Canalblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Ohoettilto-5 (oho-et-til-to-5)
Ohoettilto-5 (oho-et-til-to-5)
Publicité
Pages

Site. Partie 55. (4 pages environ.)

Pour lire ce qui précède, cliquer ici.

 

 PAGE 2


 Cette page est présentée après ce qui précède car son illustration peut s’apprécier ainsi correctement.
 

 Légende : « Auroville : laboratory of all human difficulties », Auroville : laboratoire de toutes les difficultés humaines.

 Dans le livre : Paroles de la Mère I, p. 337, il y a ceci, qui date du 10 mars 1970*. Quelqu’un disait à la Mère que, dans un quartier d’Auroville, il y avait des difficultés car « Chacun tire de son côté... Personne n’a vraiment le contact avec ce qui est vrai... ». Réponse : « Il faut bien penser qu’on part de l’état de l’humanité actuelle. Alors vous avez à faire face à toutes les difficultés ; il faut trouver la solution ».
 À Auroville à l’époque, il était cherché à vivre selon des règles inhabituelles. Il y avait par exemple la direction essentielle de la Mère, « Conscience Divine » alors incarnée, et, en plus, chacun agissait selon ce qu’il était déjà et selon ce qu’il pouvait devenir. Il y avait aussi des règles matérielles comme l’absence de propriété privée et la recherche d’une société sans rémunération des Auroviliens pour le travail accompli.
 Puisque ces règles n’étaient pas en vigueur partout dans le reste de l’humanité, les difficultés qu’elles pouvaient provoquer n’étaient pas représentatives de toutes les difficultés humaines. Elles étaient nouvelles quoique, évidemment, ce qui relevait de la nature des êtres humains, avec des variations, n’était pas nouveau.

 Par ailleurs, la légende de l’illustration fait surtout penser à la première phrase d’un message de la Mère qui semble dater de la fin 67 ou du début de 68. « L’Inde est devenue la représentation symbolique de toutes les difficultés de l’humanité moderne. » C’est notamment dans le livre : Paroles de la Mère I, p. 401.
 Cette phrase n’est pas applicable à Auroville car les difficultés liées à ses règles ne sont pas représentatives des difficultés des autres groupes d’humains qui n’ont pas les mêmes : « être serviteur volontaire de la Conscience Divine », vivre sans rémunération pour son travail, sans propriété privée ni collective à une partie du groupe, etc.

 Il semble que l’auteur de l’illustration et ses approbateurs que sont tous les Auroviliens qui approuvent sa présence sur le site internet de leur ville, se considèrent face à des problèmes très compliqués et dont les solutions n’apparaissent pas.

 Ici se termine la présentation de la légende et son commentaire.

 Sur le dessin, il y a deux personnages assis à une table dont on peut d’abord penser qu’ils sont deux Auroviliens, une femme et un homme. Mais chacun a une auréole et ça finit par faire constater que Sri Aurobindo et la Mère sont représentés.
 Celle-ci a la main posée sur un robinet qui est au-dessus de la table et sous lequel est placé un bol sur une soucoupe qui est le symbole d’Auroville. À côté sont trois objets, deux font penser à une salière et une poivrière, le troisième à une pipette. Ça évoque des dosages précis à établir. À côté il y a un papier sur lequel est écrit : « Menu [:] subtle soup », Menu [:] soupe subtile.
 C’est relatif, semble-t-il, au résultat qui est attendu à la sortie du robinet.
 Concernant ce qui arrive à celui-ci par un tuyau, il y a d’abord en haut à gauche écrit sur trois lignes : « D.N.A ? », « A.D.N ? », « AND ? », ce dernier mot anglais signifiant : et. Il y a une représentation d’un fragment d’ADN. L’idée est que, à partir de l’évolution ayant produit l’être humain actuel, quelle est la suite ? Il y a des éprouvettes : les Auroviliens sont-ils considérés comme étant dedans ? Un dessin de la forme de galaxie est accroché au mur à gauche parmi les éprouvettes.
 La tuyauterie est représentée compliquée, avec des blocages, en passant notamment par l’intérieur du globe de cristal (du Matrimandir) posé sur son socle constitué de symboles de Sri Aurobindo. Dedans sont plusieurs individus accroupis et un nouveau arrive par le tuyau en haut, bras et tête en premier.
 À côté il y a une boite d’allumettes qui est ouverte et aussi une allumette qui vient de servir car elle fume encore.
Elle servit à allumer la lampe à pétrole qui est à côté, allumée, dont la partie enflée à environ la taille du globe de cristal. Dedans sont des paires d’yeux exprimant du mécontentement. Sur le socle est écrit « AGNO », AGNO. Quelle est la signification ? Ça fait penser à agnostique.
Sur la table est un livre dont le titre est « On the grace », [Traité] sur la grâce. En haut à droite, dans un cadre est écrit : « The grace never fails », La grâce n’échoue jamais.
Sri Aurobindo est représenté en train de regarder tout cela de manière étonnée, ce qui est exprimé par un point d’interrogation placé au-dessus de sa tête.
Le visage de la Mère exprime de la satisfaction. Autour de son auréole, il y a des petits traits, comme rayonnants : qu’est-ce qu’ils représentent ?

