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Ohoettilto-5 (oho-et-til-to-5)
Ohoettilto-5 (oho-et-til-to-5)
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Pages

Site. Partie 51. (11 pages environ.)

Pour lire ce qui précède, cliquer ici.

 

PAGE 9

Cette page est présentée ici après la page 3 à cause de son contenu qui est un formulaire à signer au moins par tous les nouveaux Auroviliens, ce qui est en relation directe avec cette page 3 venant d’être présentée.

« Application Agreement », Accord de demande, ou : Accord de candidature, ou autre chose.
Dernière mise à jour le 5 avril 2018*.

« Agreement to be signed by all Applicants
Please note that the following text are not words of The Mother. This document is to be attached and used with all Admission Application Forms. This is an agreement to be signed by each applicant.
Values and principles guiding the collective life of Auroville
o   Auroville is an experiment, based on the ideals and vision of Sri Aurobindo and The Mother.
o   Messages of The Mother about Auroville, such as “The Charter of Auroville”, “A Dream”, and “To be a True Aurovilian”, contain guiding steps towards the realisation of these ideals.
o   All forms of connecting with the Divine are recognised as means for personal growth. The Mother stated: “Auroville is for those who want to do the Yoga of work”.
o   No particular religion or sectarian beliefs are encouraged. The propagation of any religious or sectarian beliefs is not in line with Auroville’s vision.
o   People living in Auroville are expected to contribute to the collective welfare in work, kind and/or money. Aurovilians should give their full time and energy to Auroville, ideally through the practice of Karma Yoga.
o   Auroville is a place for manifesting human unity. Any discrimination, social, political, geographical, economic or racial, is not acceptable.
o   Residents abstain from active involvement in Indian or international party politics.
o   Auroville is aspiring to be a universal cultural township and is subject to the laws of India. Residents abide by the laws of India. Auroville maintains a zero tolerance policy on illegal drugs.
o   All forms of violence are in contradiction to the ideals of Auroville. Physical violence and the threat of it are grounds for expulsion from the community.
o   Auroville is located in Tamil Nadu, which has a unique heritage. Residents need to respect its cultural values and avoid any form of disrespect towards local people and their customs, traditions and social order. The same respect is expected to be extended to the cultural values of all nations.
o   Non-ownership of immoveable assets (land and buildings) in Auroville is a collective value of Auroville. Stewardship (or care-taking), of any Auroville property, does not imply ownership, and may be revised at any time.
o   All immoveable assets in Auroville are owned by the Auroville Foundation, which holds them in trust for humanity as a whole. No resident of Auroville may acquire any immovable assets in Auroville. Ownership of any such asset in Auroville must be declared when joining Auroville.
o   Auroville is a self-governing community which aims to build collective prosperity for all its members, irrespective of the type of work one is engaged in. Everyone endeavours to build an economy based on generosity and sharing for the “city the Earth needs”.
o   Internal conflict resolution processes have been created to resolve conflicts arising between the members of the Auroville community with mutual respect and understanding. Residents   agree only to involve an external agency after having exhausted the possibilities of conflict resolution based on Auroville internal processes.
By signing this document, anyone residing in Auroville agrees to the above. »

Traduction par fragments commentés.

Titre : Accord devant être signé par tous les Candidats
Comprendre : Texte devant être signé par tous les Candidats pour exprimer leur accord.

Suite immédiate.
Notez, s’il vous plait, que le texte suivant n’est pas composé de paroles de La Mère. Ce document doit être joint et utilisé avec tous les Formulaires de candidature à l’admission. Cet accord doit être signé par chaque candidat. (Fin provisoire de la traduction.)
Il y a une majuscule à l’article La devant le mot Mère.
Il est annoncé implicitement que le contenu du texte ne correspond pas entièrement à des paroles de la Mère. Le problème est alors de savoir s’il existe quand même dans leur cadre ou en-dehors de lui, c’est-à-dire en y étant contraire.
Est-ce que c’est le Formulaire B indiqué dans le document : Politique d’admission actuellement utilisée par le Service des Entrées, celui qui a un texte principal et six annexes ? Il semble que oui mais est-ce qu’il l’est ? En tout cas, c’est un document qui doit être signé par tous les candidats à devenir Aurovilien.
Suite immédiate.
Valeurs et principes guidant la vie collective d’Auroville (Fin provisoire de la traduction.)
Est-ce que la distinction entre valeurs et principes provient de la Mère ? Que vaut-elle ? Il aurait fallu faire une liste de ce qui est appelé valeurs et une autre de ce qui est appelé principes.

