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Ohoettilto-5 (oho-et-til-to-5)
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Site. Partie 2. (9 pages.)

Pour lire ce qui précède, cliquer ici.

 

CHAPITRE 8

À L’ONGLET 1, SA PARTIE 7

En cliquant sur le titre 7 du Menu déroulant, Le visionnaire : Sri Aurobindo, on arrive sur une page dont la date de la dernière mise à jour n’est pas indiquée et dont le titre est Le visionnaire : Sri Aurobindo, « Visionary : Sri Aurobindo ». Dessous il y a un portrait de Sri Aurobindo.
Il est indiqué qu’il y a 5 entrées, « 5 Entries », c’est-à-dire cinq liens internet, dont chacun, en cliquant dessus, mène à une page particulière.


O1P7 : SON LIEN 1 ET SA PAGE

Le premier lien a le titre : Sri Aurobindo : sa vision fit Auroville possible, « Sri Aurobindo : his vision made Auroville possible ». Il y a encore le mot « vision » et sa signification mauvaise. En cliquant dessus, on arrive à une page dont la dernière mise à jour exista le 8 décembre 16 et dont le titre est ce qui est ci-dessus.
Après un portrait de Sri Aurobindo, le texte commence ainsi. Érudit brillant, révolutionnaire, visionnaire spirituel - [Ici, autre paragraphe.] La vision du monde de Sri Aurobindo donne à chaque individu une place significative dans un développement cosmique progressif et place notre compréhension de l’activité humaine dans une perspective nouvelle et résolue. « Brilliant scholar, revolutionary, spiritual visionary -- Sri Aurobindo’s world-view gives each individual a meaningful place in a progressive cosmic unfolding and casts our understanding of human endeavour in a new and purposeful perspective. »
Ce passage est reproduit à cause de ses mots visionnaire et vision.
Ce dernier mot a la signification de conception.

Ensuite, il y a une biographie qui contient notamment l’indication du message de Sri Aurobindo émis le 15 aout 47, jour de l’Indépendance de l’Inde, où il exprima ses cinq rêves, souhaits. Voici des extraits de cette biographie où il y a tout ce qui se rapporte le plus expressément à la manifestation supramentale.

Cela le conduisit à être arrêté pour trahison et à être maintenu à l’isolement pendant près d’un an en tant que prisonnier "en cours de procès" dans la prison d’Alipore. Pendant ce temps, il eut un certain nombre d’expériences spirituelles fondamentales qui l’ont convaincu de la vérité du "Sanatana Dharma" - l’ancienne connaissance et pratique spirituelles de l’Inde. « This led to him being arrested on a charge of treason and being kept in solitary confinement for almost a year as an ‘under trial’ prisoner in Alipore jail. During this time he had a number of fundamental spiritual experiences which convinced him of the truth of the "Sanatana Dharma" - the ancient spiritual knowledge and practice of India. »
Après avoir été acquitté et libéré, cette prise de conscience spirituelle l’amena, pour [échapper aux] poursuites incessantes des Autorités britanniques, à se réfugier à Pondichéry, alors partie de l’Inde française, où il se consacra intensément à l’exploration des nouvelles possibilités que ça lui ouvrait. Soutenu par son collaborateur spirituel, La Mère, et utilisant ses nouvelles capacités spirituelles, il continua à travailler sans relâche pour l’élévation de l’Inde et du monde. Lorsque l’Inde obtint son Indépendance le 15.8.1947, il répondit à la demande d’un message à ses compatriotes en parlant de cinq rêves pour lesquels il avait travaillé et qu’il voyait maintenant sur la voie de l’accomplissement. « After he was acquitted and released, this spiritual awareness led him to take refuge from continuing pursuit by the British authorities in Pondicherry, then part of French India, where he devoted himself intensively to the exploration of the new possibilities it opened up to him. Supported by his spiritual collaborator, The Mother, and using his new-found spiritual capacities, he continued to work tirelessly for the upliftment of India and the world. When India gained its Independence on 15.8.1947, he responded to the request for a message to his countrymen by speaking of five dreams that he had worked for, and which he now saw on the way to fulfilment. »
Le nom la Mère est employé pour une époque où Sri Aurobindo n’avait pas encore désignée Mirra Alfassa ainsi.
Il est parlé de l’ancienne connaissance et pratique spirituelles de l’Inde. Il est parlé aussi de l’exploration des nouvelles possibilités, de nouvelles capacités spirituelles,comme si ça se passait dans le cadre de ce qui existait déjà.
Il y a l’omission de l’action caractéristique : la jonction avec le supramental et l’action pour le début de sa manifestation sur Terre. C’est renforcé par l’idée que Sri Aurobindo n’aurait agi qu’en faveur d’une élévation. Il y a donc une valorisation de l’hindouisme en général et aussi de son aspect de négligence du monde, de la matière, pouvant aller jusqu’au rejet.