Il est exprimé que la Mère est la cause de la situation dans Auroville, que les Auroviliens sont dans une situation qu’elle veut et comprend alors qu’eux ne la comprennent pas et sont comme manipulés, triturés. L’idéologie mauvaise qui domine dans Auroville, dont le caractère mauvais n’est pas perçu par ses partisans, est attribuée à la Mère. Et il n’y a pas qu’elle.

Il n’y a donc pas la perception qu’une grande partie de la situation vient du contraire : ne pas agir comme ce qu’elle veut, et ne même pas penser ainsi.
Il n’y a pas la perception du grand encombrement mental que se sont créé des Auroviliens (au moins ceux qui dominent), notamment en acceptant l’appropriation par l’Inde et d’abord en se faisant vivre au niveau d’idéaux (mentaux). Il y a une hypnotisation sur un idéal, un rêve, une vision. Un pouvoir hypnotique du monde vital est en action. Il y a une sorte de folie collective (qui n’est pas des sortes qui apparaissent notoirement comme des maladies).
Ceux des Auroviliens qui sont en jeu vivent dans leur bulle, leur bocal, en se croyant supérieurs au reste de l’humanité.
L’état mental produit des conséquences dans la vie.

Personne n’est obligé de s’obséder à propos d’idéaux, d’évacuation de l’essentiel d’Auroville, de forme de galaxie et d’autres sujets relatifs au plan de la ville, de prétendus Pavillons de pays, etc. Personne n’est obligé de s’encombrer d’éléments qui bloquent le passage à ce qui cherche à arriver.

Est-il difficile de comprendre ce qui est indiqué dans le présent texte, même s’il contient quelques erreurs secondaires ? Il est possible que le fanatisme et l’orgueil fassent que, dès que son titre est lu, il y ait son rejet immédiat.
Lorsqu’il y a une lecture, que la compréhension existe, et qu’il y a la prise de conscience de l’existence de l’idéologie mauvaise et de sa domination dans Auroville, est-il difficile de cesser immédiatement de l’approuver, de la soutenir, de la diffuser ? Non !
La combattre est plus difficile puisqu’il y a le risque de se faire expulser de cette ville. On peut faire ce qui est possible.
Suivre son guide intérieur, quelles que soient les conséquences. Peut-on aussi finir par trouver une voie du milieu ? »

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Ainsi est la fin du texte qui fut publié sur le blog Ohoettilto-5 le 6 septembre 2019*.

Concernant le commentaire précédent de l’illustration de la page 2, voici deux précisions.

Il est parlé du message de la Mère qui est « L’Inde est devenue la représentation symbolique de toutes les difficultés de l’humanité moderne », en disant qu’il semblait dater de la fin 67 ou du début de 68. Il date très probablement du 1er ou 2 février 68. Dans L’Agenda de Mère, on voit qu’un entretien de la Mère avec Satprem date du 31 janvier 68 et celle-ci ne parla pas de cela. L’entretien suivant date du 3 février et la Mère annonça ceci, où chaque aller-à-la-ligne-suivante est remplacé par une barre oblique. « Et puis j’ai écrit quelque chose... Ils voulaient faire une sorte de brochure sur Auroville, à distribuer à la presse, aux gens du gouvernement, etc., le 28 [Renvoi à une note de bas de page :] 1 [« 1. Pose de la première pierre d’Auroville. »], et avant, il y a une conférence de toutes les nations […] à Delhi, dans deux ou trois jours. Et Z [Angélie] y va, et elle veut emporter les papiers d’Auroville. Ils avaient préparé des textes – toujours longs, ça n’en finit plus : des discours, des discours. Alors j’ai demandé, je me suis concentrée pour savoir ce qu’il fallait dire. Et puis tout d’un coup Sri Aurobindo m’a donné une révélation. Ça, c’était intéressant. Je me suis concentrée pour savoir le pourquoi, le comment, etc., et puis tout d’un coup, Sri Aurobindo a dit... (Mère lit une note) / "L’Inde est devenue... / C’était la vision de la chose, et alors ça s’est traduit en mots français tout de suite. / "L’Inde est devenue la représentation symbolique de toutes les difficultés de l’humanité moderne. / […]. / Alors j’ai écrit cela. Je ne leur ai pas dit comment ni pourquoi, mais je leur ai dit : mettez cela au commencement de votre papier, quel qu’il soit ; vous pouvez raconter tout ce que vous voulez, mais ça, d’abord. » De cela il est déduit que la rédaction du message date du 1er ou 2 février 68.

Voici la deuxième précision du commentaire de l’illustration de la page 2. Il y est écrit que sur la table sont notamment trois objets dont deux font penser à une salière et une poivrière, le troisième à une pipette. Voici un agrandissement de cela.
 
La pipette est au premier plan. Derrière, il n’y a pas seulement une salière et une poivrière, de taille égale, mais aussi, devant, un pot, moins haut, qui est à moutarde. (Ces trois objets sont parfois posés sur un socle qui a une poignée, l’ensemble faisant donc un seul objet composé de quatre éléments pouvant se séparer.)

 

Pour lire la suite, cliquer ici.

Publicité
Publicité
Publicité