Suite immédiate.
o   Auroville est une expérience basée sur les idéaux et la vision de Sri Aurobindo et de La Mère. (Fin provisoire de la traduction.)
Est-ce que c’est une valeur ou un principe ou autre chose ?
Par ailleurs, dès la première règle, il y a l’évacuation du vrai, de l’essentiel, de la règle pour agir : « pour séjourner à Auroville, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine ». Il reste des idéaux (mentaux) par rapport auxquels il faudrait se comporter, ainsi que ce qui est appelé la vision indiquée de laquelle est aussi forcément omis l’essentiel qui est la notion qu’il y a quelque chose qui cherche à se manifester et qu’il faut chercher à s’en faire l’instrument (chacun à sa mesure).
Un tel mot vision correspond à un idéal : on ne s’occupe pas de contribuer à manifester davantage la « formation » relative à Auroville faite par la Mère en s’occupant d’être, à la mesure de chacun, « serviteur volontaire de la Conscience Divine », à Auroville ou ailleurs. Chaque fois que le mot vision est employé ainsi à Auroville, notamment sur son site internet, il y a la même signification.
C’est pour l’idéalosentimentalisme, qui relève de l’être extérieur, que, ailleurs, on parle de l’appel d’Auroville. Est-ce qu’on peut rester coincer à cet état d’être ? Est-ce qu’on peut aller au-delà vers l’intérieur jusqu’au guide intérieur, lui qui poussa à l’action, à travers cet aspect de l’être extérieur ?
Dans la vraie réalité, Auroville existe dans le cadre de la manifestation supramentale sur la Terre.
Elle n’est pas une expérience mais correspond à une action en cours, faite pour durer, et qui devient ce qu’elle doit être à mesure de l’ouverture à ce qui cherche à se manifester et de la réception de cela par des individus, dans cette ville et aussi ailleurs.