Sur la page internet, il y a ensuite les cinq rêves qui sont indiqués en abrégé et dont les quatrième et cinquième sont les suivants, complets comme ils sont.
4. "... le don spirituel de l’Inde au monde."
5. "... une étape dans l’évolution qui élèverait ... [les humains] à une conscience plus vaste et plus haute et commencerait à résoudre les problèmes qui… [les]… troublent et … [les]… tourmentent depuis qu’ [ils] pensent et qu’ [ils] … rêvent d’une perfection individuelle et d’une société parfaite.
« 4.  "... the spiritual gift of India to the world."
5. "... a step in evolution which would raise ...[humans] to a higher and larger consciousness and begin the solution of the problems which have perplexed and vexed [...them] since [...they] first began to think and to dream of individual perfection and a perfect society." »

Sont dans le texte reproduits les signes de coupures et les trois groupes de crochets avec leur contenu. Là où il y avait « man », l’Homme, (pour : l’humanité), et les pronoms « him », le, (en tant que pronom, exemple : qui le troublent), et « he », il, sur le site c’est remplacé par les hommes et les pronoms pluriels qui vont avec. Il y a une différence. Dans l’humanité qui existe à chaque instant, tous les êtres humains ne sont pas au même niveau de développement. Lorsque l’on considère que l’humanité arriva à un niveau qui la fit prête à commencer un nouveau développement, celui de la manifestation supramentale, il n’y a pas l’idée que tous ces êtres soient prêts ainsi et se développeront comme indiqué. Par contre, en disant les humains, les êtres humains, il est exprimé qu’ils seraient tous prêts et que tous se développeront comme indiqué, ce qui n’est pas exact quoique le développement de la manifestation supramentale aura des conséquences sur tous les humains notamment. On peut bien comprendre en comparant avec le passage concernant la pensée et l’imagination d’une perfection individuelle et d’une société parfaite. On peut dire que l’humanité dans son ensemble fut ainsi mais tous les humains n’eurent pas cette pensée et cette imagination.
En 1947*, Sri Aurobindo prépara un message qui fut considéré trop long pour passer à la radio et il en produisit donc un plus court. C’est seulement dans ce dernier qu’il y a le groupe de trois mots « higher and larger » car, dans l’autre, il y a seulement « higher ». C’est donc la version qui passa à la radio qui fut employée pour la page du site internet et c’est correct. Dedans il n’y a rien qui exprime l’idée de manifestation de quelque chose de nouveau de manière plus explicite que celle d’une nouvelle étape dans l’évolution.

Sur le site internet d’Auroville, aussitôt après il y a le texte suivant rédigé par les auteurs du site et qui est le dernier de la page.
Titre : Vision mondiale optimiste et dynamique
La grande originalité de Sri Aurobindo est d’avoir fusionné le concept scientifique moderne de l’évolution avec l’expérience gnostique perpétuelle d’une conscience divine omniprésente qui soutient toute existence phénoménale. Sa synthèse n’était pas une construction philosophique, mais une réalisation issue d’une expérience spirituelle directe. Le déploiement de formes de plus en plus complexes et de niveaux de conscience supérieurs à partir d’une inconscience matérielle totale originelle est perçu comme le retour progressif à la conscience de soi et à l’expression de soi diverse de l’Esprit involué. Ce processus n’est évidemment pas complet et des niveaux de conscience supérieurs et des formes d’expression moins inconscientes sont attendues. Mais avec le développement du Mental, les êtres humains peuvent, s’ils le souhaitent, utiliser leur volonté et leur intelligence pour commencer à participer consciemment à ce processus de découverte de soi et d’exploration de soi. Cette connaissance fonde une vision du monde optimiste et dynamique, qui donne à chaque individu une place significative dans un développement cosmique progressif, et lance notre compréhension de l’activité humaine, qu’elle soit individuelle ou collective, dans une perspective nouvelle et déterminée. De nombreuses facettes de cette vision du monde sont élaborées (présentées ?) dans les 35 volumes des Œuvres rassemblées de Sri Aurobindo.
« Optimistic and dynamic world-view
The great originality of Sri Aurobindo is to have fused the modern scientific concept of evolution with the perennial gnostic experience of an all-pervading divine consciousness supporting all phenomenal existence. His synthesis was not a philosophic construct, but a realisation stemming from direct spiritual experience. The unfolding of more and more complex forms and higher levels of consciousness out of an original total material inconscience is seen as the gradual return to self-awareness and the diverse self-expression of involved Spirit. This process is evidently not complete, and the evolution of higher levels of consciousness and less unconscious forms of expression are to be expected. But with the development of Mind, individual human beings can, if they choose, use their will and intelligence to begin to participate consciously in this process of self-discovery and self-exploration. This knowledge founds an optimistic and dynamic world-view, which gives each individual a meaningful place in a progressive cosmic unfolding, and casts our understanding of human endeavour, whether individual or collective, in a new and purposeful perspective. Many facets of this world-view are elaborated in the 35 volumes of Sri Aurobindo’s Collected Works. »

