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Ohoettilto-5 (oho-et-til-to-5)
Ohoettilto-5 (oho-et-til-to-5)
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Site. Partie 65. (6 pages environ.)

Pour lire ce qui précède, cliquer ici.

 

Entretiens 55, 29.6.55, p. 253. « Mère, l’orientation de la vie d’un individu, est-ce dirigé par le psychique ?
Oui, d’une façon tout à fait inconsciente pour l’individu la plupart du temps. Mais c’est le psychique qui organise son existence – seulement dans ce que l’on pourrait appeler les grandes lignes, parce que pour intervenir dans les détails, il faudrait qu’il y ait une union consciente entre l’être extérieur, c’est-à-dire l’être vital et physique, et l’être psychique ; mais généralement cela n’existe pas. […]
C’est comme… si vous poussez votre poing dans de la limaille de fer, ou dans de la sciure de bois, tous les petits éléments infinitésimaux de la limaille de fer ou de la sciure de bois s’organiseront pour revêtir la forme de votre poing, mais ils ne le font ni volontairement ni consciemment. C’est par l’effet de la conscience qui pousse que ça arrive comme ça. Il n’y a pas de décision que chaque élément va se trouver exactement là, comme ça ; c’est l’effet de l’énergie qui a poussé le poing qui organise les éléments. Mais c’est comme ça. Il y a la conscience psychique qui est à l’œuvre dans la vie et qui organise toutes les circonstances de votre vie, mais pas avec un choix volontaire des détails ; et au fond, il y a très peu de choses qui soient volontaires et conscientes dans l’organisation de la vie physique des êtres humains. »


Ensuite, introduction du mot âme.
Entretiens 50-51, 22.2.51, p. 175. « Est-ce que l’âme et l’être psychique sont une seule et même chose ?
Cela dépend de la définition que l’on donne aux mots. Dans la plupart des religions, et peut-être aussi des philosophies, on appelle "âme" l’être vital, car on dit que "l’âme quitte le corps", alors que c’est l’être vital qui quitte le corps ; on parle de "sauver les âmes", de "mauvaises âmes", de "racheter les âmes"… mais tout cela s’applique à l’être vital, car l’être psychique n’a pas besoin d’être sauvé ! il ne participe pas aux fautes de la personne extérieure, il est libre de toute réaction. »


Continuer la présentation en introduisant successivement d’autres éléments.

À un moment, ceci :
Lettres, t. 6, p.42. « C’est par le psychique que vous êtes relié à la Mère, […]. »
Lettres, t. 4, p. 125. « […] il y a en vous un être psychique qui est divin, qui est directement une partie de la Mère, pur de tous ces défauts. Il est recouvert et dissimulé par la conscience et la nature ordinaires, mais quand il se dévoile et peut venir au premier plan pour gouverner l’être, alors il transforme la conscience ordinaire, jette au-dehors tous ces éléments non-divins et transforme complètement la nature extérieure. […] »
Sri Aurobindo parle de la Mère, p. 62. « Il est vrai de toute âme sur la terre qu’elle est une portion de la Mère divine et passe par les expériences de l’Ignorance afin de parvenir à la vérité de son être, de devenir l’instrument d’une divine Manifestation et de travailler ici-bas. »

Entretiens 50-51, 1.3.51, p. 208. « […] Le psychique est l’être organisé par la Présence divine et il est propre à la terre – je ne parle pas de l’univers, seulement de la terre, ce n’est que sur la terre que vous trouverez l’être psychique. Le reste de l’univers est formé d’une façon tout à fait différente. […] Ce n’est que sur la terre que la vie psychique commence, et c’est justement le procédé par lequel le Divin a éveillé la vie matérielle à la nécessité de rejoindre son origine divine. Sans le psychique, jamais la Matière ne se serait éveillée de son inconscience, jamais elle n’aurait aspiré à la vie de son origine, ou vie spirituelle. […] »
Éducation, in 8°, p. 4. « Nous donnons le nom de psychique au centre psychologique de notre être, le siège en nous de la plus haute vérité de notre existence, ce qui a le pouvoir de connaître et de mettre en mouvement cette vérité. Il est donc d’une importance capitale de devenir conscient de sa présence en nous, de nous concentrer sur cette présence jusqu’à ce qu’elle soit un fait vivant pour nous et que nous puissions nous identifier à elle. »

