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Ohoettilto-5 (oho-et-til-to-5)
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Site. Partie 23. Début Loi 88.(10p. environ.)

Pour lire ce qui précède, cliquer ici.

 

CHAPITRE 33

À L’ONGLET 3, PARTIE 3, GROUPE 2 :
LA PAGE 3 : LA LOI INDIENNE DE 1988*

 
Titre : Loi de 1988 sur la Fondation Auroville, « Auroville Foundation Act 1988 ».
Dernière mise à jour le 11 aout 2014*.

Le nom Fondation Auroville ne concerne pas la création d’Auroville, son début d’existence, mais il est celui d’une institution étatique indienne relative à cette ville.

Sur la page internet, avant la reproduction de la loi, il y a un passage introductif qui est le passage de la page 1 mais sans : une fois de plus, « once again » (dans : protégea Auroville une fois de plus, « Auroville once again »).
Sans ces mots, revoici ce passage, seulement en français.
En septembre 1988, le Gouvernement de l’Inde protégea Auroville en passant une Loi unique du Parlement, la Loi de 1988 sur la Fondation Auroville. Cette loi prévoyait, dans l’intérêt public, l’acquisition de tous les actifs et entreprises liés à Auroville sans paiement de compensation. Ces actifs, qui jusqu’alors étaient gérés par l’Administrateur en vertu de la Loi sur les Mesures d’Urgence d’Auroville, furent temporairement transférés au Gouvernement de l’Inde, dans le but de les transférer finalement à une personne morale créée pour ce but, la Fondation Auroville. La Fondation Auroville vint à l’existence en janvier 1991. Les actifs furent dévolus à la Fondation le 1er avril 1992.
L’intérêt public de qui ou de quoi ?

Il n’est parlé que de la propriété des biens immeubles et meubles qui existaient déjà, dont au moins les premiers relèvent de l’existence d’Auroville, comme si cette loi concernait seulement cela et pas aussi son organisation et son fonctionnement.
Cette loi est dite avoir protégé Auroville : est-ce qu’elle fit cela et seulement cela ? Elle le fit au moins à propos des terrains qui existaient déjà.
Tout ça concerne l’histoire d’Auroville et devrait être placé dans une partie expressément relative à cela, en étant précisé. Dans une partie relative notamment aux institutions actuelles d’Auroville, car c’est cela qui forme la plus grande quantité du contenu de cette partie 3 de l’onglet 3 du site, il devrait y avoir au plus un renvoi à cette partie histoire.

Ensuite, sur la page internet, la loi est reproduite. Est-ce qu’elle l’est avec exactitude, notamment à propos de la ponctuation et des majuscules ? En tout cas, ci-après, on fait avec ce qui est sur cette page.
Cette loi du 29 septembre 1988* commence par une table des matières.

Puis il y a le préambule que voici complet.

Loi prévoyant l’acquisition et le transfert des entreprises d’Auroville et attribuant ces entreprises à une fondation créée à cet effet en vue de prendre des dispositions à long terme pour la meilleure gestion et un développement ultérieur d’Auroville en accord avec sa charte d’origine et pour les questions qui y sont liées ou qui y sont accessoires.
« An Act to provide for the acquisition and transfer of the undertakings of Auroville and to vest such undertakings in a foundation established for the purpose with a view to making long-term arrangements for the better management and further development of Auroville in accordance with its original charter and for matters connected therewith or incidental thereto. »

Il n’est pas parlé des terrains, de leur propriété.
Il est parlé des entreprises. Il est dit qu’elles sont acquises et transférées à une institution appelée fondation. Comme visible plus loin, ça concerne aussi les terrains. Au moins ceux-ci relèvent de l’existence d’Auroville et l’action de l’Inde est légitime.
Il est dit que l’institution Fondation Auroville est faite pour s’occuper de la gestion d’Auroville et de son développement. L’Inde, par cette loi, n’intervient pas seulement à propos de l’existence d’Auroville mais aussi à propos de son organisation et son fonctionnement.