Comme indiqué dans le titre : Vision mondiale optimiste et dynamique, ladite vision, conception, de Sri Aurobindo est présentée car elle donne à chaque individu une place significative, etc. Elle n’est donc pas présentée en tant que telle mais seulement à cause des conséquences indiquées.
Il y a l’omission de l’action caractéristique : la jonction avec le supramental et l’action pour le début de sa manifestation sur Terre.
Il n’y a pas l’omission de l’idée de Sri Aurobindo et la Mère que l’évolution n’est pas terminée et que la manifestation supramentale produit d’abord le développement d’êtres humains et finira par produire, avec des êtres intermédiaires, une nouvelle sorte d’êtres avec une matière nouvelle, supramentale. Il n’y a pas cette omission mais ce n’est exprimée que de manière molle, presqu’inexpressive, par : Ce processus [d’évolution] n’est évidemment pas complet et des niveaux de conscience supérieurs et des formes d’expression moins inconscientes sont attendues.
Quelque chose est exprimé par : à partir d’une inconscience matérielle totale originelle, puis par retour progressif puis par Esprit involué. C’est insuffisant car ça ne permet pas de comprendre qu’il y a d’abord quelque chose, puis qu’il y eut le phénomène d’involution (faisant que des plans, des mondes, d’existence et de conscience avec leurs êtres particuliers apparurent successivement l’un de l’autre, où il y avait de plus en plus de séparations, c’est-à-dire de divisions, avec aussi de plus en plus de perte de la connaissance et d’erreurs, et avec aussi de plus en plus de densification de la matière). Puis il y eut le phénomène d’évolution avec, chaque fois que celle-ci produisit quelque chose suffisamment prêt, la manifestation successive en lui de quelque chose venant d’un plan qui avait été créé au cours de la phase d’involution, jusqu’au moment récent où l’humanité actuelle étant devenue globalement suffisamment capable de commencer à recevoir quelque chose de supérieur, Sri Aurobindo et la Mère existèrent et purent, à cause de ce qu’ils étaient, entrer en contact avec le plan supramental et en faire commencer la manifestation.

Il est d’abord parlé de retour progressif à la conscience de soi et à l’expression de soi diverse de l’Esprit involué. Puis il est parlé de découverte de soi et d’exploration de soi. Dans ces deux groupes de mots, le mot soi n’a pas la même signification. Dans le premier il désigne ce qui est appelé Esprit : c’est au moins tout ce d’où provient toute la manifestation de l’univers. Dans le deuxième groupe de mots, le mot soi désigne chacun des êtres humains qui participe consciemment à ce qui est indiqué.
Il est dit que, avec le développement du Mental, les êtres humains peuvent, s’ils le souhaitent, utiliser leur volonté et leur intelligence pour commencer à participer consciemment à ce processus de découverte de soi et d’exploration de soi. Premièrement, il n’était pas utile de dire : commencer à car il y a très longtemps que le processus indiqué se fait. Deuxièmement, il n’est pas parlé d’un processus de manifestation supramentale mais d’un processus de découverte de soi et d’exploration de soi. Il n’y a donc pas l’idée d’êtres humains qui se mettent au service de ce qui cherche à être manifesté, qui s’offrent à ça comme instruments, pour le laisser mener leur développement. Il est donc fait comme si c’était l’être humain lui-même qui, avec son mental, allait créer la suite de l’évolution. Il est fait comme s’il effectuait ledit processus de découverte de soi et d’exploration de soi en allant, avec son mental, fouiller en lui-même, en ce qu’il est déjà, sans l’arrivée d’autre chose.
Par ailleurs, voici deux remarques.
Dans le début, au lieu de dire : avoir fusionné, est-ce qu’il aurait fallu écrire : avoir fait la synthèse ? Ce dernier mot est employé peu après et, si l’on voulait éviter une répétition, on pouvait rédiger autrement.
Dans la formule : l’expérience gnostique perpétuelle, on aurait pu ne pas employer ces deux derniers mots mais dire, par exemple, yoguique (puisqu’il est parlé d’expérience). Mais, pour l’époque d’avant Sri Aurobindo, est-ce que ce qui est décrit comme étant une conscience divine omniprésente qui soutient toute existence phénoménale correspondait à une ou plusieurs expériences, ou est-ce que c’était seulement la perception que ça existait sans en avoir eu l’expérience ?

