sur l’illustration, le gros œil-projecteur réapparait et se place derrière le corps. Quelle partie de soi représente-t-il ? Le faisceau de rayons blancs de son regard est d’abord fin car concentré sur une petite zone du torse, puis il devient large, voyant de la tête au bas du dos, puis il se tourne vers le haut en devenant fin. C’est alors qu’est dit ce qui suit.

5:06. « Les pensées sont perçues dans la tête. Les émotions, passions, désires [désirs] et pulsions sont perçus dans la poitrine et en-dessous. Au niveau des hanches et en-dessous sont les mouvements les plus inconscients. »
Puisqu’il est parlé d’observation, il semble qu’il aurait fallu écrire : … « hanches et en-dessous sont » perçus « les mouvements » etc.
Pour les deux mots « perçus », l’anglais dit « experienced », expérimentés, sentis. C’est mieux que perçues et perçus.
Sur l’illustration, sont valorisés d’abord les signes jaunes qui sont dans toute la tête : petites taches jaunes qui descendent en lignes en tournant sur elles-mêmes et en formant souvent des 0 et des 1. Ensuite sont valorisées les autres parties. À « en-dessous », l’œil-projecteur disparait.
Est-il correct de dire : « les mouvements les plus inconscients » ? On peut être conscient d’un état psychologique fort qui s’impose à soi, d’un grand tourment, qui est perçu dans le ventre, d’un mouvement sexuel physique. Il y a la conscience de tout cela mais ce n’est pas toujours le résultat d’un mouvement volontaire. Par ailleurs, le mouvement sexuel physique peut être une conséquence de la conscience, de la volonté consciente.

5:37. « Nous sommes normalement immergés dans ces mouvements de surface. Ces mouvements reflètent trois parties de notre être : le Mental, le Vital et le Physique. Ces trois parties se mélangent dans leur fonctionnement normal. »
Anglais pour « immergés » : « lost », perdus.
Anglais pour « se mélangent » : « are woven », sont entremêlées.
« Nous », « notre ». On aurait pu dire : L’être humain est ordinairement perdu […] Ces trois parties, dans leur fonctionnement ordinaire, se mélangent.
On aurait pu mettre les trois parties dans leur ordre d’apparition dans l’évolution : le physique, le vital et le mental.
Dans la langue anglaise, la vie se dit : the life, et la survie se dit : the survival. Dans la langue française, le mot vital désigne ordinairement ce qui concerne la survie, c’est-à-dire, ce sans quoi on meurt. Pour les locuteurs du français, il n’est d’abord pas facile d’employer le mot vital pour désigner aussi ce qui l’est par Sri Aurobindo : les sensations, désirs, émotions, etc. Dans une vidéo, on pourrait laisser un moment de silence pour laisser le temps d’exprimer cela pour les locuteurs du français. D’autres langues sont peut-être concernées par une telle annonce ou pour une autre, par exemple pour le mot mental.
Sur l’illustration, il y a d’abord la forme blanche allant seulement jusqu’aux genoux et elle clignote. Ensuite, deux traits horizontaux font apparaitre trois parties dans lesquelles sont écrits, selon l’ordre indiqué : « Mind », Mental, « Vital », Vital, et « Physical », Physique. Ensuite, il semble que des signes représentatifs de parties inférieures montent dans celle ou celles qui sont supérieures, ou descendent sauf pour les signes du mental qui ne descendent pas. C’est une erreur.

6:00. « Discerner ces trois parties et leurs interactions est le premier pas dans notre monde intérieur. »
On aurait pu dire seulement : « Discerner ces trois parties et leurs interactions est » nécessaire pour développer la conscience de soi-même. Ça convient aux personnes qui ne pratiquent pas le yoga intégral et à celles qui le pratiquent, chacune à sa mesure.
Sur l’illustration, le regard du gros œil-projecteur se déplace le long du corps où les signes représentatifs ne sont plus mélangés.
Il est 6:20 à la fin de cela et l’écran devient noir.
Quelle partie de soi-même accomplit l’action de « Discerner » ?
Avant d’entendre parler de Sri Aurobindo et la Mère, il y a des individus qui vivent des évènements extraordinaires du « monde intérieur », qu’ils en aient ou pas une bonne compréhension. En outre, même après avoir entendu parler de Sri Aurobindo et la Mère, ou lors d’une première rencontre avec au moins celle-ci, des individus peuvent vivre une grande expérience alors qu’ils ne connaissent encore rien des « trois parties et leurs interactions ». Donc, il y a peut-être des individus pour lesquels s’occuper de discerner ce qui est indiqué est « le premier pas dans » leur « monde intérieur » mais généraliser ainsi est abusif. Dire « premier pas » est donc une erreur.

Ici est la fin d’une partie de la vidéo. Elle contient des répétitions en texte et surtout en illustrations. Tout n’est pas compréhensible, on est embrouillé, et on ne répète rien ici.
Un grand problème concerne la représentation de ce qui est appelé « intérieur » car ce qui est montré n’est pas compréhensible et, sur le corps, dedans, il n’y a que des couleurs de plans qui sont représentés aussi à l’extérieur alors que, selon les mots, ce qui est « intérieur » est entre « l’extérieur » et ce qui est au « plus profond ».

Depuis le début de la vidéo, le spectateur regarde passivement celle-ci défiler, se sentant brinqueballé par-ci par-là, tentant cependant de suivre ce qui lui est présenté.
Au début de ce passage de la vidéo, il n’est pas indiqué, ce qui est un défaut, que jusqu’à ce moment 6:20, il y a une introduction à la suite de la vidéo, et on ne peut pas le comprendre alors. On ne peut pas le deviner car il y a déjà des détails et c’est relativement long.
Lorsqu’on le comprend après au moins un autre visionnage, qu’est-ce qui est ainsi introduit ?
Au tout début on exclut ce qui est appelé « vue objective » et qui est le corps physique, le corps matériel, matériel physique. Pourtant, ça ne devrait pas l’être puisque le titre est Parties de l’être, qui concerne toutes les parties.
À un moment, on présente « deux systèmes d’organisation de l’être et de ses parties » (avec surtout le problème de ce qui est « intérieur »).
Lorsqu’on veut présenter tout cela dans une introduction, on signale seulement leur existence et leurs parties, en les situant les unes par rapport aux autres, sans entrer dans des détails en texte ou en illustration, puis on annonce qu’elles vont être présentées, les unes après les autres. (Il faudrait faire cela dans un ordre permettant de comprendre.)
Dans la vidéo, après l’exposition des « deux systèmes », à partir du moment 4:53 il est parlé seulement des parties de la « surface » pour finir en disant que « Discerner ces trois parties et leurs interactions est le premier pas dans notre monde intérieur ». Autrement dit, (à la manière d’une bonne introduction à propos de ce genre de sujet, qui est en forme d’entonnoir car elle part du général pour amener vers le sujet précis traité après), l’introduction annonce que, par rapport à toutes les parties « psychologiques » qui existent, les parties extérieures seulement vont être présentées avec les relations de chacune avec les autres.
Mais la suite de la vidéo présente aussi quelque chose qui est dit correspondre à ce qui est dit intérieur ou subliminal, et aussi au psychique.
L’introduction est donc ratée.
Par ailleurs, la suite ne montre pas toutes les relations entre les parties extérieures car la présentation dans le cadre du yoga intégral exerce son influence.