Suite immédiate.
Considérant qu’Auroville fut fondée par la ‘Mère’ le 28 février 1968 en tant que township culturel international ;
Et Considérant que, compte tenu des graves difficultés survenues en ce qui concerne la gestion d’Auroville, la gestion de celle-ci a été dévolue au Gouvernement central pour une période limitée par la Loi d’Auroville (dispositions d’urgence) de 1980 ;
« Whereas Auroville was founded by the ‘Mother’ on the 28th day of February, 1968 as an international cultural township;
And Whereas in view of the serious difficulties which had arisen with regard to the management of Auroville, the management thereof and been vested in the Central Government for a limited period by the Auroville (Emergency Provisions) Act, 1980;
 »

Par l’expression township culturel international, il y a l’omission du cadre de manifestation supramentale dans lequel fut créée Auroville et dans lequel, donc, elle existe.
Par ailleurs, il est mauvais de présenter Auroville comme township culturel international, (ville ou cité culturelle internationale). Ce mauvais nom était dans le texte du projet de Résolution que le Gouvernement indien envoya à l’Unesco et qui fut enregistré par son Secrétariat le 11 aout 1966*. Il se retrouva dans la Résolution de l’Unesco du 29 novembre 66 présentée. Appeler Auroville « cité culturelle » ne fait pas partie du vocabulaire de la Mère. Par ailleurs, si toute la ville, la cité, avait été caractérisée par le mot « culturelle », cet adjectif qualificatif n’aurait pas été employé par la Mère pour qualifier seulement une de ses parties, la Zone culturelle. Ça montre que le nom township culturel ne relève pas d’une pensée claire. Appeler Auroville township culturel est donc très réducteur. Ce nom peut être sensé s’il signifie que cette ville fut créée pour une cause du genre idéologique (ou autres mots) et avec un ou plusieurs buts en accord avec cela mais il n’exprime pas l’enjeu véritable. (Un nom qui peut être employé est ville d’évolution accélérée. Le yoga intégral d’Aurobindo et la Mère fut dit par eux servir à faire de l’évolution accélérée.) Sur le carton qui fut diffusé dans le début de janvier 1968*, il y a ceci : Les fondateurs d’Auroville invitent à participer à la cérémonie qui dédicacera Auroville comme ville de la culture universelle le mercredi 28 février 1968 à 10h30. « The founders of Auroville invite to participate in the ceremony which will dedicate Auroville as the city of universal culture on Wednesday, the 28th February, 1968 at 10-30 a. m. » Ça ne signifie pas ville culturelle. Ce sujet est développé dans un passage de la partie 6 publiée sur le blog Ohoettilto-7 d’un texte titré : À bas la forme de galaxie pour Auroville !, le remplacement du projet de la S.A.S. par celui de la Mère, et le bon nom pour désigner la cérémonie du 28 février 68. (Sa première partie est sur le blog Ohoettilto-3.)

Suite immédiate.
Et Considérant que sous la direction du Gouvernement central et sous la direction générale du Conseil consultatif international mis en place en vertu de la Loi précitée, Auroville a été capable de se développer au cours des huit dernières années selon plusieurs axes importants et que les résidents d’Auroville ont aussi poursuivi des activités de développement d’Auroville qui nécessitent davantage d’encouragement et de consolidation ;
« And Whereas under the management of the Central Government and under the overall guidance of the International Advisory Council set up under the aforesaid Act, Auroville had been able to develop during the last eight years along several important lines and the residents of Auroville have also carried on activities for the development of Auroville which need further encouragement and consolidation; »

Il est exprimé que le Gouvernement central indien intervint, après sa loi de 1980*, de deux manières dans le développement d’Auroville, indirectement par le Conseil consultatif international créé par la loi de 1980*, et directement.
Il est dit que l’intervention consista à diriger.

Suite immédiate.
Et Considérant qu’Auroville fut développée comme un township culturel avec l’aide de fonds reçus de différentes organisations d’Inde et de son extérieur comme aussi de subventions substantielles reçues du Gouvernement central et des Gouvernements des États-régions [de l’Inde], et [que] l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture a aussi, de temps en temps, reflété dans ses résolutions que le projet sur Auroville contribue à la compréhension internationale et à la promotion de la paix ;
« And Whereas Auroville was developed as a cultural township with the aid of funds received from different organisations in and outside India as also from substantial grants received from the Central and State Governments, and the United Nations Educational Scientific and Cultural Organisation also had, from time to time, reflected in its resolutions that the project on Auroville is contributing to international understanding and promotion of peace; »

