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Ohoettilto-5 (oho-et-til-to-5)
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Site. Partie 5. DÉBUT ONGLET 2. (18p. environ.)

Pour lire ce qui précède, cliquer ici.
Comme dit au début du texte, la nouvelle graphie de la langue française est employée et, dedans et surtout ailleurs, il y a certainement des fautes de français.

 

 

CHAPITRE 11

POUR L’ONGLET 2 : SON NOM,
LES TITRES DE SES PARTIES,
ET BILAN

 

Au site internet d’Auroville, son onglet 2 est nommé : Activités, « Activities ».

Lorsque l’on pose le curseur dessus, un menu déroulant apparait. Voici la liste des titres pour ses dix parties, dans le même ordre.
Le Matrimandir, « Matrimandir ».
Planification & architecture, « Planning & Architecture ».
Pratiques vertes, « Green Practices ».
Éducation & Recherche, « Education & Research ».
Art & Culture, « Art & Culture ».
Santé et Bien-être, « Health & Wellness ».
Entreprises sociales, « Social Enterprises ».
Médias et Communication, « Media & Communication ».
Développement rural, « Rural Development ».
Services de la Ville, « City Services ».

Selon le nom de l’onglet 2, il est parlé d’Activités, et celles d’Auroviliens sont évidemment en jeu.
Présenter une ville d’après les activités de ses résidents est original mais c’est mauvais car on ne présente pas une ville ainsi. Auroville est probablement la seule sur Terre à faire cela. Ce n’est pas à imiter !
En général, en plus de divers éléments de la situation géographique (par exemple : en montagne ou au bord de la mer, fleuve éventuel, climat, etc.), de la situation par rapport au reste du pays (par exemple : ville capitale ou non), éventuellement sa formation au cours du temps et sa forme générale, etc., on indique les bâtiments principaux, et d’autres secondaires, ou des lieux remarquables, selon ce qui, pour chaque endroit, mérite d’être connu, éventuellement visité, etc. Et lorsque, par exemple, on parle des boulangeries et d’autres magasins, c’est parce qu’on peut y acheter des objets, pas en tant que lieux où des boulangers et d’autres individus s’activent. Et pareils pour les moyens de transport, les établissements d’enseignement, les hôpitaux, les fermes, etc.
Sur le site internet d’Auroville, la présentation de cette ville n’est pas faite en partant d’elle (et en présentant ce qui est dedans, notamment son plan, ses bâtiments principaux, son organisation à propos de décisions valables pour toute la ville, d’autres institutions, les lieux spéciaux, ses moyens de transport et autres services). La présentation est faite en partant des Auroviliens ! Il y a une mise à l’envers. Il y a un manque d’objectivation, c’est-à-dire un manque de recul permettant de voir comme depuis l’extérieur. (Il y a la continuation de la position exprimée au premier onglet où des éléments d’Auroville sont présentés avant Sri Aurobindo et la Mère.)
C’est l’égocentrisme et l’orgueil des Auroviliens qui dominent actuellement en cette ville qui produisit une mise à l’envers et qui firent accepter ce site internet : une présentation à partir de leurs activités, c’est-à-dire à partir d’eux-mêmes, pour se valoriser. La ville est mise au service de l’égocentrisme et l’orgueil de quelques Auroviliens (ou de tous si tous sont d’accord). Il y a du repli sur soi, du nombrilisme.
Par ailleurs, il n’est pas pertinent de présenter des activités faites par des Auroviliens avant d’avoir présenté ces derniers. Comment devient-on un Aurovilien et quel est son statut ? Qui sont les Auroviliens (nationalité, âge, etc.) ?
Et avant de parler de ces habitants d’une ville, il faudrait raconter l’histoire de la création de cette dernière, ce qui n’a pas encore été fait à ce moment du site commenté.
En outre, à aucun autre onglet du site internet ne devraient être présentées des activités d’Auroviliens or il est certain qu’il y en a car, par exemple, les trois vidéos de Sopanam qui sont à l’onglet 1 furent produites par de telles activités, et car les onglets 3 et 4 dont on connait l’existence correspondent forcément, au moins partiellement, à cela même si ce n’est pas présenté sous le nom Activités.
Enfin, toutes les maquettes d’Auroville furent fates par des gens qui n’étaient pas auroviliens.
Tout cela embrouille, empêche de comprendre, empêche d’avoir une vue d’ensemble. (Il semble que l’on veuille faire renoncer à comprendre l’ensemble, que l’on veuille égarer dans des détails, que l’on veuille répandre de l’obscurité.)
Le titre de l’onglet 2 est mauvais.

À cet onglet 2, la partie 1 est nommée Le Matrimandir. Apparemment, c’est en parlant de l’activité d’Auroviliens, c’est-à-dire de ces derniers, que ce bâtiment est présenté. Mais si l’on pense à tenir compte de ce qui est à l’onglet 1 et que l’on est censé avoir lu, et qu’on envisage favorablement ce qui pourrait être dans cette partie 1 (de l’onglet 2), il n’y aurait pas une citation de la Mère à son sujet, et pas un mot pour dire qu’au moins la plus grande partie de l’argent nécessaire à la construction de ce bâtiment vint de l’extérieur de la ville et que, sans lui, les Auroviliens n’auraient pas pu s’activer beaucoup à son sujet. Le Matrimandir n’est pas une activité, mais un domaine de cela, un des domaines d’activité des Auroviliens, au moins de certains d’entre eux.
La partie 2 est titrée Planification & architecture. Si l’on pense à ce qu’il y a à l’onglet 1 et que l’on est censé avoir lu, on pense regrettable que tout ce qui concerne la forme générale d’Auroville et sa mise en application n’aient pas été placés ensemble. Si ça l’était à l’onglet 2, ça ne conviendrait pas à son nom relatif à des activités d’Aurovilien puisque la Mère ne résidait pas en cette ville et puisque toutes les maquettes ne furent pas préparées par des Auroviliens mais c’est ce nom d’onglet qui est mauvais. Et avant de parler de tout cela, il faudrait narrer l’histoire de l’apparition du projet de créer Auroville ! D’après l’apparence des dix titres, ce n’est pas fait à l’onglet 2 (et ça ne l’était pas à l’onglet 1).
Concernant Auroville, les auteurs de son site internet et les approbateurs de ce dernier semblent avoir considéré avoir fait, au premier onglet, une présentation générale suffisante du statut de tout Aurovilien (la Charte d’Auroville et le texte Pour être un vrai Aurovilien), de ce que devrait être cette ville (le texte Un Rêve), du plan d’Auroville (en ayant mêlé ce qui provint de la Mère ou fut notoirement accepté par elle avec la forme de galaxie-tourbillon) et du Matrimandir. Concernant ces deux derniers sujets, la présentation générale est considérée suffisante mais il y a aussi la connaissance qu’il manque des informations, et à la fin il y a donc aussi des renvois pour lire d’autres pages.