AUTRE PARTIE DE LA VIDÉO, QUI A UN TITRE

6:23. Titre écrit sur l’écran en anglais : « Physical » et, dessous, en plus petit : « The Consciousness of the Body ». Le sous-titrage est ceci : « Le Physique : la conscience du corps ».
Au début de (l’introduction de) la vidéo, il y a une évacuation du corps physique comme s’il n’était pas une partie de l’être humain dont Sri Aurobindo reconnaissait l’existence, comme si ce dernier ne reconnaissait l’existence que de « parties psychologiques ».
À 6:23, il y a le même genre de mouvement : le « Physique » est aussitôt réduit à n’être que de « la conscience », celle « du corps ». Ce dernier mot exprime la reconnaissance, par les auteurs de la vidéo, de son existence.
Il y a erreur à ne pas le présenter, dans une partie postérieure à une introduction, lorsque le titre est Parties de l’Être.
Ce corps, on pourrait le présenter d’abord en morceaux sans représentation d’un corps humain autour, c’est-à-dire comme étant notoirement hors d’état de fonctionner. Par exemple, il y aurait seulement le squelette, puis lui et les tendons, puis seulement les muscles, puis seulement le système sanguin, etc. Dans la dernière phrase de présentation, il y aurait un corps qui vit, et on dirait qu’il a de la conscience, et ça servirait à introduire la partie suivante relative à cela.

À partir de 6:28 sur la vidéo, alors que le titre est encore à l’écran, l’illustration montre un être humain schématisé debout et entier. Il est bleu, nu, asexué, avec des sourcils noirs et sans autres poils ou cheveux. Il a les yeux ouverts.
Puis il est vu de plus en plus près et le regard se rapproche du ventre.
Aussitôt après la disparition du titre écrit, le regard est comme s’il entrait dans le corps au niveau du pubis.
Il est 6:37.

6:38. « Notre corps a une conscience qui lui est personnelle. »
Le corps physique entier avec son intérieur, organes, etc., avait été présenté avant, dans la première minute de la vidéo. Ici, il ne l’est pas mais il est parlé aussitôt de sa conscience. Plus loin, de 7:04 à 7:22, le corps physique entier avec son intérieur, organes, etc., est à nouveau présenté. Désordre, chaos.
L’illustration montre de la chair, puis des nerfs semble-t-il, et des neurones, et, semble-t-il, d’autres cellules et d’autres composants de la chair. Ces dernières images sont peut-être exactes et adaptées mais sont incompréhensibles sauf pour les personnes qui les connaissent déjà. On aurait pu montrer des images compréhensibles immédiatement : battements du cœur, peau qui réagit au froid (chair de poule, poils qui se hérissent, frissons), ou au chaud (gouttes de sueur), petite blessure qui se guérit montrée par plusieurs photographies successives, globules blancs qui absorbent des microbes, etc. On aurait pu montrer cela jusqu’à la fin de la phrase suivante de la vidéo.

7:04. « Une organisation et une intelligence spontanée sont à l’œuvre pour gérer des opérations très complexes »
Fin de cela à 7:14 puis silence jusqu’à 7:25.
Sur l’illustration, c’est pendant cela, de 7:04 à 7:22, qu’il y a la présentation du corps humain schématisé bleu, selon l’ordre suivant : forme humaine avec des yeux ouverts, sourcils noirs mais sans autres poils ou cheveux, puis, successivement, système nerveux, système sanguin, système digestif, muscles, squelette, forme humaine comme celle du début qui évoque peut-être la peau.

Fin de la phrase précédente de la vidéo.
7:25. « afin de maintenir la santé et l’équilibre dynamique du corps. »
Il aurait été plus exact d’écrire : afin de tenter de maintenir. Pour l’être encore plus, on pourrait écrire : afin de s’occuper de procurer la meilleure « santé » possible et le meilleur « équilibre dynamique » possible.
Sur l’illustration, il y a l’être bleu.

7:34. « Notre état de veille connait seulement quelques mouvements de surface : pensées, idées, imaginations, vagues émotionnelles, passions, désirs et sensations. »
« Notre état de veille ». Mieux : L’état ordinaire de conscience de veille.
Par rapport au sujet indiqué dans le titre (« Le Physique : la conscience du corps »), cette phrase est hors-sujet et elle embrouille.
Il est parlé de faits qui correspondent à des parties de la personnalité qui n’ont pas encore été décrites, quoiqu’indiquées brièvement dans l’introduction, et ça relève du chaos.
Sur l’illustration, l’être humain schématisé est vu presque de profil. Une forme blanche apparait sur le devant de la tête et le cou et elle clignote. Après apparaissent successivement des signes déjà vus pour le passage qui commence à 1:22 et les voici.
Dans toute la tête et le cou il y a les lignes de 0 et 1 descendants, qui sont jaunes. (Il y a donc une contradiction car c’est toute la tête et le cou qui auraient dû être montrés par la forme blanche clignotante.)
Au tronc de l’humain, il n’y a-t-il rien en haut du torse. Pourquoi ?
Pour le reste du tronc, il n’y a que sur son devant qu’il y a des signes représentatifs de la « conscience de surface », en plusieurs bandes superposées dans les limites ne sont pas précises, et qui débordent un peu du corps.
Au torse, il y a des formes vertes mouvantes qui sont globalement horizontales, faisant penser à des mouvements de brume.
Au niveau de l’estomac, sont des formes horizontales mouvantes qui sont faites de jaune et d’orange, et elles contiennent des sortes d’éclairs blancs qui sont plutôt horizontaux ou en diagonale.
Au ventre il y a du rouge avec quelques parties plus claires, jaunâtres, et d’autres sombres qui représentent des profondeurs, et ça fait penser à de la viande ou au moins à du sang, et tout ça est animé par un mouvement montant.
Plus bas, contrairement à précédemment, il n’y a rien dans les jambes.