Entretiens 54, 8.12.54, p 479. « Cela s’apprend petit à petit. On apprend à discerner entre ses mouvements ordinaires, extérieurs, et les différentes gradations de ses mouvements de conscience intérieurs. Et si on continue avec une certaine obstination, on s’aperçoit de ce qui met en mouvement cette partie la plus haute de son être, qui représente l’idéal de l’être. Il n’y a pas d’autre moyen. Quelquefois, cela s’éveille par une lecture, quelquefois par une conversation, quelquefois par un évènement plus ou moins dramatique, c’est-à-dire inattendu, et qui vous donne un choc, qui vous secoue, qui vous sort de votre petite ornière habituelle. Quelquefois, quand on est dans un très grand danger, tout à coup, on se sent comme au-dessus de soi-même, et au-delà de sa petite infirmité habituelle, contenant quelque chose de supérieur qui peut tenir tête aux circonstances.
Ce sont des occasions qui vous font d’abord entrer en contact avec cela. Après, par une discipline méthodique, on peut rendre le contact continu ; mais cela prend du temps généralement. Mais d’abord, on l’a comme ça, tout d’un coup, pour une raison ou une autre.
(long silence)
Cela peut venir avec une très forte émotion, avec un très grand chagrin, avec un très grand enthousiasme. Quand on est appelé à faire une action un peu exceptionnelle, dans des circonstances un peu exceptionnelles, tout d’un coup, on sent quelque chose comme se briser ou s’ouvrir au-dedans de soi, et on sent comme si l’on se dominait soi-même, comme si l’on était monté sur un échelon supérieur et que, de là, on se regardait être avec le sens habituel. Une fois qu’on a eu cela, on n’oublie pas ; même si on l’a eu une fois seulement, on ne l’oublie pas. Et on peut, par une concentration, reproduire l’état à volonté, plus tard. Ça, c’est le premier pas pour le cultiver.
Après, on peut très bien appeler cet état-là chaque fois que l’on a une décision à prendre, et alors, on la prend en toute connaissance de cause et en prévoyant tout ce qui va se passer. »
Entretiens 50-51, 24.2.51, p. 180. « Vous dites que l’être psychique est la même chose que l’étincelle divine…
Non, je n’ai jamais dit cela – ce serait une ânerie ! L’être psychique est organisé autour de l’étincelle divine. L’étincelle divine est une, universelle, la même partout et en toute chose, une et infinie, semblable à elle-même. On ne peut pas dire que c’est un être – c’est l’ÊTRE, si vous voulez, mais pas un être. Naturellement, si l’on remonte à l’origine, on peut dire qu’il n’y a qu’une âme, car l’origine de toutes les âmes est la même, comme l’origine de tout l’univers est la même. Tandis que l’être psychique est un être individuel, personnel, avec son expérience propre, son développement propre, sa croissance propre, son organisation propre ; seulement, cette organisation est le produit de l’action d’une étincelle divine centrale.
Mais le jour où un être extérieur (physique, mental, vital) entre en contact direct et constant avec l’être psychique, on peut dire de la même façon que l’être physique de cette personne est organisé par la conscience divine centrale. »
Entretiens 30-31, p. 38. « […] Seul le psychique a un discernement juste : il est directement conscient de la Présence suprême ; il distingue infailliblement entre le Divin et l’anti-divin. Si, même pour un moment, vous êtes entré en contact avec Lui, vous porterez au-dedans de vous une conviction que rien ne peut ébranler.
Vous demandez : comment pouvons-nous connaître notre être véritable ? Il faut demander pour l’avoir, aspirer à l’avoir, le vouloir plus que toute autre chose. La plupart d’entre vous, ici, sont influencés par lui ; mais une influence ne suffit pas ; vous devez vous sentir identifié à lui. Toute aspiration à la perfection vient de lui, mais vous êtes inconscient de la source ; quand vous collaborez avec lui, c’est sans le savoir ; vous n’êtes pas identifié à sa lumière. Ne croyez pas que je fasse allusion à la partie émotive de votre être quand je parle du psychique. Les émotions appartiennent au vital supérieur, non au pur psychique. Le psychique est une flamme qui brûle en vous sans vaciller ; elle monte tout droit vers le Divin, et apporte avec elle le sentiment d’une force qui brise toutes les oppositions. Quand vous vous êtes identifié à elle, vous avez la perception de la vérité divine ; alors vous ne pouvez vous empêcher de sentir que le monde tout entier marche sur la tête, les pieds en l’air !
Vous devez apprendre à unir ce que vous appelez votre être individuel à votre vraie individualité psychique. Votre individualité actuelle est une chose très mélangée, une série de changements qui conservent cependant une certaine continuité, une certaine ressemblance ou une identité de vibrations dans ce courant qui passe. Elle est presque comme une rivière qui n’est jamais la même et qui a cependant un certain caractère et une certaine persistance qui lui sont propres. Votre être normal est simplement l’ombre de votre vraie individualité, et c’est seulement quand cet individu normal qui est centré différemment à différents moments, soit dans le mental, soit dans le vital, le plus souvent dans le physique, entrera en contact avec le psychique et le sentira comme son être réel, que vous réalisez votre vraie individualité. Alors vous serez unifié, rien ne pourra vous ébranler ni vous troubler, vous ferez des progrès réguliers et durables, et vous vous trouverez au-dessus des mesquins mouvements comme la convoitise pour la nourriture. »