Est-ce que le titre Pratiques vertes correspond à la liste des règles en matière écologique en tout domaine ?
L’Art n’est pas considéré comme faisant partie de la Culture, ni l’Éducation et la Recherche. Que désigne précisément ce mot Culture ?
Que sont des Entreprises sociales ? Où sont classées les entreprises non-sociales, qui sont censées exister car, sinon, il n’y aurait pas la précision : sociales, mais seulement le mot Entreprises.
Il n’est pas bien de présenter les Services de la Ville alors que les institutions qui prennent des décisions valables pour tout Auroville ne le sont pas avant… d’après l’apparence des dix titres.

Maintenant, voici successivement les parties de cet onglet 2.

 

 

CHAPITRE 12

À L’ONGLET 2, LA PARTIE 1

 
À l’onglet 2, la partie 1 du Menu déroulant est titrée : Le Matrimandir, « Matrimandir ».
Lorsque l’on clique dessus, on arrive sur une page où il y a 18 Entrées, « 18 Entries », qui sont 18 liens internet, chacun menant à une page.
À Liste de tous, « Listing All », les 18 liens illustrés ne sont pas répartis en plusieurs groupes et il est compréhensible que tous aient en leur haut le titre générique ci-dessus. En bas de chacun, il y a le titre de la page visée.
Il y a du désordre mais les pages sont cependant présentées ci-après dans l’ordre du site sauf la page 15 qui a des parties communes avec la 12.

 

 À L’ONGLET 2, PARTIE 1 : LA PAGE 1 SANS LE TEXTE DE 16 PAGES AUQUEL ELLE RENVOIE ET QUI EST PRÉSENTÉ PLUS LOIN

Titre : Bref Historique de la Conception du Matrimandir, « Brief History of Matrimandir’s Conception ». Dernière mise à jour le 25 octobre 2014*.

Il y a d’abord une photographie qui correspond probablement à sa légende qui est Maquette approuvée en février 1971, « Model approved in February 1971 ». Il y a une représentation du Matrimandir et de ce qui est autour (douze Soulevées, jardins, arbre banian, amphithéâtre) mais tout cela n’est pas entouré par une représentation du lac en anneau. Tout ce qui est autour du bâtiment central est hors-sujet par rapport au titre Le Matrimandir mais ne l’aurait pas été si le titre avait été : Le Matrimandir et ses abords, ou : Le Matrimandir, etc.
Ça a sa place dans un récit chronologique du début de l’histoire du Matrimandir et ses abords.


Ensuite il y a ceci.
En juin 1965, la Mère commença à parler de son intention de construire, au nord de Pondichéry, une "cité universelle où hommes et femmes de tous pays puissent vivre en paix et en harmonie progressive au-dessus de toute croyance, de toute politique et de toute nationalité. Le but d’Auroville est de réaliser l’unité humaine."
« In June 1965, the Mother started speaking of her intention to build, north of Puducherry, a “universal town where men and women of all countries are able to live in peace and progressive harmony, above all creeds, all politics and all nationalities. The purpose of Auroville is to realise human unity. »

La traduction de la citation de la Mère qui est employée ci-dessus est celle qui est dans le livre titré Paroles de la Mère I, page 203. Ce n’est pas une traduction faite par « la Mère » comme l’indique une étoile blanche placée à la fin.
Premièrement, sur le site il est fait comme si cette parole de la Mère datait de juin 65 alors qu’elle date du 8 septembre suivant.
Deuxièmement, c’est hors-sujet car ça ne concerne pas seulement le Matrimandir mais tout Auroville (dont l’origine de la création n’a pas encore été racontée sur le site : le projet de la Sri Aurobindo Society du 14 aout 1964* de créer un lieu d’habitations hors de Pondichéry près du lac Usteri, sa prise en main par la Mère et son élargissement mais sans plus avec la nomination Auroville de ce quartier qui existèrent dans la fin de février 65 ou le début de mars suivant, puis son remplacement par le projet de la Mère effectué le 21 juin 65).
Il faudrait présenter le début de l’histoire d’Auroville avant et, à propos du Matrimandir, pour le situer par rapport à l’ensemble de cette ville, on pourrait placer une phrase introductive exprimant la relation mais en étant axée sur le bâtiment. Par exemple, on peut dire que Huta eut l’idée d’un bâtiment de la Mère au centre du projet d’Auroville tel qu’il existait alors, qu’elle l’annonça à la Mère et que, à partir de cela, en celle-ci apparut, le 21 juin 1965*, son projet d’Auroville, qui remplaça celui de la Sri Aurobindo Society.

Sur la page internet, le paragraphe suivant est ceci.
Dès le début, elle expliqua qu’au centre de sa ville, il y aurait un "Parc de l’Unité" et que, dans ce parc, il y aurait quelque chose qu’elle appela premièrement "Pavillon de la Vérité", ou "Pavillon de l’Amour [divin]", ou "Pavillon de la Mère". Finalement, elle nomma ce pavillon "Matrimandir", qu’elle traduisit en anglais par “The Mother’s Shrine” [et en français par : l’Oratoire de la Mère]. Elle ajouta que le "Parc de l’Unité" serait composé de douze jardins représentant les "douze attributs de la Mère" et que, finalement, le Matrimandir et son Parc de l’Unité seraient entourés par un Lac.
« From the outset she explained that, at the centre of her town, there would be a “Park of Unity” and that, in this park, there would be something she called at first a “Pavilion of Truth”, or “Pavilion of [Divine] Love”, or “Pavilion of the Mother”. Eventually she named this Pavilion “Matrimandir”, which she translated in English as “The Mother’s Shrine”. She added that the “Park of Unity” would consist of twelve gardens representing the “twelve attributes of the Mother” and that eventually the Matrimandir and its Park of Unity would be surrounded by a Lake. »