7:53. « Nous n’avons pas accès à la conscience du corps. [8:02.] Le corps se régule en dehors de notre mental actif. »
On parle du « mental » qui n’a pas encore été décrit et c’est un défaut. Il aurait suffi de dire que le corps se régule tout seul, ou, plutôt : s’occupe tout seul de se réguler le mieux possible.
Sur l’illustration, l’être est vu de face et il y a un zoom sur le visage où il y a les signes indiqués ci-dessus. Puis la caméra descend et montre les autres signes. Arrivée au ventre, elle recule, et l’être est vu de la tête au ventre.

8:25. « Ses fonctions sont des habitudes mécaniques de la matière. »
Anglais : « It is habitual in its operation, reflecting the mechanics of matter ». Il est habituel dans son fonctionnement, reflétant la mécanique de la matière.
Sur l’illustration, la caméra descend et montre les jambes. Il y a du rouge dans le haut des cuisses et, dans toutes les jambes, il y a des petites roues dentées de plusieurs tailles qui tournent en étant souvent dans des engrenages. Pour exprimer l’idée d’habitudes, de répétitions, le choix de telles roues dentées fut bon.
Cela dit, il aurait fallu expliquer pourquoi il n’y en a que dans les jambes alors que ladite « conscience du corps » est censée exister partout en celui-ci.

8:45. « Le corps est le résultat de l’évolution de la conscience dans la matière. »
La phrase est à sa place et elle relève aussi d’une présentation de la formation de l’univers avec notamment l’être humain et son développement jusqu’à présent, et la suite de l’évolution qui est la manifestation supramentale dans des êtres humains actuels et aussi, caractéristiquement, l’apparition d’une autre sorte d’êtres.
L’illustration qui va avec ça est un zoom sur une cuisse puis sur une vue de quatre roues dentées dont trois sont dans un engrenage. Puis il n’y a plus que la quatrième. Elle est d’abord recouverte par l’image d’un noyau d’atome blanc lumineux avec ses électrons qui tournent autour. Il se transforme en un atome, puis d’autres atomes arrivent et forment une molécule, puis d’autres molécules arrivent et se groupent en un amas qui est globalement sphérique. À partir de 8:57, l’amas se transforme en une boule de matière dense terreuse qui est au centre de l’écran.
Cette boule se transforme en un objet vert émeraude vu d’abord verticalement et qui semble être un haricot-grain car ce qui semble être un germe blanc pousse un peu. Il représente la vie. Puis cet objet se transforme en un cerveau vu de côté, qui se tourne pour être vu de face. Il représente le mental. Il y a erreur à montrer ces transformations de l’un en l’autre alors que, dans l’évolution, la vie puis le mental s’ajoutèrent.
Une silhouette de tête apparait avec le cerveau à sa place. La caméra recule et le cerveau disparait en même temps que la silhouette se densifie. Finalement, il y a un être humain schématisé, bleu, vu de face avec les yeux ouverts.
La vie et le mental sont ainsi évoqués alors qu’ils n’ont pas encore été décrits dans la vidéo.
Tout ce qui précède dans la partie « Le Physique : la conscience du corps » est connu en dehors de la pratique du yoga intégral mais c’est pourtant présenté dans le cadre de celui-ci. Ça montre qu’une telle présentation est mauvaise. Il en est de même pour d’autres informations exposées dans la suite de la vidéo. Pour ces dernières, ces trois phrases précédentes, avec l’adaptation à la partie en jeu, ne sont pas répétées.

9:08. « Il porte en lui l’inertie de la matière. »
L’illustration montre d’abord un corps humain schématisé bleu avec des roues dentées blanches dans ses jambes qui sont bleues puisqu’il n’y a pas de rouge. Puis, derrière, apparait la photographie d’un être humain dormant sur un canapé trop petit pour sa longueur. Ce n’est pas du sommeil existant le plus souvent la nuit mais de la sieste improvisée. (Le visage n’est pas vu de face et ne semble reconnaissable que par l’individu lui-même et ses proches.)

9:20. « La conscience du corps conserve tous ses mouvements habituels »
Sur l’illustration, le corps debout de l’être bleu se déplace vers le bord gauche de l’écran. À droite réapparait le noyau d’atome avec ses électrons tournant.

Fin de la phrase précédente de la vidéo et la suivante.
9:34. « et en fait une routine quotidienne. Ceci permet aux habitudes d’animer notre vie quotidienne, indépendamment de notre conscience active. »
L’illustration où il y a encore l’être, devient orange avec des lignes blanches qui représentent des roues dentées et une horloge aux aiguilles qui tournent vite. (Elles sont sur toutes les illustrations suivantes du passage alors que l’être bleu disparait dès le début.) Il y a un soleil qui se lève au-dessus de la mer. Vu les images suivantes, ça semble représenter l’aube. L’illustration suivante montre d’abord une rue bordée de hauts immeubles modernes, et toutes celles d’après sont des scènes avec des humains dans leur vie quotidienne ordinaire : réveil le matin par un réveille-matin, petit-déjeuner, lavage de dents, mouvements de gymnastique, jogging, repas, transport pour aller sur le lieu de travail, de tels lieux, puis la rentrée au domicile, le repas du soir, et quelqu’un au lit avant de s’endormir. Puis c’est la nuit avec la lune qui se lève. Est-ce que ces images sont adaptées ?
Les illustrations, comme en d’autres moments de la vidéo, montrent des visages précis de personnes. On aurait dû cacher les visages ou au moins certaines parties pour qu’ils ne soient pas reconnaissables. Peu importe que les personnes aient été ou non d’accord.
En texte et en illustration sont évoquées des parties de la personnalité qui n’ont pas encore été décrites. Pareil plus loin.