Et puis, après la présentation du psychique et du jvatman, ceci :
Tome 2, p. 112. « Au-dessus de la tête se tient la Conscience, la Force universelle ou divine. La Koundalinî est le pouvoir latent assoupi dans les chakra. »
Tome 5, p. 73. « Cette force […] est ici-bas repliée et assoupie dans tous les centres (chakra) de notre être intérieur, et elle forme à la base de la colonne vertébrale ce qu’on appelle dans les Tantra la Shakti Koundalinî. Mais elle est aussi au-dessus de nous, au-dessus de notre tête, en tant que Force divine – et là, elle n’est ni repliée ni emprisonnée ni assoupie, mais éveillée, consciente et puissante, étendue et vaste ; […]. »
T. 5, p. 74. « L’Énergie dans la Koundalinî est celle de la Mère. »
Depuis longtemps en Inde était connue l’existence de la Koundalini et son développement. (L’enjeu était lié à l’idée de sortie du monde matériel.)
Ne pas oublier ceci : « Cette force […] est aussi au-dessus de nous, au-dessus de notre tête, en tant que Force divine ».


PARTIE 5 : APERÇUS DU YOGA INTÉGRAL

Un titre de section comme Le Yoga intégral signifierait qu’il serait parlé de tout celui-ci, ce qui est impossible à faire.

Donc, pour présenter ce yoga intégral, ne pas avoir la prétention de tout dire mais en donner quelques aperçus comme les suivants.

Le yoga intégral n’est pas un système de postures comme le hatha yoga, mais il concerne le développement de sa conscience, l’attitude dans la vie, le comportement, etc., avec des conséquences dans le développement individuel et dans la vie individuelle et dans la vie collective.

Le yoga intégral est praticable partout sur la Terre ou dans des vaisseaux spatiaux, partout où il y a un être humain qui fait cela, chacun à sa mesure. On peut commencer à le pratiquer sans avoir les croyances indiquées plus haut et même sans savoir qu’elles existent. Lorsqu’on les admet, on peut pratiquer le yoga intégral de Sri Aurobindo et la Mère sans s’intéresser à l’apparition d’une nouvelle sorte d’êtres, c’est-à-dire sans agir, au moins pendant longtemps, par rapport à cela. Pour les individus qui sont poussés à pratiquer le yoga intégral (celui de Sri Aurobindo et de la Mère) et qui ne connaissent encore presque rien, lire leurs livres en commençant par quelque chose de simple, notamment PAS par La Vie divine ou L’Agenda de Mère.
Le psychique peut pousser un individu à entendre parler de Sri Aurobindo et la Mère et il peut parfois employer un motif extérieur pour pousser l’individu à s’engager sur ce chemin.

Dans la pratique du yoga intégral, il y a deux éléments déterminants.