L’apparition de chacun de ces noms du bâtiment, avec les références de date et de prononcé, devrait être placée dans un récit chronologique du début de l’histoire du Matrimandir.
Il n’y eut pas d’abord l’idée d’un Parc puis celle d’un bâtiment de la Mère dedans mais le contraire.
En plus du Matrimandir, il est parlé du Parc de l’Unité, des douze jardins (avec un petit développement) et du Lac. C’est hors-sujet par rapport au titre « Le Matrimandir ». (Pour que ça ne le soit pas, il faudrait que le nom de la partie du menu déroulant et le titre de la page soient relatifs au Matrimandir et ses abords. ou : Matrimadir, etc. Cela dit, il faudrait y distinguer les divers éléments et, à propos de chacun d’eux, s’il est parlé des autres, il ne faudrait pas qu’il y ait de développement à leur sujet.) Dans tous les cas, ça n’a pas sa place sur une première page présentant ce qu’est le Matrimandir, son essentiel, seulement par des citations de la Mère, mais ça l’a dans un récit chronologique du début de l’histoire du Matrimandir.

Sur la page internet, il est ensuite parlé de l’arbre banian comme centre géographique de la ville, des douze jardins et il y a même la liste de leur nom et un développement à ce sujet à l’occasion d’un horticulteur étatsunien.
C’est dans la même situation que ci-dessus à propos du Lac, etc.

Puis il est aussi parlé de la cérémonie d’inauguration du 28 février 68, de l’amphithéâtre, de l’urne et de son contenu, des lectures de la Charte en plusieurs langues. C’est hors-sujet et ça le serait même avec le titre de partie : Le Matrimandir et ses abords.
Dans un récit chronologique du début de l’histoire du Matrimandir et ses abords, on parlerait de cette cérémonie mais sans développement. Celui-ci serait dans un texte relatif en entier à cette cérémonie.


Puis, sur la page internet, il y a ceci.
En janvier 1970, la Mère demanda à un architecte français, Roger Anger, de commencer à travailler sur le Matrimandir, affirmant qu’elle avait eu des visions répétées de sa chambre intérieure et lui en donna un dessin mesuré, qu’un ingénieur de l’ashram, Udar, avait dessiné d’après ses instructions. Elle annonça qu’elle n’avait pas ‘vu’ le reste du bâtiment.
En mars 1970, Roger Anger présenta à la Mère un modèle de la Chambre intérieure ainsi que cinq modèles différents pour le Matrimandir. Elle choisit l’un de ces modèles, une sphère dorée légèrement aplatie, sur lequel l’architecte travailla davantage.
« In January 1970, the Mother asked a French architect, Roger Anger, to start working on Matrimandir – saying that she had had repeated visions of its Inner Chamber and gave him a measured drawing of it, which an Ashram engineer, Udar, had drawn according to her instructions. She said that she had not ‘seen’ the rest of the building.
In March 1970, Roger Anger presented to the Mother a model of the Inner Chamber along with five different models for the Matrimandir. She selected one of these models, a slightly flattened golden sphere, and the architect worked further on it. »

Le premier de ces deux paragraphes est un résumé déformateur de la réalité car il omet des évènements importants de l’histoire. Celle-ci est montrée plus loin à un endroit meilleur du commentaire de ce qui se trouve à propos de cette page 1.
Ça a sa place dans un récit chronologique du début de l’histoire du Matrimandir et ses abords.
Est-ce que ce fut seulement en janvier 70 que la Mère affirma à Anger ce qui est indiqué : avoir eu des visions répétées de sa chambre intérieure ?

Ensuite, il y a une photographie de ce modèle du Matrimandir (avec ce qui est autour et sans lac en anneau). Il est donc montré après celui de février 1971* qui est au début de la page et ce retour en arrière dans le temps n’est pas bon.

Après, il y a un autre retour en arrière, qui ne devrait pas exister non plus, et pour parler de la relation du Matrimandir par rapport au lac en anneau.
En 1970, en réponse aux questions répétées d’une artiste de l’ashram, Huta, la Mère dicta à son fils André cette réponse : "Il a été décidé et reste décidé que le Matrimandir sera entouré d’eau. Toutefois, l’eau n’est pas disponible pour le moment et ne le sera que plus tard ; il est donc décidé de construire le Matrimandir maintenant et de l’entourer avec de l’eau seulement plus tard ; peut-être dans quelques années… Le Matrimandir sera construit maintenant et l’eau sera amenée plus tard." La taille et la forme du lac ne furent cependant pas finalisées du vivant de la Mère.
« In 1970, in answer to repeated questions from an Ashram artist, Huta, the Mother dictated to her son, André, this reply: “It has been decided and remains decided that the Matrimandir will be surrounded with water. However; water is not available just now and will be available only later; so it is decided to build the Matrimandir now and surround it with water only later; perhaps in a few years’ time… The Matrimandir will be built now and water brought round it later.” The Lake’s size and shape were however not finalised during the Mother’s lifetime. »

Par rapport au titre « Matrimandir », c’est hors-sujet.
Ça a sa place dans un récit chronologique du début de l’histoire du Matrimandir et ses abords.

Ensuite il est reparlé de la maquette approuvée par la Mère en février 71, avec la même photographie que la première de la page !
Notamment il est dit que la maquette représentait le Matrimandir sur une ile ovale, « represented Matruimandir on an oval island ». La maquette ne montre pas un lac en anneau, ne montre donc pas d’ile.
Il est écrit aussi que Le Mandir ressemblait à un lotus en pleine floraison émergeant de douze grands "pétales", « The Mandir looked like a lotus in full bloom emerging from twelve large ‘petals’ ». L’auteur n’avait probablement jamais vu un lotus.

Ensuite il est parlé de la pose de la première pierre du Matrimandir le 21 février 71, du début du creusement le 14 mars suivant, de l’insuffisance des Auroviliens pour le travail et, donc de l’embauche de 400 employés.
C’est dans le sujet. Ça a sa place dans un récit chronologique du début de l’histoire du Matrimandir.

Puis il est parlé de l’installation d’une pépinière début 71 en prévision des jardins et il y a aussi ceci.
Lorsqu’il fut demandé à la Mère si les personnes travaillant à la Pépinière du Matrimandir devraient cesser d’y travailler pour aider à creuser l’énorme trou nécessaire à sa fondation, elle répondit : "Non, les jardins sont autant importants que le Matrimandir lui-même."
« When the Mother was asked whether the people working at Matrimandir Nursery should stop working there and help dig the huge hole required for its foundations, she replied: “No, the gardens are as important as the Matrimandir itself.” »

Il semble que ce soit hors-sujet mais ça devrait être placé dans un récit chronologique du début de l’histoire du Matrimandir et ses abords.