10:12. « Nos sens fonctionnent par habitudes. »
Ça concerne le corps physique.
Sur l’illustration qui va avec ça, il y a une grande tête d’être humain schématisé bleu, vue de face, yeux fermés. Sur les pommettes, le nez et en-dessous jusqu’au bas du cou, il y a de petites roues dentées blanches qui tournent en des engrenages qui descendent. De chaque côté de la tête il y a une forme conique horizontale dont le petit bout est aux oreilles, et elle est faite d’ondes qui avancent vers celles-ci. C’est le son qui est représenté. La caméra descend, montre le torse et les bras à son niveau, qui sont remplis des mêmes petites roues dentées blanches tournantes. Sur le torse il y a aussi la silhouette blanche d’une grande horloge aux aiguilles qui tournent vite, et qui est superposée à une roue dentée qui tourne.

10:28 « Nos désirs deviennent des habitudes sous l’influence de la conscience du corps. »
Sur l’illustration, la caméra descendante est arrivée face au ventre où il y a aussi la silhouette blanche d’une grande horloge aux aiguilles qui tournent vite, et qui est superposée à une roue dentée qui tourne. Sur son cadran apparaissent successivement plusieurs images montrant des « désirs » : homme assis dans un fauteuil de chef d’entreprise (ce qui montre le désir de ce qui est appelé ordinairement réussite sociale : argent, domination, prestige, …), billets de banque saisis par une main, verre d’alcool, sexualité.

10:41 « De même pour les émotions. La conscience du corps fait de nos pensées des habitudes. »
Sur l’illustration, la caméra remonte et, sur l’horloge du torse apparaissent successivement divers émoticônes, ronds jaunes à deux yeux schématisés et avec quelques autres signes exprimant diverses émotions. Puis la caméra monte et on voit le crâne vu presque du dessus, dans le haut duquel y a aussi une grande horloge, qui est horizontale et superposée à une roue dentée qui tourne. Dedans, quatre parties apparaissent (comme quatre parts de tarte) dans lesquelles des lignes de 0 et de 1 descendent à partir du bord extérieur vers le centre. Dans une partie, ces signes sont de couleur vert amande avec du blanc. Dans les trois autres, ils sont roses ou jaunes ou rouges orangés. Ces couleurs ne semblent pas exprimer de distinction de signification.

11:05. « C’est ainsi que nos habitudes psychologiques sont conservées dans la conscience et dans les cellules de notre corps. »
Sur l’illustration, il y a un zoom vers le front puis un glissement de caméra qui fait que, lorsque celle-ci est comme entrant dans la chair, on ne sait pas si on entre dans la tête ou ailleurs. On se retrouve devant notamment des formes globalement rondes mais à la surface irrégulière et qui flottent dans quelque chose. Puis une seule est visible nettement et, dedans, apparait une roue dentée qui tourne. Dans cette dernière, il y a ce qui avait été présenté peu avant : quatre parties dans lesquelles des lignes de 0 et de 1 descendent à partir du bord extérieur vers le centre, en étant de quatre couleurs, une par partie. On est dans la tête, dans le cerveau. Puis on ne voit plus ce dedans mais l’extérieur de la forme. Puis d’autres formes apparaissent et la caméra sort du corps au niveau de la tête, vers la tempe de droite d’un enfant, qui est à gauche de l’écran, tourné vers la droite.

11:24. « En vieillissant, ces habitudes se gravent plus profondément dans le corps et seront plus difficiles à changer. »
Même sans la pratique du yoga intégral, de la volonté d’amélioration peut exister et, donc, au lieu de dire « seront » (« plus difficiles à changer »), il aurait fallu dire : sont.
Sur l’illustration qui va avec ça, près du jeune enfant schématisé apparait au centre de l’écran, vu de face, l’être schématisé adulte qui est ordinaire dans les vidéos. Puis un autre plus âgé apparait à droite. Ils sont tous bleus puis, dans le jeune enfant, de petites roues dentées blanches apparaissent dans les pieds et montent jusqu’aux genoux. Puis dans l’être du centre, elles apparaissent et montent jusqu’en haut des cuisses. Puis elles apparaissent dans l’être plus âgé et remplissent tout le corps en étant nettement plus grandes.

11:38. « Le corps est aussi le récipient de notre long parcours évolutif. Il préserve notre passé en tant que mouvements habituels. »
Anglais pour « récipient » : « reservoir », ce qui correspond au français réservoir. C’est mieux que « récipient ».
Il semble qu’il aurait fallu présenter cet avantage évolutif avant de présenter les inconvénients pour les humains.
Sur l’illustration, sous les pieds de l’être schématisé du centre de l’écran apparait une forme fine verte qui, avec la descente de la caméra, apparait comme étant la branche la plus haute d’un arbre de l’évolution, avec ses divers êtres. Au bas de celui-ci, il y a, en superposition, un noyau d’atome et ses électrons tournant autour, et plusieurs roues dentées dans un engrenage. Puis il n’y a plus que cela sur fond noir.
Après, il y a l’être schématisé d’avant, vu d’en haut, à partir d’un peu plus bas que le milieu des cuisses, avec ses trois grandes horloges/roues dentées (au ventre, au torse et à la tête), chacun contenant ses signes particuliers : représentations de « désirs », émoticônes, lignes de 0 et de 1 en quatre couleurs. Ce qu’on voit des cuisses ainsi que le bas du ventre sont rouges et remplis de petites roues dentées.

11:58. « La conscience physique est passive, habituelle et mécanique. »
L’illustration est la prolongation de celle d’avant, où la caméra est désormais au niveau de l’être.