Sur cette page du site internet d’Auroville, l’apport de Sri Aurobindo n’est pas bien indiqué. Il n’est perceptible confusément que si l’on sait déjà ce qu’il est.
Si la personne qui lit ne le sait pas, elle ne peut même pas apprendre qu’elle a un guide intérieur qui peut l’aider à se développer, à s’épanouir, et qu’il est donc avantageux de suive ses indications, qu’il peut la conduire à apprendre que la manifestation supramentale a commencé, et qu’il peut même la conduire à y contribuer en se mettant à son service.


O1P7 : SON LIEN 2 ET SA PAGE

Le deuxième lien a le titre Le symbole de Sri Aurobindo, « Sri Aurobindo’s symbol ». En cliquant dessus, on arrive à une page dont la dernière mise à jour exista le 30 aout 14 et dont le titre est ce qui est ci-dessus.
Il y a deux fois un dessin du symbole avec la légende « Sri Aurobindo’s symbol ».
Dessous, il y a l’explication donnée par la Mère et que voici.
« Le triangle descendant représente Sat-Chit-Ânanda.
Le triangle ascendant représente l’aspiration et la réponse de la matière sous forme de vie, de lumière et d’amour.
La jonction des deux, le carré central, est la manifestation parfaite, dont le centre est l’Avatâr du Suprême — le lotus.
L’eau, à l’intérieur du carré, représente la multiplicité, la création. »
Sur le site internet, aucune référence n’est indiquée. Le texte date du 4 avril 58. Il est dans Paroles de la Mère I, p. 28, mais il fut forcément publié avant.

Il est parlé de manifestation.


O1P7: SON LIEN 3 ET SA PAGE

Le troisième lien est composé d’une photographie représentant la Mère et Sri Aurobindo assis côte à côte, et du titre Courte vidéo sur Sri Aurobindo, la Mère et Auroville, « Short video on Sri Aurobindo, The Mother and Auroville ».
Alors que, à l’onglet 1, il y a la partie 6 sur la Mère, principalement comme fondatrice d’Auroville, est-ce qu’il y a du hors-sujet à en parler aussi dans une partie relative à Sri Aurobindo ? La réponse est plus loin.

En cliquant sur le lien, on arrive à une page dont la dernière mise à jour exista le 1er aout 14 et dont le titre est ce qui est ci-dessus.
Au-dessus de l’image sur laquelle on clique pour voir la vidéo, il y a un texte introductif disant que cette vidéo donne un bref aperçu de Sri Aurobindo, La Mère et Auroville, « gives a brief overview of Sri Aurobindo, The Mother and Auroville ».