Ensuite il est parlé du premier bétonnage le 21 février 1972*.
C’est dans le sujet et a sa place dans un récit chronologique.

Puis il y a ceci.
Dans un de ses messages, la Mère écrivit : "Le Matrimandir veut être le symbole de la Mère Universelle telle que Sri Aurobindo nous l’a enseignée" ; […].
« In one of her messages, the Mother wrote: ‘The Matrimandir wants to be the symbol of the Universal Mother according to Sri Aurobindo’s teaching’; […]. »

Sur la page internet il y a une photographie du message manuscrit de la Mère.
Dans la traduction ci-dessus, c’est la version originale en français, dans le livre Paroles de la Mère I, page 243, qui est placée.
Elle y est sans date mais est placée entre un message d’aout 70 et un autre de novembre suivant.
Sur la page internet, il y a objectivement un retour en arrière dans le temps.
Le message est dans le sujet mais pourquoi ne placer que lui, car il n’y a que lui.
Il a sa place dans une partie d’onglet relative au Matrimandir et ses abords, sur une première page présentant, seulement par des citations, ce qu’est l’essentiel de ce bâtiment.

Sur la page internet, il est ensuite parlé de la nomination par la Mère des quatre piliers du Matrimandir qui fut faite dans le début de 1972*.
C’est dans le sujet et a sa place dans un récit chronologique.

Ensuite il est parlé de la nomination par la Mère des douze salles qui entourent le Matrimandir et qui fut faite dans le début de 1972*.
C’est hors-sujet par rapport au titre « Matrimandir » mais ne le serait pas par rapport à : le Matrimandir et ses abords.

Puis il y a ceci.
Le 17 novembre 1973, à 19h25, le bétonnage des quatre piliers en béton qui soutiennent le Matrimandir se termina. Exactement au même moment, la Mère quitta son corps. « On 17th November 1973, at 7:25pm, the concreting of the four concrete pillars which support Matrimandir ended. Exactly at the same time the Mother left her body. »
C’est dans le sujet et a sa place dans un récit chronologique.
Au lieu de parler de la fin du bétonnage des quatre piliers, il aurait fallu parler de la fin du bétonnage du 4e pilier, ou de la fin de la construction du 4e des quatre piliers, nervures, en béton.

Puis il y a une photographie d’un message manuscrit en anglais de la Mère, dont le titre est « The Mother’s Shrine » et dont la suite est le texte reproduit plus haut.
Dessous il y a le même texte écrit à l’ordinateur.
Cette photographie n’est pas à sa place chronologique.

Ensuite il y a ceci.
Le Matrimandir est dédié à la Mère universelle, une Présence ou un Être expérimenté et adoré, sous différents noms, dans la plupart des cultures du monde depuis des temps immémoriaux. Les anciens Égyptiens l’avaient nommée "Isis", les Incas "Pachamama", les japonais "Kwannon", les hindous "Aditi", les catholiques l’avaient identifiée à la "Vierge Marie", etc.
Le Matrimandir n’est dédié à aucune émanation ou incarnation de la Mère. Sri Aurobindo explique ci-dessous la différence qu’il fait entre la Mère "universelle" ou "cosmique" et les Mères "individuelles".
« Matrimandir is dedicated to the Universal Mother, a Presence or Being that has been experienced and worshiped, under different names, in most cultures of the world since time immemorial. The ancient Egyptians named her ‘Isis’, the Incas ‘Pachamama’, the Japanese ‘Kwannon’, the Hindus ‘Aditi’, the Catholics identified her with ‘Virgin Mary’, etc.
Matrimandir isn’t dedicated to any particular emanation or incarnation of the Mother. Sri Aurobindo explains below the difference he makes between the “universal” or “cosmic” Mother and the “individual” Mothers. »

Voici une capture d’écran.

Le mot catholiques se rapporte à une partie seulement des chrétiens, ceux qui sont des sortes qui ont ce nom.
D’abord, dans un récit relatif au Matrimandir seulement, ou à celui-ci et ses abords, ces deux paragraphes sont hors-sujets. Dans un tel récit, il y a naturellement les noms donnés au bâtiment ; Pavillon de la Mère, etc. et aussi le message : « Le Matrimandir veut être le symbole de la Mère Universelle telle que Sri Aurobindo nous l’a enseignée », et peut-être d’autres expressions. Il n’y a pas besoin de développements relatifs à la signification de la Mère, la Mère Universelle, car ça doit être exprimé ailleurs, avant.
Puisque ces deux paragraphes sont là, voici leur commentaire.
Il y a la référence à un texte de Sri Aurobindo qui, sur la page internet, est reproduit plus loin après d’autres paragraphes.
Dedans, il n’est pas dit que ce soit la Mère universelle qui reçoit différents noms, dans la plupart des cultures du monde depuis des temps immémoriaux.
Ce qui y est dit est que la Mère universelle, par un système indiqué (qui est que « toutes ses Personnalités et tous ses Pouvoirs sont émis et placés devant elle pour l’action »), projette des « émanations », que c’est chacune de celles-ci qui reçoit un nom différent « à travers les âges », et que ces « émanations sont les nombreuses formes et personnalités divines dans lesquelles les hommes l’ont adorée [la Mère universelle] sous des noms différents à travers les âges ».