Suite immédiate.
o   Les messages de la Mère à propos d’Auroville, tels que "La Charte d’Auroville", "Un Rêve" et "Pour être un vrai Aurovilien", contiennent des étapes déterminantes pour la réalisation de ces idéaux. (Fin prov. de trad.)
Le texte Un Rêve ne fut pas créé pour Auroville mais est utilisé, légitimement, pour elle.
(Le système internet de traduction automatique dit que « guiding steps » correspond à : étapes déterminantes. Littéralement, les deux mots anglais signifient : étapes de guidage, dont on ne sait pas ce que ça pourrait signifier ?)
Il est exprimé que les trois textes contiennent l’indication d’étapes déterminantes mais il n’est pas dit ce qu’elles sont.
Objectivement, il serait difficile d’en faire la liste car pas une seule étape n’est indiquée, qu’elle soit ou non déterminante.
Dans ces trois textes, il y a des expressions notoires ou sous-entendues qu’il y a du développement, quelque chose qui se déroule dans le temps, de la progression, mais aucune étape n’est indiquée.
Ainsi, dans la Charte, il y a ceci. « […] pour séjourner à Auroville, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine. […] Auroville sera le lieu de l’éducation perpétuelle, du progrès constant […] Auroville veut être le pont entre le passé et l’avenir. Profitant de toutes les découvertes extérieures et intérieures, elle veut hardiment s’élancer vers les réalisations futures. […] Auroville sera le lieu des recherches spirituelles et matérielles […]. »
Dans Un Rêve, il y a ceci qui est dans le passage reproduit dans l’Annexe A. « n’obéir qu’à une seule autorité, celle de la suprême vérité ». (Dans la fin qui n’y est pas reproduite, il y a des expressions de développement mais aucune étape n’est indiquée. « […] est en voie de devenir […] nous nous efforçons […], à la mesure de […]. La réalisation est certes loin d’être parfaite, mais elle est progressive ; et petit à petit, nous nous avançons vers […]. »)
Dans le texte Pour être un vrai Aurovilien, il y a ceci : « La première nécessité est la découverte intérieure […]. Au centre il y a un être libre, vaste, connaissant, qui s’offre à notre découverte et qui doit devenir le centre agissant de notre être et de notre vie à Auroville. […]. […] la découverte intérieure […] ne peut s’accomplir que dans la paix et la transparence du parfait désintéressement. […] Plus nous sommes consciemment en rapport avec notre être intérieur, […]. Laisser la conscience organiser un peu de matière à travers son corps, est très bon. Mettre de l’ordre autour de soi, aide à mettre de l’ordre en soi. On doit organiser sa vie […] selon une conscience organisée intérieure […]. La terre tout entière doit se préparer à l’avènement de l’espèce nouvelle, et Auroville veut travailler consciemment à hâter cet avènement. […] le meilleur moyen est de se consacrer entièrement au divin. »
Comme indiqué ci-dessus, dans ces trois textes, aucune étape n’est indiquée mais il y a des expressions notoires ou sous-entendues qu’il y a du développement, quelque chose qui se déroule dans le temps, de la progression.
À la base de cela, il y a ce qui est exprimé dans la Charte par les mots « Conscience divine ». Ça peut venir de l’intérieur de soi ou d’au-dessus de soi. Dans tous les cas, ça cherche à se manifester, à être manifesté, et l’enjeu est de se mettre à son service, de s’en faire l’instrument, en l’exprimant dans la vie. On peut aussi reconnaitre, mouvement à l’intérieur de soi, un évènement qui arrive à l’extérieur de soi, comme étant une expression de la « Conscience Divine », et se démarquer par rapport à lui.
Agir ainsi n’est pas réaliser des idéaux.
Pourtant, dans le texte commenté, c’est de cela qu’il est parlé : des étapes déterminantes pour la réalisation de ces idéaux.
Selon le texte commenté, il y a des idéaux (mentaux) et il est cherché à les réaliser, à les manifester, en se référant à la conception que chacun se fait d’eux et du comportement qui devrait exister en conséquence.

C’est l’erreur constante de l’idéologie dominante d’Auroville.
Elle est une négation du bon comportement. Elle est anti-divine. C’est l’idéologie antidivine d’Auroville, qui remplace momentanément ce que la Mère avait annoncé. Qui est à son origine ?
Suite immédiate.
o   Toutes les formes de connexion avec le Divin sont reconnues comme des moyens de croissance personnelle. (Fin provisoire de la traduction.)
Qu’est-ce qui est appelé : formes de connexion avec le Divin, surtout lorsque l’essentiel est omis, faisant qu’il n’y a que des idéaux ? Ça parait n’être que des mots.
En plus, il semble y avoir la notion d’individus qui agissent pour se connecter mais sans que ça corresponde à de la manifestation. Est-ce que c’est de l’hindouisme théorique qui produisit ce passage ? Est-ce qu’il n’y a que des histoires qu’on se raconte ? Est-ce qu’il n’y a que de la croyance ?