12:06. « Elle répond par habitude aux contacts externes. Ses mouvements sont aléatoires et dispersifs. »
Sur l’illustration, un gros œil-projecteur apparait à l’épaule droite de l’être, recule, sort un peu du corps, se retrouve avec un faisceau de rayons blancs qui représente son regard, entre avec lui dans la nuque, et se retrouve entre les deux yeux de l’être, qui s’ouvrent.
Le faisceau de rayons blancs éclaire ce qui est devant le corps, des objets, activités ou émotions, qui apparaissent successivement : smartphones, nourritures modernes industrielles, scènes de danse, plusieurs émoticônes, expression de réseaux sociaux, livres, plusieurs chiots groupés, etc., alors que les parties de la personnalité qui y correspondent n’ont pas encore été décrites. Des visages sont reconnaissables et ce n’est pas bien. Par ailleurs, on aurait pu choisir des éléments plus ordinaires, par exemple ceux auxquels étaient confrontés les humanités de la préhistoire lointaine.
Alors que les images précédentes sont montrées, des ondes horizontales de son arrivent à chacune des deux oreilles.
Il y a aussi de petits 0 et 1 des quatre couleurs qui apparaissent dans tout le corps, en vrac, et en sortent comme éjectées, dispersées, correspond au mot « dispersifs ». Ça et les mots qui vont avec sont inexpressifs. Quelle est la signification ?

12:29. « Cependant, son instinct est de perdurer. Elle est la source de l’auto-préservation physique et de la résistance au changement. »
Anglais : « However, its instinct is to persist. Physical self-preservation and resistance to change are native to it », Cependant, son instinct est de persister. La préservation de soi physique et la résistance au changement lui sont inhérentes.
Il est parlé d’« instinct » sans dire d’où il vient. On aurait pu dire : sa nature.
À cette dernière correspond le mot inhérentes, dont l’emploi vaut mieux que de parler d’une « source ».
À part les six derniers mots, ce qui est indiqué relève du début de la vie sur Terre. Il aurait fallu présenter la vie avant. On aurait pu commencer par montrer cela dans des bactéries, plantes et animaux, qui s’occupent de rester en vie et de se reproduire.
Ce passage concerne le fonctionnement de la conscience physique et il aurait dû être présenté avant les relations de celles-ci avec d’autres parties de la personnalité.
Sur l’illustration qui va avec ça, en plus de l’être tel qu’il était avant, au bord gauche de l’écran apparaissent plusieurs bandes horizontales qui sont faites de signes ressemblant à ceux déjà montrés avant. En bas des formes rouges avec des endroits plus clairs ou noirs, Au-dessus, des formes jaunes et oranges avec des éclairs qui sont globalement horizontaux. Au-dessus, des formes vertes globalement horizontales et qui sont mouvantes comme de la brume. Au-dessus du jaune safran contenant des 0 et des 1.
Ces bandes avancent vers l’être qui est au centre de l’écran, debout et de face, autour duquel se sont concentrés les 0 et de 1 en quatre couleurs jusqu’à former une bande l’entourant. La bande horizontale rouge qui est en bas se courbe vers le bas pour passer sous les pieds de l’être, remonter et se remettre horizontale au niveau où elle était au départ. Les autres bandes ont le même mouvement mais en passant au-dessus de la tête. Toutes les bandes atteignent le bord droit de l’écran.
Lorsque c’est fait, le mot correspondant à « perdurer » est prononcé. Ensuite il y a un zoom vers le ventre de l’être.
Quelle est la signification de tout ça ?

12:45. « Son refus de changer est l’un des plus grands obstacles à la transformation. »
Des humains peuvent s’occuper de faire des changements sans pratiquer le yoga intégral. Est-ce que ce mot « transformation » évoque un effet de celui-ci ? Il est probable que oui.
Sur l’illustration, la caméra se rapproche du corps et monte jusqu’à être en face de la tête.

12:58. « Elle a une volonté propre qui ne dépend pas de la volonté du mental conscient et de ses idées. À force de répétitions, elle peut apprendre de nouveaux mouvements jusqu’à ce qu’ils deviennent automatiques et habituelles [habituels]. Comme la conscience physique est passive, elle peut être façonnée par une répétition constante. »
À cette fin il est 13:34.
Il est parlé notamment du « mental » mais il n’a pas encore été décrit.
Dire que la « conscience physique » « a une volonté propre » aurait dû être dit en même temps que « Le corps se régule » tout seul.
On aurait pu écrire : Quoique la conscience physique ait, comme déjà dit, une volonté propre, elle peut recevoir les effets d’autres parties de la personnalité. Par exemple, à « force de répétitions », etc. Il faudrait alors avoir présenté ces autres parties avant.
De même pour : « elle peut être façonnée » par d’autres parties de la personnalité.
L’illustration montre d’abord l’être d’avant vu presque du dessus, avec sa grande horloge/roue dentée tournante horizontale en haut de sa tête et ses lignes de 0 et 1 en quatre couleurs qui sont autant intense qu’au début. Il semble qu’on ne montre pas la « volonté propre » de la « conscience physique », mais le « mental conscient » et ça n’aide pas à comprendre.
L’illustration suivante est celle des mains de quelqu’un qui apprend à taper sur un clavier à écrire. Il serait mieux de montrer d’abord un bébé qui apprend à marcher, et un enfant qui est en train d’apprendre à écrire à la main, précisément à écrire des lignes de petits ronds, de petits traits verticaux, de petites boucles et de boucles allongées (pour les lettres romaines).
Lettres, t. 2, IX, p. 109-110. « Enfin, le corps obéit au mental automatiquement dans les domaines où il est exercé ou dressé à obéir, mais la relation du corps avec le mental n’a pas, en toutes choses, la perfection d’un instrument automatique. Le corps aussi a une conscience qui lui est propre et, bien qu’elle soit un instrument submental ou une conscience subalterne, elle peut aussi désobéir ou ne pas obéir. Dans beaucoup de domaines, ceux de la santé et de la maladie par exemple, dans tous les fonctionnements automatiques, le corps agit par lui-même et n’est pas le serviteur du mental. S’il est épuisé, il peut opposer une résistance passive à la volonté du mental. Il peut brouiller le mental par le tamas, l’inertie, la pesanteur, les fumées du subconscient, de sorte que le mental ne peut agir. Le bras se lève, certes, quand il reçoit la suggestion, mais au début les jambes n’obéissent pas quand il leur est demandé de marcher ; elles doivent apprendre à quitter l’attitude et le mouvement de la reptation et prendre l’habitude de la posture verticale et de la marche. Quand vous demandez pour la première fois à la main de tracer une ligne droite ou de jouer de la musique, elle ne peut pas le faire et ne le fera pas. Elle doit être dressée, entraînée, éduquée, et ensuite elle fait automatiquement ce qui lui est demandé. Tout cela prouve qu’il y a une conscience du corps qui peut agir sur ordre du mental, mais qui doit être éveillée, exercée, transformée en un instrument efficace et conscient. »