Par ailleurs, ça ne signifie pas qu’il y avait chaque fois la conscience que la Mère universelle était en jeu ni qu’elle existait et émettait des émanations faisant notamment d’autres religions, ni que celles-ci avaient plus ou moins la même valeur à ce sujet.
En outre, dans le passage de Sri Aurobindo qui est reproduit sur la page internet, il n’y a pas l’expression « Mères "individuelles" » et il n’aurait donc pas fallu l’employer. C’est expressif d’une erreur de compréhension indiquée plus loin notamment à propos de ladite « Vierge Marie ».
Voici une partie de ce qui est sur le site internet, celle qui est son passage qui correspond à ce qui est discuté ici. C’est une traduction faite par la Mère, et chaque aller-à-la-ligne-suivante est remplacé par une barre oblique. « La Mâhâshakti, la Mère universelle, […]. […] / Mais il y a beaucoup de plans de sa création, beaucoup de pas de la Shakti divine. […] / La Mère, en tant que Mâhâshakti de ce triple monde de l’Ignorance, […]. Déterminant tout ce qui sera en cet univers et dans l’évolution terrestre par ce qu’elle voit et sent et déverse d’elle-même, elle se tient là, au-dessus des dieux, et toutes ses Personnalités et tous ses Pouvoirs sont émis et placés devant elle pour l’action ; elle projette leurs émanations dans ces mondes inférieurs pour intervenir, gouverner, combattre et conquérir, pour guider et accomplir leurs cycles, pour diriger les lignes d’action totales et individuelles de leurs forces. Ces émanations sont les nombreuses formes et personnalités divines dans lesquelles les hommes l’ont adorée sous des noms différents à travers les âges. Mais elle prépare aussi et forme par l’intermédiaire de ces Pouvoirs et de leurs émanations, l’esprit et le corps de ses vibhoûtis, de même qu’elle prépare et forme des esprits et des corps pour les vibhoûtis de l’Îshwara, afin qu’elle puisse manifester, dans le monde physique et sous le masque de la conscience humaine, quelque rayon de son pouvoir, de sa qualité et de sa présence. Toutes les scènes du jeu terrestre ont été, comme dans un drame, organisées, conçues et jouées par elle avec les dieux cosmiques comme auxiliaires et elle-même comme un acteur voilé. »
Encore dans le commentaire du même passage de la page internet, on ne dit rien sur les mots « une Présence ou un Être ».
Le plus important est que, sur cette page internet, il est dit que c’est expérimenté et adoré (dans la plupart des cultures du monde depuis des temps immémoriaux).
Il y a l’idée que ces deux actes existent toujours en même temps.
Est-ce que le mot expérimenter correspond à avoir la perception que quelque chose de la Mère universelle ou des « nombreuses formes et personnalités divines dans lesquelles les hommes l’ont adorée sous des noms différents à travers les âges » se passe à l’intérieur de soi ? Est-ce qu’il correspond à avoir la perception de quelque chose qui existe à l’extérieur de soi, comme lorsque des personnes disent avoir une vision de telle ou telle entité ?
Dans ce deuxième cas, le mot expérimenter peut être employé mais il est erroné d’exprimer objectivement que ça existe pour tous les dévots d’« Isis », « Pachamama », « Kwannon », « Aditi » et « Vierge Marie ».
Concernant le premier cas, est-ce que ça existe pour les dévots d’« Isis », « Pachamama », « Kwannon », et « Vierge Marie » ? (Pour l’« Aditi » des hindouistes, on ne pose pas la question car, ne sachant pas ce que c’est, on ne sait pas si ce put être expérimenté à l’intérieur de soi en conséquence d’une pratique de yoga.)
Premièrement, au moins pour les chrétiens des diverses variétés, si quelque chose de ce premier cas était expérimenté à l’intérieur de soi, ça aurait fini par être connu des non-chrétiens. On n’a jamais entendu parler de cela.
En plus, d’après ce qui est compris ici, expérimenter la Mère en tant que Présence divine intérieure ou en tant que Koundalini exista avant l’action de Sri Aurobindo et la Mère mais l’expérimenter en tant que Force descendante ne put commencer à exister que par leur action.
Que ce soit exact ou non, à propos de ce à quoi est dédié le Matrimandir, il faudrait faire un renvoi à la présentation de ce qu’est la Mère, qui devrait, comme déjà dit, être placée avant, là où il y a notamment deux parties qui contiennent notamment ceci.
Dans une partie.
Sri Aurobindo parle de la Mère, p. 62. « Il est vrai de toute âme sur la terre qu’elle est une portion de la Mère divine et […]. »
Entretiens 50-51, 31.3.51, p. 340. « Quelqu’un était en train de vouloir établir un rapport constant et conscient – tout à fait constant et conscient – avec la Divinité intérieure, non seulement l’être psychique mais la Présence divine dans l’être psychique, […]. »
Entretiens 50-51, 24.2.51, p. 180. « L’être psychique est organisé autour de l’étincelle divine. L’étincelle divine est une, universelle, la même partout et en toute chose, une et infinie, semblable à elle-même.
Entretiens 56, 9.5.56, p. 173. « La vraie vie spirituelle commence quand on est en communion avec le Divin dans le psychique, quand on est conscient de la Présence divine dans le psychique et que l’on est en constante communion avec le psychique. Alors la vie spirituelle commence, mais pas avant. La vraie vie spirituelle. »
Dans une autre partie, (citations de Lettres sur le Yoga, écrites par Sri Aurobindo, éditées en 6 volumes par Sri Aurobindo Ashram, Pondichéry, de 1982* à 1990*).
Tome 2, p. 112. « Au-dessus de la tête se tient la Conscience, la Force universelle ou divine. La Koundalinî est le pouvoir latent assoupi dans les chakra. »
Tome 5, p. 73. « Il y a une force qui accompagne la croissance de la conscience nouvelle et qui, en même temps qu’elle grandit avec elle, l’aide à s’établir et à se parfaire. Cette force est la Shakti du yoga (yogashakti). Elle est ici-bas repliée et assoupie dans tous les centres (chakra) de notre être intérieur, et elle forme à la base de la colonne vertébrale ce qu’on appelle dans les Tantra la Shakti Koundalinî. Mais elle est aussi au-dessus de nous, au-dessus de notre tête, en tant que Force divine – et là, elle n’est ni repliée ni emprisonnée ni assoupie, mais éveillée, consciente et puissante, étendue et vaste ; elle est là, attendant de se manifester, et c’est à cette Force – au pouvoir de la Mère – que nous devons nous ouvrir. »
Tome 5, p. 74. « L’Énergie dans la Koundalinî est celle de la Mère. »
Tome 5, p. 74. « Une force divine est assoupie ou voilée par l’Inconscience dans la Matière, et la Force supérieure doit descendre et l’éveiller par la Lumière et la Vérité. C’est là une notion bien connue, et c’est la base même de notre yoga. »
Tome 2, p. 168. « En règle générale, dans notre yoga, le mouvement se fait du haut vers le bas. Il peut y avoir des variantes au stade préparatoire. Par exemple, le centre du cœur peut s’ouvrir partiellement le premier. Le centre vital supérieur peut aussi devenir actif le premier, mais cela entraîne beaucoup de luttes et de difficultés. »
Tome 1, p. 88. « Dans notre yoga, il n’y a pas d’ouverture volontaire des chakra, ils s’ouvrent d’eux-mêmes par la descente de la Force. Dans la discipline tântrique ils s’ouvrent du bas vers le haut, le moulâdhâra en premier ; dans notre yoga ils s’ouvrent du haut vers le bas. Mais l’ascension de la force à partir du moulâdhâra a bien lieu. »
Tome 5, p. 70. « Dans notre yoga, […]. Dès qu’une ouverture se fait, le Pouvoir divin descend et mène l’action nécessaire, agit selon les besoins, chaque chose en son temps, et la Conscience yoguique commence à naître dans le sâdhak. »