Il y a le psychique, à propos duquel sont plusieurs paragraphes plus haut. Le psychique d’un individu peut le pousser, le mener à rencontrer quelqu’un ou à lire un livre etc. qui permet d’apprendre que lui-même existe, avec sa fonction dans le développement évolutif. Dans la pratique du yoga intégral, il est utilisé pour ce qu’il est, le guide intérieur, avec la volonté d’une amélioration de soi-même, d’une transformation graduelle de sa personnalité et avec des suites importantes lorsque son développement individuel fait qu’on arrive à cela. La poussée à la pratique du yoga intégral se fait à la mesure de chacun puisqu’il y a aussi l’action des autres parties de la personnalité qui ne sont d’abord pas unifiées autour du psychique, c’est-à-dire mises à son service. Dire ce qui précède avec précision, sans forcément faire plus beaucoup plus long, et en renvoyant à la lecture de livres des deux personnages.

Le deuxième élément important du yoga intégral, et qui le caractérise, est ce qui est appelé la Mère. Il faut s’ouvrir à elle et la laisser agir, et ça a des conséquences. L’égo peut aussi intervenir à ce sujet et créer des complications pouvant être graves.
On peut placer des citations comme les suivantes qui viennent toutes de l’ouvrage Lettres sur le Yoga.
Tome 2, p. 112. « Au-dessus de la tête se tient la Conscience, la Force universelle ou divine. La Koundalinî est le pouvoir latent assoupi dans les chakra. »
Tome 5, p. 73. « Yoga signifie union avec le Divin – une union qui peut être transcendante (au-dessus de l’univers), cosmique (universelle) ou individuelle ; ou encore, comme dans notre yoga, les trois à la fois. Le yoga signifie aussi que l’on entre dans un état de conscience où l’on n’est plus limité par le petit ego, par le mental personnel, le vital personnel et le corps, mais où l’on est en union avec le Moi suprême, ou avec la conscience universelle (cosmique), ou encore avec quelque conscience intérieure plus profonde en laquelle on perçoit son âme, son être intérieur, et la vérité réelle de l’existence. Dans la conscience yoguique, on perçoit non seulement les choses mais les forces ; non seulement les forces mais l’être conscient qui est derrière les forces. On perçoit tout cela, non seulement en soi-même, mais dans l’univers.
Il y a une force qui accompagne la croissance de la conscience nouvelle et qui, en même temps qu’elle grandit avec elle, l’aide à s’établir et à se parfaire. Cette force est la Shakti du yoga (yogashakti). Elle est ici-bas repliée et assoupie dans tous les centres (chakra) de notre être intérieur, et elle forme à la base de la colonne vertébrale ce qu’on appelle dans les Tantra la Shakti Koundalinî. Mais elle est aussi au-dessus de nous, au-dessus de notre tête, en tant que Force divine – et là, elle n’est ni repliée ni emprisonnée ni assoupie, mais éveillée, consciente et puissante, étendue et vaste ; elle est là, attendant de se manifester, et c’est à cette Force – au pouvoir de la Mère – que nous devons nous ouvrir. Dans le mental, elle se manifeste en tant que force mentale divine ou en tant que force mentale universelle et elle peut faire tout ce que le mental personnel est incapable de faire : c’est la force mentale yoguique. De même, quand elle se manifeste et agit dans le vital ou dans le physique, elle se manifeste en tant que force vitale yoguique ou en tant que force corporelle yoguique. Elle peut s’éveiller sous toutes ces formes, éclatant vers le dehors et vers le haut, s’étendant en largeur depuis le bas. Ou bien elle peut descendre et devenir un pouvoir défini pour certaine action ; elle peut se déverser de haut en bas dans le corps, œuvrant, établissant son règne, s’étendant en largeur depuis le haut. Elle peut relier ce qui est tout en bas en nous et ce qui est tout en haut au-dessus de nous, libérer l’individu dans l’universalité cosmique ou dans l’Absolu et le Transcendant 11. » « 11. Lumières sur le Yoga, chapitre 2. Traduction de la Mère. »
T. 5, p. 74. « L’Énergie dans la Koundalinî est celle de la Mère. »
T. 2, p. 163. « Le moûlâdhâra d’où s’élève la Koundalinî […]. »
T. 5, p. 74. « Une force divine est assoupie ou voilée par l’Inconscience dans la Matière, et la Force supérieure doit descendre et l’éveiller par la Lumière et la Vérité. C’est là une notion bien connue, et c’est la base même de notre yoga. »
T. 2, p. 162. « C’est quand la lumière spirituelle est là que la présence de la Mère se révèle, et son action fait descendre les pouvoirs de la Vérité, du Divin, et elle les donne au sâdhak. »
T. 2, p. 149. « Si la lumière, la force, la Conscience de la Mère est amenée dans le corps, elle peut pénétrer le subconscient aussi et convertir son obscurité et sa résistance. »
T. 2, p. 171. « On ne passe pas à travers le centre psychique, ni aucun autre centre. Les centres s’ouvrent sous la pression de la sâdhanâ. Vous pouvez dire que la Force descend ou monte pour pénétrer dans un centre. »
T. 2, p. 168. « En règle générale, dans notre yoga, le mouvement se fait du haut vers le bas. Il peut y avoir des variantes au stade préparatoire. Par exemple, le centre du cœur peut s’ouvrir partiellement le premier. Le centre vital supérieur peut aussi devenir actif le premier, mais cela entraîne beaucoup de luttes et de difficultés. »
T. 1, p. 88. « Dans notre yoga, il n’y a pas d’ouverture volontaire des chakra, ils s’ouvrent d’eux-mêmes par la descente de la Force. Dans la discipline tântrique ils s’ouvrent du bas vers le haut, le moulâdhâra en premier ; dans notre yoga ils s’ouvrent du haut vers le bas. Mais l’ascension de la force à partir du moulâdhâra a bien lieu. »
T. 6, p. 42. « C’est par le psychique que vous êtes relié à la Mère, et c’est lui qui oriente vers elle tous les mouvements de votre être ; […]. »
T. 5, p. 71. « La loi principale de ce yoga est une confiance parfaite en la Mère divine et une vigilance qui repousse toutes les influences et toutes les suggestions fausses. »