Lorsque l’on fait défiler la vidéo, il est écrit qu’elle dure 3 minutes et 43 secondes. Son titre apparait : Cité de l’Aurore – Chapitre 2 : Sri Aurobindo / Mirra Alfassa, « City of the Dawn – Chapter 2 : Sri Aurobindo / Mirra Alfassa ». Mirra Alfassa était déjà appelée la Mère lorsqu’elle créa Auroville et ce nom dans le titre n’est donc pas bon.
La première image est une vue aérienne du Matrimandir. Ensuite il y a un mélange des biographies de Sri Aurobindo et de la Mère, de leur apport et d’Auroville. Au cours de cela et dans le début, cette dernière est présentée comme une cité où des individus d’une grande diversité vivraient dans la poursuite de l’unité humaine, « individuals of great diversity would live in pursuit of human unity ». C’est tout et c’est insuffisant. En outre, ça laisse la place à la conception idéalo-sentimentale de celle-ci. Une vue montre l’amphithéâtre avec des gens autour d’un feu la nuit. Par ailleurs, il est parlé de la pratique de yoga par Sri Aurobindo en prison et de possibilités de vie divine sur la Terre, de la suite du développement de ce personnage, pratique qu’il appela yoga intégral et qui correspond à de la transformation de la vie plutôt qu’à s’en échapper, ce qui était la position ordinaire (en Inde) qui négligeait le monde matériel. Il y a un texte de Sri Aurobindo qui apparait écrit et qui est lu par une voix off et dont la traduction est ceci. « L’idéal que nous nous sommes proposé, la vie divine sur la terre, ne peut se réaliser que par un changement spirituel de notre être, un changement radical et fondamental, une évolution ou une révolution de notre nature. » Il n’y a pas de référence. C’est le début du chapitre 3 du livre suivant : La Manifestation Supramentale sur la Terre, « Traduit de l’anglais par la Mère », Paris : Buchet/Chastel, 1974*. Première édition à Pondichéry en 1957*. (« proposé » est écrit au singulier car les deux « nous » qui sont devant désignent Sri Aurobindo.) Dans la vidéo, il y a d’autres choses exprimant que toute la vie est en jeu puis il est parlé de Mirra Alfassa jusqu’à sa première rencontre avec Sri Aurobindo et aussi après. Il est dit que, ensemble, ils passent leur vie à pratiquer et à enseigner une vie destinée à réaliser la conscience divine sur terre, « together they spend their lives practising and teaching a life meant to realize divine consciousness on earth ». En tout, il n’est pas parlé de manifestation supramentale et il n’est pas dit comment agir.

Au moment 2:34, une femme commence à dire ceci. J’hésite à les classer dans la catégorie des enseignants de religion. C’est pourquoi je suis ... Je les place dans un contexte d’immensité parce que si vous n’allez pas au-delà de cela [qui est de la religion], vous vous adressez à eux dans un sens religieux, mais c’est votre limitation plutôt que ce qu’ils disent. Ce que Sri Aurobindo et Mère disent est : devenez ! C’est le meilleur service que vous puissiez rendre et ici est le chemin à suivre pour devenir. « I’m hesitant to put them into the category of religious teachers. That’s why I’m... I’m putting them in a context of a vastness because, if you haven’t gone beyond it, you would look up to them in a religious sense. But it’s your limitation rather than what they are saying. What Sri Aurobindo and Mother are saying is: become! That’s the best service you can do and here is the pathway of becoming. »
Il est certain que les deux personnages ne sont pas à classer dans la catégorie des enseignants de religion. Puisque la personne hésite à faire cela, c’est objectivement parce qu’elle pense à les classer ainsi (quoiqu’elle ait de la réticence à le faire). Rien que pour ça, il n’aurait pas fallu placer cette vidéo sur un site d’Auroville mais elle a sa place dans un musée comme de nombreux autres éléments du site internet d’Auroville, et celui-ci tout entier tel qu’il est. Les gens qui se retrouvent intéressés à Sri Aurobindo et la Mère font cela à partir de l’état dans lequel ils sont. Certains sont athées ou au moins anti-religieux, notamment n’aimant pas le mot Dieu et ce qu’il est censé signifier et repoussant cela avec vigueur, d’autres sont adeptes d’une religion, d’autres qui ne se considèrent pas comme l’étant ont cependant des incrustations religieuses résultant de l’endoctrinement religieux collectif, etc. Pendant une période du développement d’un individu intéressé par les deux personnages, il peut y avoir une manière religieuse de s’intéresser à eux, à leur apport. (Il semble que la personne qui parle dans la vidéo présenta sa situation personnelle : un endoctrinement religieux dont elle avait de la difficulté à sortir, qu’un moyen pour elle de faire cela fut d’envisager un contexte d’immensité, et qu’elle résuma sa situation par le mot devenir dont on ne sait pas ce qu’il évoquait pour elle.)
Dire que Sri Aurobindo et Mère dirent : devenez ne sert à rien si l’on ne dit pas d’abord dans quel cadre ce fut dit et comment faire pour devenir, et devenir quoi ?
Il y a le mot service et le placement de cette idée est bien mais, sans développement, elle est incompréhensible et ne sert donc à rien.
Il est fait comme s’il n’y avait qu’à Auroville que l’on pouvait devenir. Au mieux, autant dire que le yoga intégral n’est praticable que là, ce qui est faux !