Est-ce qu’il est exprimé implicitement que le fait que l’Inde ait donné de l’argent à Auroville lui donne le droit d’agir dedans ?
L’Unesco est indiquée comme pour servir de justificatif à l’intervention de l’Inde en faveur d’Auroville.
Une fois de plus, il y a l’omission du cadre de manifestation supramentale dans lequel fut créée Auroville et dans lequel, donc, elle existe. Ce qui est dit de cette ville, isolée ainsi, relève de l’idéal (mental) et relève notamment de la tyrannie : comprendre ce qui existe déjà dans le monde, notamment comprendre le bien-fondé de tyrannies religieuses et, donc, comprendre et accepter la continuation de leur existence.
Jusqu’ici, on voit qu’il y a l’omission de l’essentiel d’Auroville : son cadre qui est la manifestation supramentale ayant commencé et sa règle que « pour séjourner à Auroville, il faut être le serviteur volontaire de la Conscience Divine ». C’est remplacé par de l’idéal, des idéaux, (qui ne sont mêmes pas bons).

Suite immédiate.
Et Considérant qu’en vue d’encourager, de poursuivre et de consolider les activités précitées d’Auroville, il est nécessaire dans l’intérêt public d’acquérir les entreprises d’Auroville et de les confier à une personne morale constituée à cet effet ;
Que cela soit mis en loi par le Parlement en la trente-neuvième année de la République de l’Inde comme suit :
« And Whereas for the purpose of encouraging, continuing and consolidating the aforesaid activities of Auroville, it is necessary in the public interest to acquire the undertakings of Auroville and to vest them in a body corporate established for the purpose;
Be it enacted by Parliament in the Thirty-ninth Year of the Republic of India as follows:
 »

L’intérêt public de qui ou de quoi ? Puisqu’il est parlé avant de l’Unesco, de compréhension internationale et de promotion de la paix, c’est dans l’intérêt de l’humanité (intérêt tel que conçu à ce moment par l’Inde).
Il est encore parlé des entreprises mais pas de la propriété des terrains.
Il est encore parlé seulement d’acquérir les entreprises d’Auroville et de les confier à une personne morale constituée à cet effet alors qu’un grand enjeu de la loi est de s’occuper de l’organisation et du fonctionnement d’Auroville.


Après le préambule, il y a le chapitre 1 qui, notamment, signale la signification de certains mots ou groupes de mots qui sont employés dans la loi.

(b) "Auroville" désigne une grande partie des entreprises qui font partie ou sont liées au township culturel connu sous le nom d’Auroville et dont la charte a été proclamée par la "Mère" le 28 février 1968 ;
« (b) "Auroville" means so much of the undertakings as form part of, or are relatable to, the cultural township which is known as Auroville and the charter of which was proclaimed by the ‘Mother’ on the 28th day of February, 1968; »

Le nom Auroville ne désigne donc pas Auroville elle-même.
La loi est relative à ces entreprises comme déjà annoncé plusieurs fois avant dans la loi.
Ce n’est pas un bon état mental qui produisit cette loi.
Que sont les entreprises qui forment la plus petite partie de l’ensemble ? Pourquoi toutes les entreprises n’eurent pas le même sort ?

(e) "Fondation" désigne la Fondation Auroville établie en vertu du paragraphe (1) de l’article 10 ;
« (e) "Foundation" means the Auroville Foundation established under sub-section (1) of section 10; »

Combiné avec ce qui est au b, le nom signifie : Fondation relative à la plus grande partie des entreprises de ce qui est objectivement Auroville.
Ce n’est pas un bon état mental qui produisit cette loi.

Autres extraits de la liste de signification de mots ou groupe de mots :

(j) "Société" désigne la Sri Aurobindo Society, étant une société au sens de la Loi de 1961 sur l’Enregistrement des Sociétés du Bengale Occidental et ayant son siège social à Calcutta, dans l’État du Bengale occidental ;
« (j) "Society" means Sri Aurobindo Society, being a Society as defined in the West Bengal Societies Registration Act, 1961, and having its registered office at Calcutta in the State of West Bengal; »


(l) "trust" ou "corps" désigne un trust ou un corps spécifié dans l’annexe ;
« (l) "trust" or "body" means a trust or body specified in the Schedule; »

Est-ce que la signification est : "trust" ou "organisme" désigne un trust ou un organisme spécifié dans l’annexe ?
(Ou est-ce qu’elle est : "trust" ou "organe" (d’un trust ou de tout autre organisme) désigne un trust ou un organe (d’un trust ou tout autre organisme) spécifié dans l’annexe ?)