Il y a des individus qui ont une très grande expérience dès le début, alors qu’ils ne connaissent encore presque rien de toute l’affaire et sans avoir entendu parler de yoga intégral.
Dans le développement individuel produit par la pratique du yoga intégral, il y a donc notamment la descente de la Mère, précisément, selon les mots de Sri Aurobindo, de la « Force de la Mère ». Elle se fait graduellement, avec parfois des arrêts pendant des années, mais elle ne se fait pas forcément progressivement, pouvant traverser très vite et, si d’autres parties de la nature, pas prêtes, interviennent pendant le moment de la descente, par exemple parce qu’elles veulent utiliser à leur service, du dérangement psychologique peut être produit, de la folie, dont on peut se rétablir plus ou moins vite selon les individus, faisant qu’après on se retrouve avec un développement ayant très avancé. Car chaque avancée dans les moments de descente a des conséquences sur la personnalité et dans la vie, c’est-à-dire sur ce que l’on vit.
Ensuite, il y a la montée et des suites.
Que faire psychologiquement immédiatement pour que de telles avancées arrivent est indiqué dans les écrits des deux personnages.
De nombreuses autres informations sont indiquées à propos de conséquences, pour éviter des dangers, savoir y faire face lorsqu’ils sont arrivés, etc.
Une attitude est de s’occuper de se faire instrument de la Mère, sans oublier de se faire instrument de son psychique. Ne pas se raconter des histoires à ces sujets.


Sur un bon site internet, on peut aussi placer quelques paragraphes sur tel ou tel sujet particulier : les forces hostiles, la folie, etc.
On peut se retrouver avec des difficultés sans comprendre comment il se fait qu’on se retrouve avec : elles peuvent provenir d’une vie antérieure, pas comme punition mais comme situation à difficultés dans laquelle on s’était retrouvé dans la vie antérieure et qui est reproduite pour qu’on la vive encore en avançant si on le veut, en la traversant, jusqu’à en sortir.

À propos du yoga des œuvres, de celui de l’amour et de celui de la connaissance, placer aussi ce qui l’est dans le commentaire de la description de l’onglet 1 du site d’Auroville.