Voici la suite du commentaire du même passage de la page internet. Même si ce dernier était écrit sans défaut, il y aurait ceci.
Au moins parmi des individus qui sont chrétiens catholiques romains et qui viennent de commencer à entendre parler de Sri Aurobindo et la Mère il y en a qui concluent que ladite « Vierge Marie » est la Mère, qu’ils peuvent donc continuer à faire comme avant, ce qui est variable selon chacun. Ils sont confortés à rester dans leur religion. Est-ce qu’ils peuvent comprendre l’affirmation que « au-dessus de notre tête », il y a la Force de la Mère, « attendant de se manifester », que « c’est à cette Force – au pouvoir de la Mère – que nous devons nous ouvrir », et que « Dès qu’une ouverture se fait, le Pouvoir divin descend et mène l’action nécessaire » ? Et est-ce qu’ils peuvent se retrouver en train de percevoir, à l’intérieur d’eux-mêmes, cette Force ?
Ce passage commenté, placé dans un texte du site qui est voulu correspondre à une première approche, provoque de l’égarement, empêche d’avancer vers ce qu’il faudrait.
Mais lorsqu’on est suffisamment conscient à ce sujet et qu’on le lit en constatant aussi l’absence d’information comme celles venant d’être indiquées relatives à la Force de la Mère « au-dessus de notre tête », etc., on conclut que l’auteur du texte et les approbateurs de celui-ci sont encore coincés dans de la religion et n’expérimentèrent jamais au moins une partie de ce qui vient d’être présenté. Premièrement, si ce n’est pas le cas, ils eurent tort de ne pas être honnêtes dans la présentation mais de faire consciemment ce qui correspond alors à du racolage d’individus coincés dans de la religion. Deuxièmement, si c’est le cas, et puisqu’il y a des Auroviliens qui expérimentèrent au moins des parties de ce qui vient d’être indiqué et aussi plus que tout ce qui vient de l’être, ça montrerait que le site internet d’Auroville est entre les mains d’un groupe d’Auroviliens qui domine dans Auroville mais qui ne correspond pas à ce qu’il y a de mieux dans cette ville.

Sur la page internet qui est commentée, la suite est ceci.
Version en français qui est dans l’Agenda, tome VI.
« … ce sera le "Pavillon de la Mère" ; mais pas ça (Mère se désigne elle-même) : la Mère, la vraie Mère, le principe de la Mère (je dis "Mère" parce que Sri Aurobindo s’est servi de ce mot, autrement j’aurais mis autre chose – j’aurais mis "principe créateur" ou "principe réalisateur" ou... quelque chose comme cela). »
(La Mère, Agenda de Mère, 23.06.65)
« “… it will be the ‘Pavilion of the Mother’; but not this [the Mother points to herself]: the Mother, the true Mother, the principle of the Mother. (I say ‘Mother’ because Sri Aurobindo used the word, otherwise I would have put something else – I would have put ‘creative principle’ or ‘realising principle’ or... something of that sort.)
(The Mother, Mother’s Agenda, 23.06.65) »

Ça a sa place dans une partie d’onglet relative au Matrimandir et ses abords, sur une première page présentant ce qu’est le Matrimandir, son essentiel, seulement par des citations.
La deuxième partie de la citation a aussi sa place avant, dans une partie de présentation de la Mère.

Sur la page internet qui est commentée, la suite est ceci.
Version en français qui est dans le livre Entretiens 1929, Sri Aurobindo Ashram Trust, 1967*, page 25.
« Si le même être apparaissait simultanément à un groupe composé de chrétiens, de bouddhistes, d’hindous et de shintoïstes, chacun lui donnerait un autre nom ; chacun décrirait l’apparition d’une façon tout à fait différente ; pourtant, ils parleraient tous d’une seule et même manifestation. Celle que l’on appelle dans l’Inde la Mère Divine ; pour les catholiques c’est la Vierge Marie, et pour les Japonais, c’est Kwannon, la déesse de la Miséricorde ; et d’autres encore lui donnent d’autres noms. C’est la même force, la même puissance, mais les représentations qui en sont faites diffèrent avec les religions. » (Fin de citation.)
« If the same being appeared simultaneously in a group where there were Christians, Buddhists, Hindus, Shintoists, it would be named by absolutely different names. Each would say, in reference to the appearance of the being, that he was like this or like that, all differing and yet it would be one and the same manifestation. You have the vision of one in India whom you call the Divine Mother, the Catholics say it is the Virgin Mary, and the Japanese call it Kwannon, the Goddess of Mercy, and others would give other names. It is the same Force, the same Power, but the images made of it are different in different faiths.
(The Mother, Questions and Answers 1929-1931, Page: 18) » (Fin de citation.)