(m) "entreprises" signifie les entreprises de la Société [Société Sri Aurobindo], trust ou corps [« body »], qui furent dévolus au Gouvernement central en vertu de l’article 3.
« (m) "undertakings" means the undertakings of the Society, trust or body which had vested in the Central Government under section 3. »


Le chapitre 2 est titré :
Acquisition et transfert d’entreprises d’Auroville
« Acquisition and transfer of undertakings of Auroville ».

Vu ce qui est écrit avant, la signification est : Acquisition des entreprises qui appartenaient à la S.A.S. et sont la grande partie des entreprises du township nommé Auroville, et leur transfert.
La suite concerne le transfert et l’entrée dans le nouveau patrimoine.

Il y a notamment ceci.
Le jour fixé, une grande partie des entreprises de la Société [S.A.S.], trust [au singulier] et corps [« body » : au singulier] faisant partie d’Auroville ou qui lui sont liés, et le droit, le titre et l’intérêt de la Société [S.A.S.], du trust et du corps, par rapport à ces entreprises, seront, en vertu de cette Loi, transférés et dévolus au Gouvernement central.
« 3. On the appointed day, so much of the undertakings of the Society, trust and body as form part of, or are relatable to Auroville, and the right, title and interest of the Society, trust and body, in relation to such undertakings, shall, by virtue of this Act, stand transferred to, and vest in, the Central Government. »

Il n’y aurait qu’un trust et qu’un corps. Que désignent ces mots ? En tout cas, ils étaient transférables et furent transférés.

Dans l’article 4 il est parlé notamment de : tous les biens (meubles et immeubles), y compris les terrains, bâtiments, ouvrages, ateliers, projets, les magasins, les instruments, les machines, les automobiles et autres véhicules, les soldes de trésorerie, les fonds en espèce, incluant les fonds de réserve, les investissements et les dettes comptables de la Société [S.A.S.], trust ou corps [« body »] faisant partie d’Auroville ou sont liés à Auroville et tous les autres droits et intérêts découlant de telles propriétés […].
« all property (movable and immovable), including lands, buildings, works, workshops, projects, stores, instruments, machinery, automobiles and other vehicles, cash balances, funds, including reserve funds, investments and book debts of the Society, trust or body as form part of, or are relatable to, Auroville and all other rights and interests arising out of such properties […]. »
Ce fut donc à l’occasion du transfert de la propriété de certaines entreprises qu’il fut parlé du transfert de la propriété de terrains, comme si celui sur lequel était chaque entreprise faisait partie du patrimoine de celle-ci. En était-il ainsi ?
Par ailleurs, quelle est la situation des terrains sur lesquels étaient les entreprises formant la plus petite partie des entreprises qui font partie ou sont liées au township culturel connu sous le nom d’Auroville et dont la charte a été proclamée par la "Mère" le 28 février 1968 ?

En outre, quelle est la situation des terrains sur lesquels il n’y avait pas une entreprise ?
Que désigne précisément le mot entreprise, « undertakings », dans cette loi ? Faudrait-il traduire ce mot anglais autrement ?

Au chapitre 3 de la loi est présentée l’institution nommée Fondation Auroville, ce nom correspondant, comme déjà dit à : Fondation relative à la plus grande partie des entreprises de ce qui est objectivement Auroville.
La possibilité de sa dissolution est envisagée à l’article 23.

Le chapitre 4 de la loi contient des règles relatives au bon déroulement du transfert, d’autres règles concernant le fonctionnement de la Fondation dans lequel intervient le Gouvernement central, etc.

Ensuite il y a une Annexe, « The Schedule », qui se rapporte à ce qui est déjà reproduit plus haut et que revoici : (l) "trust" ou "corps" [« body »] désigne un trust ou un corps (« body ») spécifié dans l’annexe ; « (l) "trust" or "body" means a trust or body specified in the Schedule; »
Cette annexe est courte et la voici en entier.
Son titre est « TRUSTS AND BODIES », Trusts et corps.
Au singulier de l’anglais ordinaire : body. Au pluriel : bodies.