Suite immédiate dans le même paragraphe.
La Mère a déclaré : "Auroville est pour ceux qui veulent faire le yoga du travail". (Fin prov. de trad.)
Ce qui est appelé yoga du travail et sa relation avec le yoga des œuvres de Sri Aurobindo et la Mère est traité à propos du premier onglet du site internet d’Auroville.
Le message complet de la Mère est ceci. « Auroville a été créée pour réaliser l’idéal de Sri Aurobindo qui nous a enseigné le Karmayoga. Auroville est pour ceux qui veulent faire le Yoga du travail. [Ici, un aller-à-la-ligne-suivante.] Vivre à Auroville, c’est faire le Yoga du travail. Par conséquent, tous les Auroviliens doivent se charger d’un travail, et le faire comme un Yoga. » « 27 mars 1973 » Page 122, volume 13, de la version en anglais de Œuvres complètes de la Mère, en 17 volumes. C’est aussi dans le volume 2 de Paroles de la Mère, en français, p. 242.
Dans ce message il n’y a pas de synonymie entre : Karmayoga, et Yoga du travail : le travail est une partie de l’autre.
Un autre message est ceci. « La vraie spiritualité se trouve dans le service de l’œuvre divine. [Ici, un aller-à-la-ligne-suivante.] Le refus de travailler pour tous n’est qu’une manifestation égoïste et n’a aucune valeur spirituelle. [Ici, un aller-à-la-ligne-suivante.] La première chose à faire pour pouvoir vivre à Auroville, c’est d’accepter de se libérer de son ego. [Ici, un aller-à-la-ligne-suivante.] 24 février 1971 »
Dans ce message il n’y a pas de synonymie entre : service de l’œuvre divine et : travailler.Le plus ancien de ces deux messages, le deuxième, avait été émis à propos d’individus qui étaient venus vivre à Auroville mais qui ne voulaient pas travailler. Puisque son enjeu était d’inciter à travailler, il est normal qu’il y ait l’insistance sur le Yoga du travail. Par ailleurs, l’expression accepter de se libérer de son ego correspond au yoga des œuvres en général et notamment à ceci de la Charte : « pour séjourner à Auroville, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine ». C’est ce qu’avaient fait ces individus lorsque, ayant obéi à leur guide intérieur, même si son indication avait été perçue à travers des motivations superficielles, ils étaient venus vivre à Auroville, et il leur restait donc à continuer d’agir correctement. Ils ne faisaient pas cela lorsqu’ils refusaient de travailler. Après le message, ils avaient donc à choisir, soit de continuer à suivre « la Conscience Divine » qui, cette fois s’exprimait par la femme la Mère, soit de ne pas obéir, avec les conséquences.
Il est probable que l’autre message fut aussi émis à propos d’individus qui étaient venus vivre à Auroville mais qui ne voulaient pas travailler. La signification est la même.
Dans les deux messages, leur contenu était adapté à leurs destinataires.
Dans le texte commenté, valoriser le yoga du travail est une réduction, une déformation.
Pour ceux des Auroviliens qui considèrent qu’il n’y a pas à pratiquer, chacun à sa mesure, le yoga des œuvres mais seulement sa partie qui est le yoga du travail, la situation est très favorable à leur égo car celui-ci peut être laissé dominer en-dehors des heures de travail où, durant celles-ci seulement, un effort est censé être fait.
Suite immédiate.
o   Aucune religion ou croyance sectaire particulière n’est encouragée. La propagation de toute croyance religieuse ou sectaire n’est pas conforme à la vision d’Auroville. (Fin prov. de trad.)
La Mère annonça qu’Auroville est faite pour être sans religion. Ça serait le cas même si elle n’avait rien dit car cette ville existe dans le cadre de la manifestation supramentale qui implique cela, et car le développement de « serviteur volontaire de la Conscience Divine » mène à cela. Elle avait aussi envisagé qu’il y en aurait tant que des individus en seraient encore là. Auroville en est encore seulement là, notamment à cause de son bouddhisme tibétain.
Dans le texte commenté, dire qu’Aucune religion ou croyance sectaire particulière n’est encouragée est d’abord exprimer que toute religion ne serait pas de la secte, ce qui est seulement une doctrine spéciale qui est imposée. En plus, le mot encouragée signifie que tout ce qui est indiqué existe, est accepté, mais que, seulement, ce n’est pas encouragé. Mais Auroville finira par être sans cela, même si c’est dans longtemps.
Vu l’idéologie actuelle de cette ville, il y a peut-être des gens qui veulent devenir un Aurovilien alors qu’ils sont encore membres d’une religion. Il aurait fallu exprimer la bonne règle.
Par ailleurs, il n’aurait pas fallu parler de « vision ».