13:42. « La passivité de la conscience physique est mise à profit par les agences publicitaires afin de créer de nouvelles habitudes. »
L’anglais de la fin de la phrase est ceci : « to create new habits by repeated impressions », « afin de créer de nouvelles habitudes » par l’effet d’impressions répétées.
Avant de parler de « nouvelles habitudes », on aurait pu parler des premières. Ainsi, avant de parler de la publicité, on aurait dû commencer par l’effet des premiers éducateurs indépendamment de manipulations religieuses en très bas âge, et puis de celles-ci, et aussi de l’endoctrinement des années suivantes, et des autres endoctrinements de l’enfance (soumission à un roi ou une reine, embrigadement nazi à uniforme militaire et croix gammée, ou communiste à foulard rouge autour du cou, pour ne donner que quelques exemples caricaturaux). On aurait dû parler aussi d’autres effets des premières années d’enseignement scolaire ou de son absence.
L’illustration qui va avec cela est, comme le texte, très superficielle. Elle est une série d’images publicitaires pour la célèbre boisson étatsunienne. C’est superposé à l’être schématisé, bleu, qui se remplit de plus en plus de dessin avec le nom de celle-ci écrit en blanc sur fond rouge, et avec aussi des dessins de la bouteille.
À 14:07, le nom écrit devant le visage se met à tourner sur lui-même en se fragmentant. Quelle est l’explication ?

14:11. « La conscience physique apprend lentement mais dès qu’elle a acquise [acquis] une nouvelle compétence elle saura la préserver fidèlement en répétant les mouvements automatiquement sans le contrôle actif du mental. Par exemple, dactylographier, nager, danser ou jouer [d’] un instrument de musique. Ces capacités restent en tant que mémoires du corps. Nous disons alors que le mouvement se fait sans effort. »
Anglais pour un passage : « typing, driving, swimming », dactylographier, conduire, nager.
Il est parlé du « mental » alors qu’il n’a pas encore été décrit.
L’illustration avec des mains tapant sur un clavier réapparait puis on montre quelqu’un qui conduit une voiture, quelqu’un qui nage, etc. (Un visage est reconnaissable.)

15:09. « Ainsi, la passivité de la conscience physique est un grand atout car elle peut transmettre et exprimer les mouvements intérieurs. »
Les mots « mouvements intérieurs » peuvent désigner de la joie, de la tristesse, de la sentimentalité, du désir, etc.
Mais est-ce que cette phrase fut produite en pensant au yoga intégral ?
On aurait pu écrire : « Ainsi, la passivité de la conscience physique » peut être utilisée pour bien faire de nombreuses activités, notamment pour exprimer des « mouvements intérieurs » de toutes sortes et pour éventuellement les présenter aux autres.
L’illustration montre encore plusieurs fois des mains jouant d’un instrument de musique.

15:27. « Nous pouvons assouplir la conscience physique et la rendre réceptive par l’éducation physique. »
Les illustrations sont de deux sortes.
Dans la première, il y a quatre scènes qui sont représentées en même temps, juxtaposées en remplissant l’écran, deux en haut et deux en bas. Sur l’une, il y a un individu faisant de l’escalade. Sur les autres, il y a des lutteurs, des gymnastes et, enfin, une personne qui manie un cerceau dont des parties sont en feu. Les scènes sont mouvantes : ce sont des films.
En premier plan et proportionné à l’écran apparait la silhouette, noire entourée d’une ligne blanche, d’un individu ayant une posture de hatha yoga, qui grandit jusque vers les bords de l’écran. Il disparait en même temps qu’apparait au centre une autre silhouette dans une autre posture et qui grandit aussi pareillement. Onze postures sont montrées ainsi.
Exprimer que le hatha yoga ne serait que de « l’éducation physique » est une erreur.
L’erreur la plus grande est de transmettre objectivement que le yoga intégral implique la pratique du hatha yoga. Voici des citations.

La Synthèse des Yoga, t.1, partie « Le Yoga des Œuvres Divines », Pondichéry : S.A.A., chap. 4. Pages 48 à 49 il y a notamment ceci, dont le début concerne les individus qui pratiquèrent le hatha yoga de manière à ce qu’il soit très efficace. « Les résultats du Hathayoga frappent donc l’œil, ils s’imposent facilement au mental physique ou vulgaire. Et cependant, en fin de compte, nous pouvons nous demander ce que nous avons gagné au bout de tout cet énorme labeur. [...] la faiblesse du Hathayoga est que ses procédés laborieux et difficiles exigent tant de temps et d’énergie, ils imposent une rupture si complète avec la vie ordinaire des hommes, que l’utilisation de ses résultats pour la vie du monde devient impraticable ou est extraordinairement restreinte. [...] Le Hathayoga parvient à des résultats considérables, mais pour de maigres fins, et il les paye d’un prix exorbitant. » (F.d.c.) Tant que les résultats du hatha yoga ne « frappent » pas « l’œil », la plus grande efficacité de la pratique n’est donc pas atteinte, et le pratiquant peut même en être très loin.