Traduction simple en français : un corps, des corps.
Qu’est-ce qu’un trust ? En tout cas, il ne serait pas un corps.
Qu’est-ce qu’est la sorte d’entités autres que les trusts ?
Voici la liste complète :
« 1. Auroville Trust, Auroville.
2. Artisana Trust, Auroville.
3. Auroservice d’Auroville Trust, Pondicherry.
4. Aurelec Trust, Auroville.
5. Auromitra, Auroville.
6. Centre for Scientific Research, Auroville.
7. Sri Aurobindo International Institute of Educational Research, Auroville.
8. Altecs Trust, Auroville.
9. New Engineering Trust, Auroville.
10. Auro Trust, Pondicherry.
11. Service Trust, Pondicherry.
12. Auro Press Trust, Pondicherry.
13. New Trust, Pondicherry. »

Est-ce que chaque nom où il y a le mot trust est celui d’un trust ?
Est-ce que chaque nom où il n’y a pas ce mot est celui d’un élément de l’autre sorte ?
Quelle est la différence entre la sorte trust et la sorte corps ?
Ne sachant pas ce que chaque nom désignait (et désigne peut-être encore), on ne peut pas répondre. (Si le mots corps désigne un organisme (ayant des organes), que désigne le mot trust ?)

Par cette loi de 1988*, l’Inde admit l’existence d’Auroville (au sens ordinaire de ce nom) et la soutint. C’était une action légitime, conforme à ce qu’est l’Inde au meilleur d’elle-même. Cela dit, elle n’admit cette ville qu’en en ayant une conception superficielle et avec des nuisances : compréhension internationale, etc. Cette admission est quand même un soutien objectif à la manifestation supramentale qui a commencé, c’est-à-dire une contribution à cela.

Mais l’Inde fit beaucoup plus que soutenir l’existence d’Auroville car, et ce n’est pas bien, elle s’occupa de son organisation, de son fonctionnement et aussi de son idéologie : de l’idéal mentalo-sentimental. En même temps que ce soutien, elle apporta de la déformation, de la corruption idéologique, du détournement.
Ce faisant, elle se comporta comme si cette ville lui appartenait : elle se l’appropria (mais ça avait peut-être déjà été fait avant cette loi de 88).

Pour comprendre davantage qu’il y a une telle appropriation, imaginer qu’une loi française soit créée avec le même contenu. Elle ne serait pas applicable dans Auroville mais on dirait que la France veut s’approprier celle-ci.
La loi indienne put être applicable à Auroville car celle-ci existe en ce pays mais l’Inde, après avoir admis l’existence de cette ville en formation, avait à ne pas se l’approprier, à ne pas agir contre la Charte d’Auroville mais à respecter celle-ci dont le début est ceci : « Auroville n’appartient à personne en particulier. Auroville appartient à toute l’humanité dans son ensemble ». Lorsque la Mère écrivit ceci le 7 février 1968* (et comme c’est enregistré dans l’Agenda), elle annonça ceci. « Auroville n’appartient… je n’ai pas mis "à aucun pays" parce que l’Inde serait furieuse. J’ai mis "n’appartient à personne" – "personne" est un terme vague que j’ai mis justement pour ne pas mettre "à aucun être humain" ni "à aucun pays". Et j’ai mis "Auroville appartient à toute l’humanité DANS SON ENSEMBLE", parce que c’est l’équivalent de rien ! Parce que comme on ne peut pas s’entendre tous ensemble, c’est impossible ! Je l’ai fait exprès. »
Cette appropriation était probablement inévitable… dans le début, et il fut donc judicieux de faire commencer la Charte en s’occupant de ce problème, en lui apportant sa solution.
Tôt ou tard, l’Inde reconnaitra cette règle et l’appliquera. Elle lui obéira en cessant de s’approprier Auroville. Ce sera une autre contribution directe à la manifestation supramentale. Si la nation indienne veut vraiment contribuer au développement d’Auroville, qu’elle ne se mêle pas de son organisation et de son fonctionnement, notamment qu’elle n’ajoute pas son idéologie. Par contre, elle peut légitimement s’occuper de l’existence de cette ville, par exemple en créant l’équivalent d’un droit de préemption pour l’achat des terrains, si ça n’existe pas.