Suite immédiate.
o   Les personnes vivant à Auroville sont censées contribuer au bien-être collectif en travail, en nature et/ou en argent. (Fin prov. de trad.)
Dans le texte Un Rêve, une relation est clairement exprimée : « Le travail […] y serait […] le moyen de s’exprimer et de développer ses capacités et ses possibilités, tout en rendant service à l’ensemble du groupe […]. »

Suite immédiate dans le même paragraphe.
Les Auroviliens devraient donner tout leur temps et leur énergie à Auroville, (Fin prov. de trad.)
Dans la Charte d’Auroville il est écrit que « pour séjourner à Auroville, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine ».
Cette fin de règle est ce qui existe hors de cette ville pour les individus qui pratiquent le yoga intégral et, partout, chacun fait cela à sa mesure qui peut être petite.
Dans le texte commenté, on perçoit l’idéologie qu’il y a ailleurs : évacuer l’essentiel et le remplacer par une conception spéciale d’Auroville, à laquelle les habitants de celle-ci devraient donner tout leur temps et leur énergie.

Suite immédiate dans la même phrase.
idéalement par le biais de la pratique du Karma Yoga. (Fin prov. de trad.)
Est-ce que ce nom Karma Yoga est un synonyme de yoga du travail employé peu avant ? Objectivement, ce n’est pas le cas puisqu’il est parlé de tout leur temps, ce qui ne correspond pas seulement à un temps de travail.
Est-ce qu’il est parlé du karma yoga de Sri Aurobindo, autre nom de son yoga des œuvres (dont le nom complet est yoga des œuvres divines) ?
Quoi qu’il en soit, vu le début de la phrase et son idéologie, et aussi vu l’idéologie exprimée ailleurs, il est probable que la signification ne soit pas bonne.
Cette probabilité est renforcée fortement pas le mot idéalement. Pourquoi dire cela !?Dans le yoga intégral de Sri Aurobindo et de la Mère, le yoga des œuvres, yoga de l’action, dit aussi karma-yoga, est l’une des trois voies d’entrée dans ce yoga. C’est celle qui est la plus pratiquée spontanément lorsqu’aucune des deux autres ne s’impose au début, et sans parler ici de jonctions postérieures indiquées.
Pourquoi dire que la voie du karma yoga, dit : la pratique du Karma Yoga, serait la voie idéale !?
C’est émettre une opinion qui remplace celle de Sri Aurobindo.
C’est montrer son ignorance à propos de ce qui fait qu’un individu se retrouve dans l’une des trois voies.
C’est faire comme s’il était possible de remplacer le guide intérieur qui fait se retrouver dans telle voie plutôt que dans telle autre.
L’emploi de ce mot idéalement fait penser qu’on veut faire travailler les Auroviliens et qu’on évoque le karma yoga et sa partie qui est le yoga du travail comme justificatifs. On ne peut quand même pas employer le fouet !
On évacue la connaissance (notamment celle de la vraie situation d’Auroville) et l’amour de ce qui est divin, pour valoriser seulement l’activité faite au service de la ville telle que conçue par les meneurs de l’usurpation, c’est-à-dire faite à leur service, à leur profit.

Suite immédiate.
o   Auroville est un lieu de manifestation de l’unité humaine. Toute discrimination, sociale, politique, géographique, économique ou raciale n’est pas acceptable. (Fin prov. de trad.)
Ce mot français discrimination est employé selon la signification qu’il avait en France avant que de la folie en change la signification dans certains nouveaux articles du Code pénal pour la faire être un synonyme de distinction.
L’aspect d’unité humaine qui est employé part d’en bas. Est-ce que celui qui part d’en haut est sous-entendu ?
Les discriminations qui sont dites pas acceptables sont inacceptables en tant que conséquences de l’affirmation qu’Auroville est un lieu de manifestation de l’unité humaine. Est-ce que ça signifie que, dans les lieux qui ne sont pas considérés comme cela, ces discriminations sont acceptables ? Est-ce qu’il y a donc le soutien aux tyrannies ? En tout cas, l’absence des discriminations indiquées n’est pas présentée comme la conséquence de la liberté et de l’égalité en droits.
Ladite manifestation de l’unité humaine envisagée par les auteurs est limitée par leurs conceptions particulières car, dans la liste des discriminations qui ne sont pas acceptées, il n’est pas certain que certaines religieuses ou non-religieuses ou antireligieuses puissent ne pas être acceptées, et celles en matière de sexualité ne sont notoirement pas indiquées. La discrimination envers l’homosexualité, envers les homosexuels de tout sexe et toute apparence, peut donc exister. C’est conforme à la loi indienne.