La Synthèse des Yoga, Sri Aurobindo, Éditions Buchet-Chastel, t. 2 : Le Yoga de la connaissance intégrale, réédition de 95, chapitre 27 relatif au « Hathayoga ». P. 373, il y a ceci. « [...] il existe aussi deux grandes disciplines, le Râdjayoga et le Hathayoga, [...]. Toutefois, nous n’avons pas besoin d’examiner autrement qu’en passant l’esprit de leurs gradations, car, dans un yoga synthétique et intégral, leur importance est secondaire ; leurs buts, certes, doivent être inclus, mais nous pouvons nous passer complètement de leurs méthodes ou ne les utiliser que comme une aide préliminaire et temporaire. » (Le « yoga synthétique et intégral » dont il est parlé est celui de Sri Aurobindo et de la Mère.) Dans la fin du chapitre suivant qui est relatif au « Râdjayoga », p. 394 et 395 il y a ceci. « Pour un yoga intégral, les méthodes spécialisées du râdjayoga et du hathayoga sont parfois utiles à certains stades du développement, mais elles ne sont pas indispensables dans l’ensemble. Il est vrai que leurs buts principaux doivent faire partie de l’intégralité du yoga, mais on peut y arriver par d’autres moyens. Les méthodes du yoga intégral, en effet, doivent être essentiellement spirituelles et, dépendre à une grande échelle de méthodes physiques ou de procédés psychiques ou psycho-physiques stéréotypés, c’est substituer un fonctionnement inférieur à un fonctionnement supérieur. » (F.d.c.) La fin se comprend ainsi. « Les méthodes du yoga intégral, en effet, doivent être essentiellement spirituelles et, [lorsque l’on se fait] dépendre à une grande échelle de méthodes physiques ou de procédés psychiques ou psycho-physiques stéréotypés [comme dans le râdjayoga et le hathayoga], [ce que l’on fait :] c’est substituer un fonctionnement inférieur à un fonctionnement supérieur. »
(Par ailleurs, le mot « psychiques » et le début du mot « psycho-physiques » qui sont dans cet extrait n’ont pas la signification qui est caractéristique de l’apport de Sri Aurobindo, celle qui se rapporte au guide intérieur. Voici d’autres extraits du même livre. P. 386. « La science psycho-physique du yoga ne commet pas cette erreur. Elle cherche la clef, la trouve et peut effectuer la délivrance ; car elle tient compte du corps psychique, ou corps mental, qui est derrière, dont le corps physique est une sorte de reproduction dans une forme grossière, […]. Ce corps mental ou psychique (que l’âme conserve même après la mort) contient […]. » P. 387 « Le corps physique reproduit la disposition du corps psychique avec sa colonne vertébrale telle une tige et ses centres ganglionnaires semblables aux chakras, […]. » Lorsqu’on a compris ce qui est concerné par la signification caractéristique du mot psychique, on comprend cela lors de la lecture. L’Agenda de Mère, t. 11, p. 375. « Sri Aurobindo s’est servi d’un tas de vocabulaires, et ce n’est que finalement qu’il a adopté celui que j’ai apporté, alors on s’est compris. Avant, au début, quand je suis arrivée, il parlait de toutes sortes de choses comme cela. »)

Le titre particulier du tome 3 de La Synthèse des Yoga est Le yoga de la perfection de soi. Pondichéry : S.A.S., 1977*. Dans son début, il y a ceci. « Le principe du yoga est de prendre un seul ou tous les pouvoirs de notre existence humaine et d’en faire un moyen d’atteindre l’Être divin. Dans un yoga ordinaire, un seul des pouvoirs principaux de notre être, ou un groupe de pouvoirs, sert de moyen, de véhicule, de voie. Dans un yoga synthétique, tous les pouvoirs seront combinés et inclus parmi les instruments de transmutation. [Ici est un aller-à-la-ligne-suivante.] Dans le Hathayoga, l’instrument est le corps et la vie. Tout le pouvoir du corps est immobilisé, rassemblé, purifié, intensifié, concentré à son extrême limite, ou par-delà toute limite, par les âsana et autres procédés physiques ; le pouvoir de vie, de même, est purifié, intensifié, concentré par les âsanâ et le pranayâma. Puis cette concentration de pouvoir est dirigée sur le centre physique spécial où la conscience divine se tient cachée dans le corps humain 1. [Note de bas de page : « 1 Le moûlâdhâra, au bas de la colonne vertébrale. »] Dès lors, le pouvoir de Vie ou le pouvoir de la Nature, lové avec toutes ses forces secrètes endormies dans le plexus nerveux le plus bas de l’être terrestre (d’où seul échappe et participe aux opérations normales de notre activité de veille le peu qui suffit aux besoins limités de la vie humaine), s’éveille et monte de centre [Page suivante :] en centre 1 [Note de bas de page : « 1 Dans l’ordre ascendant : moûlâdhâra, [...]. »], éveillant au passage les forces de chaque niveau de notre être – la vie nerveuse, le centre des émotions, le mental ordinaire, la parole, la vision, la volonté, la connaissance supérieure – , puis traverse le cerveau et rejoint, au-dessus, la conscience divine à laquelle il s’unit. [Ici est un aller-à-la-ligne-suivante.] Dans le Râdjayoga, [...]. » (F.d.c.)
Quelqu’un ayant pratiqué le hatha yoga pendant plusieurs dizaines d’années peut, s’il est honnête à ce sujet, savoir où il en est par rapport au développement décrit par Sri Aurobindo.
Par ailleurs, dans ce qui est ainsi décrit il n’y a pas, dans le hatha yoga, un élément qui est caractéristique du yoga intégral de Sri Aurobindo et de la Mère et qui est l’idée de la présence du psychique en soi, celle de se laisser guider par lui, et la pratique qui va avec cela. Il n’y a pas non plus un autre élément caractéristique du yoga intégral de Sri Aurobindo et de la Mère et qui est, précisément, la « Force de la Mère ».

Concernant le hatha yoga, voici une autre citation de Sri Aurobindo, provenant de Lettres sur le Yoga, t. 5, « La triple transformation », p. 105. « Notre sâdhanâ n’inclut pas la pratique du Hathayoga. Si vous l’utilisez uniquement pour des raisons de santé, elle doit rester séparée de la sâdhanâ ; c’est à vous de choisir. »
Pour le yoga intégral de Sri Aurobindo et la Mère, ce premier mot « sâdhanâ » désigne ce yoga, et le deuxième désigne sa pratique faite par un individu particulier.