Aussitôt après, au moment, 3:03, il y a ceci. Après la mort de Sri Aurobindo en 1950, Mère, Mirra, reprit le travail de leur rêve d’un endroit sur Terre pour qu’un rassemblement de personnes d’une grande diversité puisse vivre comme une Famille unie, une ville qu’elle nommerait Auroville. « After the death of Sri Aurobindo in 1950, Mother, Mirra, took up the work of their dream of a place on Earth for a gathering of people of great diversity could live as one United Family, a city she would name Auroville. »
Puis il est parlé du banyan comme centre géographique d’Auroville et de l’inauguration en 1968*. Aussitôt après est la fin de la vidéo.

Est-ce que Sri Aurobindo eut le rêve d’un endroit sur Terre comme Auroville ? Il ne semble pas.
Le nom Famille unie est une expression de la niaiserie idéalo-sentimentale. Le placement d’une majuscule sert à valoriser l’idée alors que, partout sur la Terre, des familles ne sont pas unies mais sont en conflit. Ça correspond à l’unité humaine qui est au début de la vidéo.
Le nom Famille unie est aussi une évocation de l’hindouisme.
Sur le site internet, à l’onglet 1 il y a la partie 6 sur la Mère, principalement comme fondatrice d’Auroville et, à la partie 7 sur Sri Aurobindo, il est parlé de la Mère et de sa création de cette ville. Apparemment, il y a du hors-sujet (en plus de faire de la répétition).
Mais, du point de vue des auteurs du site, il n’y en a pas car la vidéo sert à exprimer l’idée loufoque suivante : c’est à Auroville et seulement là que se crée l’unité humaine, que se crée la vie divine sur la Terre. En plus et au mieux, le yoga intégral de Sri Aurobindo et la Mère ne serait praticable que là.
Les affirmations de ceux-ci sont relatives à des êtres partout sur la Terre et, d’ailleurs, aucun des deux ne vécut à Auroville. Pourtant ces affirmations sont mises, dans cette vidéo, au service de cette idée loufoque, sont mises au service des Auroviliens qui l’ont.
Ces derniers ne tiennent même pas compte de la Zone internationale, bien comprise, qui est relative à tout ce qui est hors d’Auroville, avec des Pavillons bâtis au fur et à mesure du franchissement, par une nation, d’un pas important dans cette histoire.
Par cette vidéo, les Auroviliens qui en sont les auteurs, ceux qui la placèrent sur le site et les autres qui l’approuvent, n’apportent rien au reste du monde. Ils s’occupent de flatter leur orgueil, ils veulent peut-être prendre quelque chose qui est dans le reste du monde, ils veulent peut-être que celui-ci les admire, les honore, s’y soumette. Il y a l’aspiration à être une sorte d’êtres dominatrice du reste de l’humanité.


O1P7 : LA PAGE 4

Le quatrième lien a le titre La conception de Sri Aurobindo sur la liberté, « Sri Aurobindo’s concept of freedom ». En cliquant dessus, on arrive à une page dont la dernière mise à jour exista le 21 décembre 17 et dont le titre est ce qui est ci-dessus.
Il y a d’abord un portrait de Sri Aurobindo jeune fait par la Mère en 1935* puis il y a un texte rédigé par quelqu’un dont le nom est Dyne. Le texte est long et, pour ici, il ne fut que survolé : il contient des éléments de la biographie de Sri Aurobindo.
Sur le site internet d’Auroville, pourquoi avoir placé un texte sur la liberté et pas sur de nombreux autres sujets !? Deux seraient grandement profitables à certains Auroviliens et à leurs partisans à travers le monde, l’un sur le guide intérieur, l’autre sur l’unité humaine selon Sri Aurobindo et la Mère et qui n’est pas une niaiserie idéalo-sentimentale.


O1P7 : LA PAGE 5

Le cinquième lien est composé d’une photographie d’une statue qui est devant un bâtiment, ainsi que du titre La statue de Sri Aurobindo, « Sri Aurobindo Statue ». En cliquant sur le lien, on arrive à une page dont la dernière mise à jour exista le 7 juillet 15 et dont le titre est ce qui est ci-dessus.
Il y a cinq photographies de la statue et l’indication de sa date d’installation et de son lieu qui est dans Auroville.
Il y a donc un mélange en mots du personnage et de cette ville. Sur le site internet, cette page n’est pas à sa place.

Pour lire ce qui précède, cliquer ici.

 

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