Suite immédiate.
o   Les résidents s’abstiennent de toute implication active dans les partis politiques indiens ou internationaux. (Fin prov. de trad.)
Les implications passives sont autorisées. Que sont-elles ?

Suite immédiate.
o   Auroville aspire à devenir une cité culturelle universelle (Fin prov. de trad.)
Appeler Auroville cité culturelle ne fait pas partie du vocabulaire de la Mère. Par ailleurs, si toute la ville, la cité, avait été caractérisée par le mot culturelle, cet adjectif qualificatif n’aurait pas été employé par la Mère pour qualifier seulement une de ses parties, la Zone culturelle. Ça montre que le nom cité culturelle ne relève pas d’une pensée claire. Appeler Auroville cité culturelle est donc très réducteur. Ce nom peut être sensé s’il signifie que cette ville fut créée pour une cause du genre idéologique (ou autres mots) et avec un ou plusieurs buts en accord avec cela mais il n’exprime pas l’enjeu véritable. (Un nom qui peut être employé est ville d’évolution accélérée. Le yoga intégral de Sri Aurobindo et la Mère fut dit par eux servir à faire de l’évolution accélérée.)
L’équivalent anglais de ville culturelle ou cité culturelle était probablement dans le texte qui avait été rédigé en 65 par Kailas Jhavéri, membre de la S.A.S. et de l’Ashram imbriqués, et par Salah-El-Din Tewfik, représentant de l’Unesco à New Delhi. Lequel des deux eut l’idée de dire : ville culturelle ? Quoi qu’il en fût, le nom était dans le texte du projet de Résolution que le Gouvernement indien envoya à l’Unesco et qui fut enregistré par son Secrétariat le 11 aout 1966*. Il se retrouva dans la Résolution de l’Unesco du 29 novembre 66. Il se retrouva aussi dans au moins le texte qui émana de la S.A.S. le 3 octobre 67.
Ce qui est important est ceci.
Deux photographies du carton d’invitation à la cérémonie du 28 février 68 sont page 26 du volume 5 de l’ouvrage suivant qui semble n’exister que sur internet. History of Auroville [,] Mother’s known words in their context, « Edited by Gilles Guigan », « Auroville Archives », Histoire d’Auroville [,] Les mots connus de la Mère dans leur contexte, Édité par Gilles Guigan, Archives d’AurovilleBook 5 [,] The “Macrostructure” Year [,] March 1967 – February 1968, « March 2016 version », Livre 5 [,] L’année de la "Macrostructure", Mars 1967.
Sur la page 3 du carton d’invitation à cette cérémonie est écrit ceci. « The founders of Auroville invite to participate in the ceremony which will dedicate Auroville as the city of universal culture on Wednesday, the 28th February, 1968 at 10-30 a. m. » Dessous en petit est écrit ceci : « R.S.V.P. Navajata, General Secretary », « Sri Aurobindo Society, Pondicherry-2, South India ».
Traduction du principal.
Les fondateurs d’Auroville invitent à participer à la cérémonie qui dédicacera Auroville comme ville de la culture universelle le mercredi 28 février 1968 à 10h30. (Fin de la traduction.)
Il n’est donc pas parlé de ville culturelle.
Dans L’Agenda de Mère, entretien du 12 janvier 68, il y a ceci, dit par la Mère.
« Il paraît que je lui ai laissé la "pleine liberté" d’organiser Auroville. Alors elle l’appelle la "ville universitaire". On lui a dit que ce mot était employé dans un sens précis ; elle m’a dit : "Oh ! j’ai expliqué", et sur les invitations du 28 (pour la pose de la première pierre), elle voulait que l’on mette "la cité universitaire" ; mais on ne lui a pas demandé son conseil, on a fait l’invitation et on a mis : "The city of universal culture" [la cité de la culture universelle]. »
Ces crochets avec leur contenu sont dans le livre cité.
Il y a une autre expression qu’il n’est pas évoqué une ville culturelle.
(L’entretien ci-dessus entre la Mère et Satprem date du 12 janvier et celui d’avant date du 6 janvier. Il semble que ce fut parce qu’après le 6 exista la décision concernant le contenu du carton d’invitation qu’il en fut parlé le 12.)
Le texte devant être signé par tous les Candidats pour exprimer leur accord contient donc le nom : cité culturelle universelle. Il n’est donc pas dans la lignée de la Mère mais dans l’autre. Il est dit qu’Auroville aspire à devenir cela mais elle n’y arrivera pas car elle n’est pas ce qu’en disent la S.A.S, le Gouvernement indien et l’Unesco qui, pour l’instant, sont dominants.