Sur la page internet, il y a une insistance sur ce sujet. Quelle est la cause ?
Dans un récit relatif au Matrimandir seulement, ou à celui-ci et ses abords, cette citation est hors-sujet. Si on considère utile de la placer, il faut la mettre avant.
Au début de ce livre Entretiens 1929, il y a une « Note de l’Éditeur » qui contient ceci : « La Mère s’adressait alors en anglais […]. Ces textes furent traduits en français par la Mère, d’après les notes prises par un disciple, […]. » (« Ces textes » : comprendre : Ces paroles.)
Il est donc certain que la version française est de la Mère.
Dans le texte en anglais, il y a ceci : « You have the vision of one in India whom you call the Divine Mother » dont la traduction est : Vous avez la vision de celle qu’en Inde vous appelez la Mère divine.
Ce qui est à comprendre d’abord est que « le même être » dont il est parlé au début n’est pas forcément l’être qui est appelé « la Mère Divine » en Inde car il peut être autre chose. Donc, d’abord il est parlé d’un « être » qui n’est pas forcément celui dont il est parlé dans le passage suivant et qui est « Celle que l’on appelle dans l’Inde la Mère Divine ».
Ensuite, dans le passage où il y a « le même être », il est parlé d’une apparition, qui correspond à une vision. Par contre, dans la phrase où il est parlé de « la Mère Divine », il n’est pas parlé de vision.
Est-ce que ce qui est exprimé très brièvement contient l’équivalence « Mère Divine » = « Mère universelle » ? Est-ce que c’est la signification pour les « catholiques » ?
Et on arrive à la dernière phrase du passage commenté : « C’est la même force, la même puissance, mais les représentations qui en sont faites diffèrent avec les religions ».
Il y a des différences. Par exemple, ladite « Vierge Marie » croyait au prétendu Dieu créateur de la religion moïsine dont elle était membre et qui, selon Sri Aurobindo et la Mère, est le grand Asoura, le « grand Adversaire ». ((Dans les Aphorismes de Sri Aurobindo, Traduction et commentaires (…), n° 414 à 420, p. 387. « Jusqu’à l’âge de vingt-cinq ans environ, je ne connaissais que le Dieu des religions, le Dieu tel que les hommes l’on fait, et je n’en voulais à aucun prix. Je niais son existence mais avec la certitude que si un tel Dieu existait, je le détestais. Vers vingt-cinq ans j’ai trouvé le Dieu intérieur et, en même temps, j’ai appris que le Dieu décrit par la plupart des religions d’Occident n’est nul autre que le Grand Adversaire. Quand je suis venue dans l’Inde, en 1914, et que j’ai connu l’enseignement de Sri Aurobindo, tout est devenu très clair. »)) « Vierge Marie » croyait à l’existence du prétendu péché originel, qui est une négation du guide intérieur. Elle pensait être née avec lui, et beaucoup de chrétiens, au moins parmi ceux qui sont membres de l’Église chrétienne catholique romaine, le croyaient aussi, avaient le droit de le croire, puisque ce fut seulement le 8 décembre de l’année numérotée 1854 par tyrannie chrétienne que fut créé, dans cette Église, le dogme de l’Immaculée conception, par lequel il fut décidé que ladite « Vierge Marie » était née sans avoir le prétendu péché originel (c’est-à-dire qu’elle était dans la même situation que tous les humains qui ne croient pas à l’existence de celui-ci).
Pour la première fois dans cette religion, ce fut le pape seul qui créa un nouveau dogme, au lieu d’un Concile de l’Église chrétienne en jeu, qui était une assemblée de toute celle-ci, c’est-à-dire les membres du clergé et aussi les non-membres de celui-ci, ces derniers étant représentés notamment par les rois ou leurs envoyés. La décision de 1854*, fut un essai réussi car le reste de cette religion, pétrie depuis quelques siècles par les jésuites, accepta cela. Et la suite fut que, en 1870*, une réunion de représentants du clergé seul put créer un nouveau dogme, c’est-à-dire que le clergé seul, sans les non-membres de celui-ci, put créer, créa, un autre dogme, celui de l’Infaillibilité pontificale à certaines conditions. C’était le dernier argument qui avait été imaginé pour faire triompher, dans cette Église, la doctrine spéciale des papes de Rome et de leurs partisans qui, jusqu’alors, était considérée hérétique par les souverains de pays où il y avait une tyrannie de cette religion. La conséquence du dogme de cette infaillibilité fut que le conflit qui existait depuis environ au moins seize siècles entre les rois et les papes successifs de Rome fut tranché au profit de la doctrine hérétique, papalojésuite. Selon elle, le pape de Rome est au-dessus des rois et autres souverains, notamment les nations reconnues comme telles. C’est la conception selon laquelle le clergé en ordre hiérarchique domine partout sur la Terre, le pape trônant, puis les prêtres et les moines, avec entre eux et dessous les groupes intermédiaires de prêtres-moines et de moines-non membres du clergé. Dessous sont tous les autres non-membres de ce clergé. Par conception d’adaptation conjoncturelle, ils sont considérés comme pouvant s’organiser comme ils veulent, avec ou sans roi qui ne serait qu’un agent administratif changeable à tout moment par le pape. Tous devraient être papistes, vivre selon les règles de la religion en jeu, obéir au clergé et, seulement dans les domaines dont celui-ci ne s’occupe pas, décider ce qu’ils veulent, tant que le clergé ne décide pas de s’en occuper. Face à ce qui existe dans la réalité, les pouvoirs publics sont considérés comme des usurpateurs ; les autres religions sont considérées, depuis la réunion dite du Concile de Vatican II, comme des erreurs sur le chemin qui mène à la vérité que serait le papisme ; l’athéisme et d’autres conceptions sont combattus pour qu’ils soient toujours le plus possible anéantis. Si cet idéal papiste, appelé règne de Dieu sur la Terre, dominait sur cette planète, quel serait le sort de ce qui provient de Sri Aurobindo et la Mère qui contient notamment l’idée que le prétendu dieu créateur auquel croit cette religion est, en employant un mot faisant partie de son vocabulaire, un diable, le diable !?
Le paragraphe précédent n’est pas une digression sans rapport direct avec la démonstration. Selon les paroles de la « Vierge Marie » qui sont rapportées par les papistes qui disent en avoir eu une vision, ce personnage est favorable à la doctrine exposée dans le paragraphe précédent, est ennemie de la Révolution française, approuve les tyrannies papistes et veut leur accroissement. Ce personnage est représenté en train d’écraser un serpent qui représente tout ce qui combat l’Église papiste, tout ce qui combat le projet de sa domination, tout ce qui s’oppose à la domination de son dieu, celle du « grand Adversaire ».
Par ailleurs, concernant ce qui arriva à ladite « Vierge Marie » après sa mort, jusqu’au 15 aout 1950* les papistes pouvaient avoir une des deux croyances suivantes ou aucune des deux. Selon l’une, le corps avait été enterré et s’était décomposé (et il finira par ressusciter à un certain moment qui n’est pas encore arriver et qui, d’un point de vue non-papiste, n’arrivera évidemment jamais). Selon l’autre croyance, ladite « Vierge Marie » serait montée « au ciel » « en âme et en corps ». Cette deuxième opinion triompha dans l’Église papiste puisque, le 15 aout 1950*, elle fut établie en dogme, devenant donc une croyance incontestable que tout papiste doit avoir.
Voici maintenant de quoi se souvenir de quelque chose qui est simple à comprendre. Il faut distinguer entre, d’un côté, ce qui est essentiel et à l’origine de tout dans la manifestation et, de l’autre côté, des enveloppes, ce que la Mère appelle ci-dessus : « les représentations qui en sont faites ». Ladite « Vierge Marie » est une enveloppe. Celle-ci n’a pas à être acceptée sous prétexte qu’il y aurait quelque chose de divin au centre. Sinon, en étendant, il faudrait accepter tous les êtres, physiques et non-physiques, mêmes les pires.
Dans le même livre Entretiens 1929, dans le même entretien du 21 avril 29, avant le passage reproduit ci-dessus, aux pages 23 et 24 il y a ceci.
« N’y a-t-il pas des visions fausses ?
Il existe, en effet, des visions que l’on peut appeler fausses. Il y a, par exemple, des centaines et des milliers de gens qui disent avoir vu le Christ. De ce nombre, ceux qui l’ont réellement vu représentent peut-être moins d’une douzaine ; et même pour ceux-là, il y aurait beaucoup à dire sur ce qu’ils ont vu. Ce que les autres ont perçu est peut-être une émanation ou une pensée, ou même une simple image rappelée par la mémoire. Il y a aussi de grands croyants dans le Christ, qui ont eu la vision d’une force, d’un être, ou d’une image remémorée, très lumineuse, qui fait sur eux une forte impression. Ils ont vu quelque chose qu’ils sentent appartenir à un autre monde, d’un ordre surnaturel, et cela a suscité en eux une émotion, une crainte, une révérence ou une joie, et, comme ils croient en le Christ, ils ne peuvent penser à rien d’autre et disent que c’est lui. Cependant, la même vision ou expérience, si elle venait à un croyant de la religion hindoue, de la religion musulmane ou de toute autre, se revêtirait d’une autre forme et d’un autre nom. La chose vue ou expérimentée peut être fondamentalement la même, mais elle se formule différemment d’après les notions différentes des esprits qui la perçoivent. Ceux-là seuls qui peuvent aller au-delà des croyances, des fois, des mythes et des traditions, sont capables de dire ce que cette chose est réellement ; mais ceux-là sont bien peu nombreux. On doit être affranchi de toute construction mentale, débarrassé de tout ce qui est seulement local ou temporel, avant d’avoir la connaissance de ce que l’on voit.