En attendant, on doit reconnaitre de plus en plus que l’Inde n’a pas à imposer sa loi, quoi qu’elle soit, dans Auroville. Elle n’a pas à s’y imposer. Rien que pour ça, elle nuit à Auroville, elle la corrompt, elle s’oppose à son développement. À ce sujet, elle est actuellement une grande ennemie d’Auroville.
(Par ailleurs, est-ce que l’argent donné par l’Inde à Auroville corrompt celle-ci d’une autre manière ? Ce pays ferait mieux d’utiliser cet argent pour acheter des terrains.)

Voici maintenant une autre conséquence de l’existence d’une loi indienne qui s’occupe de l’organisation d’Auroville, de son fonctionnement et de son idéologie.
Si, avec elle, des nations décidaient de construire leur Pavillon, chacune déciderait donc de se soumettre à l’Inde. On peut aussi exprimer la même idée en parlant de soumission à la souveraineté indienne ou à la nation indienne. C’est inacceptable ! Il en serait de même pour les titulaires de chacun des Pavillons. L’Inde veut que tous les autres pays se soumettent à elle. La nation indienne veut que toutes les autres nations se soumettent à elle. Elle veut dominer les autres nations.
Dans les organes de la « Fondation Auroville », il y a aussi des individus nommés par le Gouvernement central, et des Auroviliens de parties de cette ville qui sont autres que la Zone internationale. Tous imposeraient leurs règles aux titulaires des Pavillons, aux nations concernées. C’est inacceptable !
Aucune nation étant au meilleur d’elle-même ne peut décemment se retrouver à l’origine de l’apparition de son Pavillon dans Auroville. L’Inde s’y oppose, elle s’oppose au développement d’Auroville. (Pour l’instant, ça n’a pas d’effet puisqu’aucune nation n’est en état de provoquer une telle apparition mais lorsque cet état existera, la situation créée par l’Inde empêcherait d’agir.)

L’Inde finira par comprendre ce qui se passe et aura ainsi une meilleure position de conscience.
Vu ce qu’elle est, elle pourra faire ce que ne pourront pas faire d’autres pays, ou au moins pas avant très longtemps : exprimer sa compréhension que Sri Aurobindo et la Mère entrèrent en contact avec le plan supramental (dont, selon ces deux personnages, les Rishis védiques avaient entrevus l’existence), qu’ils en firent commencer la manifestation, que partout sur la Terre des humains peuvent contribuer à cela et qu’Auroville est un lieu particulier à ce sujet, qui est en Inde précisément à cause de ce qu’est ce pays.
Elle s’occupera elle-même de se comporter selon ce qu’il faudrait, graduellement, à la mesure de ce qui lui est possible.

Nulle part sur le site internet d’Auroville il n’est dit que cette loi de 88 effectua une appropriation d’Auroville par l’Inde. Est-ce que c’est seulement par inconscience ? Il faudrait en avoir beaucoup pour ne pas le comprendre ! Est-ce que c’est par crainte d’être expulsé d’Auroville et, pour les non-Indiens, expulsé d’Inde ? Est-ce que la cause est autre que cela ? Par ailleurs, est-ce que la libération viendra de l’extérieur de cette ville ?

Cette loi indienne de septembre 88 fut une des causes qui firent que l’association française de soutien à Auroville qui avait été créée fin 1968* décida, le 8 avril 1989* de se désintéresser d’Auroville, de rompre avec elle, changeant son nom et ses statuts, et aussi son adresse. Plus précisément, une majorité décida ainsi, cessant de soutenir Auroville.
Des membres de la minorité allèrent en cette ville en juin suivant, où des Auroviliens décidèrent de recréer une association en France, une vitrine soumise de cette ville, et ces membres de la minorité retournèrent en France et en créèrent une en été 89. Il n’y eut pas de démarcation par rapport aux causes de rupture de la première association, signifiant qu’elle approuvait ce qui avait été considéré comme des causes de rupture par les autres.
Depuis, cette association s’occupe de faire croire qu’elle est celle qui avait été créée en 1968*. Ce mensonge de base contribue aussi à montrer ce qu’elle vaut. Environ 40 ans plus tard, il semble qu’elle ait moins d’adhérents que l’autre plusieurs décennies avant.
Une histoire de tout cela est publiée sur le blog Antiténèbres, de Canalblog. Elle fut rédigée avec des documents officiels mais par quelqu’un qui n’adhéra à aucune de ces associations, et elle pourrait donc être complétée par des individus qui y adhérèrent.

 

Pour lire la suite, cliquer ici.

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