Suite immédiate dans la même phrase.
et est soumise aux lois indiennes. Les résidents respectent les lois de l’Inde. (Fin provisoire de la traduction.)
Sujet traité plus haut à propos des Critères applicables à tous les candidats, texte qui est dans le document de 9 pages.

Suite immédiate dans le même paragraphe.
Auroville applique une politique de tolérance zéro en matière de drogues illicites. (Fin prov. de trad.)
Les drogues licites sont admises. Que sont-elles ?

Suite immédiate.
o   Toutes les formes de violence sont en contradiction avec les idéaux d’Auroville. La violence physique et la menace de violence constituent des motifs d’expulsion de la communauté. (Fin prov. de trad.)
Toutes les formes de violence : sujet traité plus haut.

Suite immédiate.
o   Auroville est située dans le Tamil Nadu, qui possède un patrimoine unique. Les résidents doivent respecter ses valeurs culturelles et éviter toute forme de manque de respect envers les populations locales et leurs coutumes, traditions et ordre social. (Fin prov. de trad.)
Il n’est pas parlé d’être à côté des Tamouls, éventuellement indifférent, ou hostile mais silencieux. Il est parlé de respecter, c’est-à-dire de se soumettre, d’approuver.
Ici, on ne sait pas où en est la situation à propos du système des castes mais, s’il y en a encore des effets, il faudrait les respecter.
Pareil à propos de dominations religieuses, de pratiques polluantes, de pratiques agricoles qui pourraient être améliorées, etc.
Est-ce que le respect de Gandhi fait partie du patrimoine unique du Tamil Nadu ?
Dans au moins un village proche d’Auroville il y a une fête qui dure environ dix jours. Avant l’invention des appareils diffuseurs de musique, il y avait des musiciens qui devaient se reposer de temps en temps, notamment dormir la nuit. Est-ce qu’il fallait aussi les payer ? Désormais, l’utilisation de ces appareils fait que, lorsqu’il n’y a pas de musique jouée par des musiciens présents en vrai, de la musique est diffusée environ 22 heures sur 24, pendant environ les dix jours, et une partie d’Auroville l’entend. Est-ce que tous les Tamouls de ce village sont tellement asservis à leurs meneurs qu’aucun ne veut que ce bruit cesse au moins la nuit ? Les habitants d’Auroville ont l’interdiction, sous peine d’expulsion, de protester, d’enquêter pour savoir s’il y a des contestataires tamouls, de connaitre toutes les causes des bruits et tous les reproches qui leur sont faits, et de faire organiser une pétition. Certains pourraient faire l’enquête et demander à quelqu’un de passage dans la ville de s’occuper de chercher des Tamouls prêts à s’occuper d’une pétition. (Que vaut une telle fête qui casse les oreilles, qui épuise, qui enlève la vitalité, pendant si longtemps, et qui empêche d’être tourné vers son intérieur, ne serait-ce que sa pensée, pour fixer l’attention sur quelque chose qui est à l’extérieur de soi, et qui provoque de l’irritation ? Pense-t-on que les futurs êtres supramentaux supporteront cela ? Même en cas de réduction du temps du bruit, construire des bâtiments très bien insonorisés.
Les Tamouls sont considérés comme des êtres stationnaires qui ne pourraient pas évoluer et il est fait comme s’ils étaient tous d’accord sur tout sujet. Puisque ce n’est surement pas le cas, il faudrait respecter tout ce qui est dominant, et contribuer à l’oppression des victimes.