Enfin, voici un extrait du tome 2 de L’Agenda de Mère, entretien du 19 mai de l’année numérotée 1961 par tyrannie chrétienne. « [...] tout d’un coup, on découvre quelque chose. Par exemple, au commencement de ce Yoga de la Perfection de Soi, Sri Aurobindo fait une revue des autres yoga et il commence par le Hatha-Yoga ; je venais de traduire cela, puis je me suis souvenue de ce que Sri Aurobindo disait (que le Hatha-Yoga était très efficace, mais que, en somme, on passait toute sa vie à s’occuper de son corps, et que c’est un gros labeur pour quelque chose qui n’est pas très essentiellement intéressant), bon, alors j’ai "regardé" cela et je me suis dit : "Mais après tout (j’ai regardé la vie telle qu’elle est et telle que les gens la vivent)... mais on passe au moins 90 % de sa vie à s’occuper de GARDER son corps, de continuer ! Au fond, c’est tant d’attention et de concentration sur un instrument qui est très peu utilisé à quelque chose." Enfin je regardais avec cet air-là, et tout d’un coup, toutes les cellules de mon corps ont répondu d’une façon tellement spontanée et CHAUDE (comment dire ?) quelque chose de si... si émouvant. Elles m’ont dit : "Mais c’est le Seigneur qui s’occupe de Lui-même en nous !" Chacune disait "Mais c’est le Seigneur qui s’occupe de Lui-même en nous !" [À la ligne :] C’était vraiment joli. Alors je me suis donné une tape à mon intelligence : "Ce qu’on peut être idiot ! Tu oublies toujours l’essentiel." [À la ligne :] C’était très spontané et tout à fait joli. » (F.d.c.) La réponse des cellules ne concernait pas seulement le hatha yoga mais « la vie telle qu’elle est et telle que les gens la vivent » où « on passe au moins 90 % de sa vie à s’occuper de GARDER son corps ». Ça concerne donc la nourriture du corps, l’action pour qu’il soit en la meilleure santé possible, la gymnastique pour l’entretenir, sa protection contre le froid, le chaud, la pluie, les agresseurs, etc. et, donc, notamment le logement, ainsi que d’autres actions directes, et aussi toutes les activités pour obtenir de l’argent pour pouvoir faire cela, et ce qui est nécessaire pour pouvoir les exercer. Il n’y a pas une condamnation, une interdiction, du hatha yoga mais Sri Aurobindo n’avait pas fait cela non plus. Tous les individus qui veulent le pratiquer peuvent le faire.
L’enjeu est de savoir sa place dans le yoga intégral de Sri Aurobindo et de la Mère. La réponse est dans les citations placées ci-dessus.

Dans une vidéo relative à Sri Aurobindo et la Mère, il faudrait absolument ne rien dire du hatha yoga et ne rien en montrer.


15:51. « Un corps bien entrainé devient un instrument réceptif capable d’exprimer la conscience supérieure. »
Ça relève de la présentation du yoga intégral.
L’illustration montre d’abord le haut de l’être humain schématisé, bleu, qui reçoit un faisceau de rayons de lumière blanche qui contient des particules blanches descendantes. Ça fait que sa couleur bleue devient plus claire. Cette partie plus claire s’étend jusque dans les mains et les pieds de l’être qui est assis devant un piano. Il y a plusieurs vagues de clarté qui descendent ainsi. Par ailleurs, est-ce que la musique qui accompagne cela provient d’une « conscience supérieure » ?
À 16:16, l’écran est noir.


Ici est la fin de la partie de la vidéo 3 qui est titrée « Le Physique : la conscience du corps ».
Pour le physique, aurait-il fallu parler d’abord de la matière avant l’apparition de la vie, avec par exemple la conscience qu’il y a qui provoque notamment la structure des pierres précieuses ?
Par ailleurs, ce qui est appelé « la conscience du corps » aurait pu être précisé au moins un peu.
Lettres, t. 6, « La transformation du physique », II, p. 28. « La conscience corporelle et la conscience physique ne sont pas identiques ; la conscience corporelle n’est qu’une partie de la conscience physique. »
Lettres, t. 2, XI, p. 142. « [Le matériel :] C’est le degré le plus physique du physique. Il y a le physique mental, le physique vital, le physique matériel. »
Lettres, t. 2, XI, p. 142. « Oui — ou du moins c’est [la conscience matérielle] une partie distincte de la conscience physique. Le mental physique, par exemple, est étroit, borné, souvent stupide, mais il n’est pas inerte. La conscience matérielle, au contraire, est inerte et aussi, dans une large mesure, subconsciente ; elle n’est active que lorsqu’une énergie l’entraîne, autrement elle reste inactive et immobile. Quand, pour la première fois, on entre en contact direct avec ce niveau, le corps a une sensation d’inertie et d’immobilité, le vital physique se sent épuisé ou las ; dans le mental physique, il y a une absence de prakâsha et pravrtti [Ici, un renvoi à une note de bas de page :] 64    ou seulement des pensées et des impulsions très ordinaires. J’ai mis beaucoup de temps à faire descendre une lumière ou un pouvoir quelconque à ce niveau. Mais dès qu’il est illuminé, l’avantage est que le subconscient devient conscient, et ainsi un obstacle très fondamental est éliminé de la sâdhanâ. »
Lettres, t. 2, XI, p. 137. « Le corps, par exemple, a sa propre conscience à partir de laquelle il agit, même sans aucune volonté mentale de notre part, ou même à l’encontre de cette volonté, et notre mental de surface sait très peu de chose de cette conscience corporelle, ne la ressent que d’une manière imparfaite, n’en voit que les effets dont il a la plus grande difficulté à découvrir les causes. Acquérir la perception de cette conscience corporelle séparée, voir et sentir ses mouvements et les forces qui agissent sur elle de l’intérieur ou de l’extérieur, et apprendre à la maîtriser et à la diriger même dans ce que ses processus ont de plus caché et (pour nous) de plus subconscient, tout cela fait partie du yoga. Mais la conscience corporelle elle-même n’est qu’une partie de la conscience physique individualisée en nous, que nous rassemblons et construisons à partir des forces secrètement conscientes de la Nature physique universelle. [Ici, un aller-à-la-ligne.] Il y a la conscience physique universelle de la Nature, et il y a la nôtre, qui en fait partie, est mue par elle, et que l’être central utilise comme support de son expression dans le monde physique, et pour manipuler directement tous ces objets, ces mouvements et ces forces extérieurs. Ce plan de conscience physique reçoit des autres plans leurs pouvoirs et leurs influences et en fait des formations dans son propre domaine. Par conséquent, nous avons un mental physique en plus du mental vital et du mental proprement dit ; nous avons, en nous, une partie physique-vitale — l’être nerveux — en plus du vital proprement dit ; et tous deux sont largement soumis aux conditions de la partie corporelle grossièrement matérielle qui est, pour notre expérience, presque entièrement subconsciente. » Original en anglais pour la fin, extrait n° 502 : « Therefore we have a physical mind as well as a vital mind and the mind proper; we have a vital-physical part in us – the nervous being – as well as the vital proper; and both are largely conditioned by the gross material bodily part which is almost entirely subconscient to our experience. »

Ici est la fin de la partie qui est titrée : « Le Physique : la conscience du corps ».

Pour lire la suite, cliquer ici.

 

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