À propos du yoga de l’amour, il pourrait aussi y avoir quelques mots sur un livret qui continue d’être publié et vendu par Sabda, la maison d’édition de l’Après-Ashram Sri Aurobindo de Pondichéry. Il est titré Anthologie de l’amour, « Choix de passages des œuvres de Sri Aurobindo et de la Mère, présenté par P. B. Saint-Hilaire ». C’est Pavitra.
Il y a une mauvaise structure des deux premières parties, il y a ce qui manque comme les citations du tome II de La synthèse des yoga, qui sont dans le commentaire de l’onglet 1 du site internet d’Auroville et principalement, il faudrait dénoncer la mauvaise doctrine présentée dans la Préface.
Cette doctrine classe les humains entre ceux du « chemin de l’aller » (les individus qui « suivent instinctivement les réactions de la nature en eux »), ceux du « chemin du retour » (les individus qui « sont assez avancés dans leur évolution pour sentir fortement l’attraction du pôle divin en eux », et ceux d’une « catégorie d’individus » qui est « entre les deux groupes » précédents (les individus qui « évoluent dans une « zone d’incertitude » en étant « le siège de conflits douloureux »).
Premièrement, il est parlé des êtres humains, c’est à-dire qu’il est parlé de ce qui existe dans la période d’évolution, pas dans celle de l’involution qui la précéda.
Deuxièmement, selon le nom de chacun des deux chemins, les individus qui avancent dessus vont en sens contraire alors que, en réalité, eux et les individus qui sont « entre les deux » vont dans le même sens, qui est celui du développement des humains de vie en vie, avec des différences qui correspondent aux innombrables degrés de développement, les êtres hostiles n’étant pas évoqués dans la doctrine.
Troisièmement, selon la doctrine, ce sens (celui du développement des humains de vie en vie) est appelé « chemin du retour ». Dans le tome VII de l’Agenda, dans l’entretien du 9 novembre 1966* il y a un commentaire de ce livret de Pavitra. De ce chemin dit « du retour », la Mère exprima d’abord, de plusieurs manières, ceci : « Retourner au Divin, oui, c’est le Nirvana » (et ça ne correspond pas à l’apport de Sri Aurobindo et la Mère qui est la manifestation supramentale). Puis elle exprima que ce chemin dit « du retour » correspond à « l’aller ». La Mère : « Mais oui, c’est l’aller. Cela a commencé avec la pierre – la pierre – et on voit très bien la différence entre la pierre et les végétaux, les végétaux et les animaux, les animaux et l’homme ; on voit, n’est-ce pas, toute la Matière qui tend-tend-tend vers le Seigneur – ça, c’est l’aller. » Et ce qui, selon la Mère et Satprem est le « retour » est ceci : « [Satprem :] Le retour, c’est au contraire quand on est allé tout en haut... [La Mère :] Oui, et qu’on fait redescendre le Divin. »
Quatrièmement, la doctrine de Pavitra est incohérente en elle-même d’après les propres mots de cet auteur. Selon celui-ci, les individus qui sont dans le « premier groupe » « suivent instinctivement les réactions de la nature en eux », ceux du « second groupe » « sont assez avancés dans leur évolution pour sentir fortement l’attraction du pôle divin en eux » et ceux qui sont « entre les deux groupes » « sont le siège de conflits douloureux entre les deux pôles de leur être ». Ça exprime que tous les individus vont dans le même sens avec des différences qui correspondent aux innombrables degrés de développement. Dans tout cela, il n’y a donc pas deux chemins allant dans des sens contraires mais un seul chemin, c’est-à-dire, selon la signification donnée par Pavitra à ce dernier mot et dans le cadre de son raisonnement, une seule direction.
La doctrine qui est dans le livret de Pavitra fait penser à de l’hindouisme qui regrette l’existence de la manifestation qui se fit d’abord par la période de l’involution d’avant le début de l’évolution, et qui s’occupe de retourner au divin d’avant la manifestation en abandonnant le monde, sauf que c’est réduit à ce qui existe au cours de l’évolution pour des humains et où il est considéré que les individus qui « suivent instinctivement les réactions de la nature en eux » ne s’occupent pas de ce retour au divin, et donc, le délaissent, s’en éloignent. Dans l’Agenda indiqué plus haut, Satprem et la Mère parlent notamment aussi à ce sujet.
Le livret de Pavitra ne devrait plus être diffusé tel qu’il est. Même en laissant les quatre parties comme elles sont, on pourrait améliorer ce qui est dans le haut de la page 5 et, sur cette page et la suivante, supprimer le passage qui commence par « Il peut enfin comprendre » jusqu’à « coûte que coûte ».
Le fait que l’Après-Ashram continue de diffuser ce livret est révélateur d’une partie de ce qu’il est.
Un autre livret devrait être créé.

Pour connaitre davantage, lire des livres de Sri Aurobindo et la Mère.


Pour lire la suite, cliquer ici.

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