Suite immédiate dans le même paragraphe.
Le même respect devrait être étendu aux valeurs culturelles de toutes les nations. (Fin prov. de trad.)
Dans tous les pays autres que l’Inde où il y a des tyrannies plus ou moins fortes, l’Inde voudrait que leurs victimes les respectent.

Suite immédiate.
o   La non-propriété d’actifs immobiliers (terrains et bâtiments) à Auroville est une valeur collective d’Auroville. L’intendance (ou la prise en charge) de toute propriété d’Auroville n’implique pas la propriété et peut être révisée à tout moment. (Fin prov. de trad.)
Selon le titre du texte qui distingue des valeurs et des principes, et puisque l’absence de propriété privée est dite être une valeur, cette absence ne serait pas un principe.

Suite immédiate.
o   Tous les biens immobiliers d’Auroville appartiennent à la Fondation Auroville, qui les détient pour l’ensemble de l’humanité. Aucun résident d’Auroville ne peut acquérir d’actifs immobiliers à Auroville. La propriété de tels avoirs à Auroville doit être déclarée lorsqu’on rejoint Auroville.
o   Auroville est une communauté autonome (Fin prov. de trad.)

L’Inde s’est faite propriétaire d’Auroville, agissant contre la première règle de la Charte. Son affirmation que sa création, ladite Fondation Auroville, détient les biens immobiliers d’Auroville pour l’ensemble de l’humanité ne supprime pas cette appropriation : elle en est une expression.
Toute appropriation d’Auroville est contraire à la Charte.
L’Inde s’illusionne à penser que ladite Fondation Auroville détient les biens immobiliers d’Auroville pour l’ensemble de l’humanité mais lorsque des nations seront en état d’avoir leur Pavillon dans la Zone internationale, chacun d’eux ne pourra pas commencer d’exister car le contraire impliquerait la soumission à la souveraineté de l’Inde, ce qui ne peut pas être accepté.
L’intérêt véritable de l’Inde n’est pas d’agir contre la Charte et contre le bon développement d’Auroville.
Dans le texte commenté, quelle est la signification du mot « autonome » ?

Suite immédiate dans la même phrase.
qui vise à créer une prospérité collective pour tous ses membres, quel que soit le type de travail effectué. Chacun s’efforce de bâtir une économie fondée sur la générosité et le partage pour "la ville dont la Terre a besoin". (Fin prov. de trad.)
« la ville dont la Terre a besoin » est celle qui existe encore beaucoup dans un monde subtil après que son essentiel et un peu plus ait été manifestés. Elle n’est pas ce qu’en font les maitres actuels de la ville terrestre.

Suite immédiate.
o   Des processus internes de résolution des conflits ont été créés pour résoudre les conflits entre les membres de la communauté Auroville avec respect et compréhension mutuels. Les résidents acceptent de faire appel à une agence externe seulement après avoir épuisé les possibilités de résolution des conflits sur la base des processus internes d’Auroville.
En signant ce document, toute personne résidant à Auroville accepte ce qui précède.
Fin de la traduction commentée.

Le mot résidant, « residing », renvoie objectivement au mot Résident qui désigne tout Aurovilien. Il est donc fait comme si ce document devait être signé par les individus ayant déjà ce statut et pas par les autres. Puisque ces derniers sont concernés, il n’aurait pas fallu employer le mot résidant.
Est-ce qu’on aurait pu écrire seulement que toute personne qui signe au bas de ce document exprime qu’elle en accepte le contenu ?

 

Pour lire la suite, cliquer ici.

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