L’expérience spirituelle veut dire le contact avec le Divin en soi-même (ou en dehors de soi, ce qui revient au même dans ce domaine). Et c’est une expérience identique partout et toujours, dans tous les pays, parmi tous les peuples, et même à travers tous les âges. Si vous entrez en contact avec le Divin, votre contact sera le même toujours, quel que soit le lieu ou le temps. Les différences se produisent parce que, entre l’expérience et sa formulation, il y a presque un abîme. À peine avez-vous une expérience spirituelle (qui se produit toujours dans votre conscience interne), qu’elle se traduit dans votre conscience externe et s’y exprime d’une manière ou d’une autre suivant votre éducation, votre croyance, vos tendances mentales. Il n’y a qu’une vérité, qu’une réalité ; mais les formes dans lesquelles elle se traduit peuvent être innombrables. » (Fin de citation.)
En France, dans la fin du siècle numéroté dix-septième par tyrannie chrétienne, une moinesse eut des visions d’un être qu’elle déclara être le Jésus auquel elle croyait. C’était un être hostile qui se faisait passer pour celui-ci afin de se faire accepter et de pouvoir dominer, être adoré, en jouir, etc. Il réussit, et l’Église chrétienne catholique romaine lui fut consacrée en 1875*. Mais ses chefs s’aperçurent de l’erreur et, depuis, il est tenté de la corriger mais sans pouvoir y arriver car un des dogmes de cette religion est qu’elle ne peut jamais errer, c’est-à-dire jamais se tromper. Alors, on y dit que l’origine de ce culte du Sacré-Cœur est dans les Évangiles papistes, on n’adore plus un viscère cardiaque (en représentation) mais on remplace cela par ce qui existait avant dans cette religion : une rondelle de pain censée représenter le dieu, on s’arrange pour que la fête annuelle de la moinesse disparaisse des calendriers, etc.

La suite et fin de la page internet qui est présentée est la reproduction sans coupure d’une partie du chapitre VI du texte de Sri Aurobindo titré La Mère, dont fait partie celui reproduit plus haut.
La citation commence ainsi avec les traductions faites par la Mère :
« Celle que nous adorons comme la Mère est la Conscience-Force divine qui domine toute existence », « The One whom we adore as the Mother is the divine Conscious Force that dominates all existence ».
Les paragraphes suivants commencent ainsi.

« Il y a trois manières d’être de la Mère », « There are three ways of being of the Mother ».
« L’unique Shakti originelle et transcendante », « The one original transcendent Shakti ».
« La Mahâshakti, la Mère universelle », « The Mahashakti, the universal Mother ».
« Mais il y beaucoup de plans de sa création, beaucoup de pas de la Shakti divine. » « But there are many planes of her creation, many steps of the Divine Shakti ».
« La Mère, en tant que Mâhâshakti de ce triple monde de l’Ignorance », « The Mother as the Mahashakti of this triple world of the Ignorance ».

Ce dernier paragraphe se termine par « avec les dieux cosmiques comme auxiliaires et elle-même comme un acteur voilé », « with the cosmic Gods for her assistants and herself as a veiled actor ».

À la dernière ligne de la page internet, son contenu est appelé « compilation ». Ce mot est inadéquat car il n’y a pas seulement des citations mais aussi des passages écrits par l’auteur de la page, qui est l’Aurovilien Gilles Guigan, du Service des Archives d’Auroville.


Le bilan est que, sur la page internet qui est titrée Bref Historique de la Conception du Matrimandir, plus de la moitié est une présentation de la Mère, qui fut incarnée par la femme appelée la Mère, alors que ça devrait être placé là où la Mère est présentée, c’est-à-dire avant.
En outre, ça n’a pas sa place à un onglet relatif aux Activités d’Auroviliens. Il y a un renversement de la hiérarchie, causé par de l’égocentrisme.

Dessous, il y a un bouton vert de lien internet. Cliquer dessus mène à un texte de 16 pages que voici.


Pour lire la suite, cliquer ici.

 

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